« assentir », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
assentir [1]
- Donner son assentiment. Assentir à un acte, à une proposition.
Vieilli.
HISTORIQUE
XIIe s. Novele mort lor convient asentir
, Roncisv. p. 60. À cestui conseil sont li plus d'eus assentis
, Sax. XXVI. Dunc descendi la dame, et parlad sagement à tut le pople, et li poples asentit à son cunseil
, Rois, 200.
XIIIe s. Et que [ils] firent Tybert avec aus [eux] assentir
, Berte, 63. Et Pepins la requiert, por Dieu, qu'[elle] à lui s'assente
, ib. 111. Chascuns la tient à bele, n'est nus ne s'i assente
, ib. 10. Tant lui proia la dame que li rois s'assenti à ce qu'ele i voïst [allât]
, ib. 71. Or sachiés bien que nous ne nos assentirons à nul conseil que…
, H. de Valenciennes, 18. Et disent coment ce seroit assenti
, Chr. de Rains, 124. Puis qu'on s'i sera assentis, il ne lor loira pas à eus repentir
, Beaumanoir, XV, 4.
XVe s. Chascun s'assentit à ce conseil
, Froissart, I, I, 254.
XVIe s. À la proposition du roy assentirent universellement tous ceux qui furent appelez à ce conseil
, Du Bellay, M. 301.
ÉTYMOLOGIE
Assentire, de ad et sentire (voy. SENTIR).