« avarice », définition dans le dictionnaire Littré

avarice

Définition dans d'autres dictionnaires :

Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

avarice

(a-va-ri-s') s. f.
  • 1Désir excessif d'accumuler. À quels maux me livra sa barbare avarice, Voltaire, Alz. II, 4. Ces Scythes malheureux ont connu l'avarice, Voltaire, Scythes, IV, 2.
  • 2Acte d'avarice. Tant de médisances mordantes, tant d'avarices sordides, Fléchier, Serm. I, 37.

HISTORIQUE

XIIe s. À la fois avient ke cil cui avarisce navret, voit un altre plonchier [plonger] el voragine de luxure, Job, 451.

XIIIe s. Pour aazier [satisfaire] s'avarisce, Beaumanoir, 22. Avarice qui est racine de touz maus, Psautier, f° 147.

XVIe s. Toute leur avarice n'estoit qu'à se mignarder des plus tendres caresses, Yver, p. 563. Gabinius mesme faisoit quelque difficulté d'entrer en ceste guerre, combien que l'avarice de ces dix mille talents le dominast et le maistrisast fort, Amyot, Anton. 4.

ÉTYMOLOGIE

Provenç. et espagn. avaricia ; ital. avarizia ; d'avaritia, d'avarus, avare.