« couru », définition dans le dictionnaire Littré

couru

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

couru, ue

(kou-ru, rue) part. passé du verbe courir
  • 1Poursuivi. Cerf couru.
  • 2Parcouru. Un pays couru par les ennemis.
  • 3Recherché. Garçon couru des filles, La Fontaine, Herm. Ce n'est pas un attachement à ce qui est parfait, mais à ce qui est couru, La Bruyère, XIII. Il suffisait à Bathylle d'être pantomime pour être couru des dames romaines, La Bruyère, XII. Les maris aujourd'hui, monsieur, sont si courus ; Et que peut-on, hélas ! avoir pour vingt écus ? Regnard, Légat. V, 3. Avouez que c'est un fatigant mérite que celui d'être un joli homme, et de ne pouvoir pas faire un pas sans être couru de tout le monde ? Baron, l'Homme à bonnes fortunes, I, 8. La place de dame d'atour de Mme la duchesse de Chartres était peu courue, Saint-Simon, 42, 251. On ne souhaite les fonctions que pour les rétributions qui y sont attachées ; les mieux payées sont les plus courues, Massillon, Conf. Ambit. Des ennemis de la croix de Jésus-Christ et de sa doctrine, et qui, par l'ascendant que leur donne la facilité et l'agrément de leur esprit, sont courus, recherchés, reçus partout avec distinction, Massillon, ib. Manière dont les clercs doivent se conduire dans le monde.