« achopper », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
achopper
- 1Heurter du pied en marchant, trébucher.
- 2 Fig. Faillir.
Et c'est là où tous ont achoppé
, Pascal, Dispr. 2.Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.
HISTORIQUE
XIIIe s. Et ses palefrois acopa et cheï à genouz
, Merlin, ms. 7170, f° 48, verso. À une pierre s'acopa, Si chiet en la fosse tout plat
, Ren. 22958. Mais li chevax Renart acope, Li flans li bat desoz la crope
, ib. 10921.
XIVe s. Si comme se l'en disoit que pleuresie est plus grant mal que achoper ou hurter son pié
, Oresme, Eth. 169. Alain boute arriere de li le dit Geoffroy, et en ce boutement acopa le dit Geoffroy
, Du Cange, assopire. Pour achoper le dit mariage
, Du Cange, ib. Comme icelluy suppliant se fust accoupi ou aheurtié à un jeune homme
, Du Cange, ib.
XVe s. Le suppliant rencontra une pierre ou motte où il se acouppa et cuida cheoir
, Du Cange, ib. Le chevalier n'a pas mestier, se il se trouve en bataille à l'encontre de nous, que son cheval achoppe ; car, s'il estoit pris, sa rançon seroit payée
, Froissart, III, IV, 18.
XVIe s. Dieu garde si soigneusement ses serviteurs, qu'il ne les laissera pas achopper à une pierre
, Calvin, Inst. 150. Nostre raison s'achoppe à tant d'empeschemens, et si souvent tombe en perplexité qu'elle est bien loin de nous guider certainement
, Calvin, ib. 202.
ÉTYMOLOGIE
À et chopper.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
ACHOPPER. - HIST.XVe s. Ajoutez : Ont de fait voulu assoper les aides et octroiz par nous fais ausdis exposens
, Mantellier, Gloss. Paris, 1869, p. 7.