« dévolu », définition dans le dictionnaire Littré
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dévolu, ue [1]
- Terme de jurisprudence. Qui est transporté, transféré, échu, acquis par droit. Héritage dévolu à la ligne paternelle. Cet objet lui a été dévolu à la criée.
Ils sont à nous dévolus par l'édit
, La Fontaine, Papef.Dans le langage général, acquis.
Les honneurs me sont dévolus, J'ai cinquante écus
, Béranger, 50 écus.Réservé, destiné.
Mes jours au deuil sont dévolus
, Delavigne, dans le Dict. de POITEVIN.
HISTORIQUE
XIVe s. Et la majesté consulaire estoit à eux devolue
, Bercheure, f° 52, verso. Quant Tulles fu mors, l'empire de Rome fut devolu es peres, lesquels ont tantost esleu un interroy
, Bercheure, f° 17, verso.
XVIe s. Ceux mesmes qui se dient exempts des autres jurisdictions ecclesiastiques, et immediatement sujets, quant à ce, au saint juge apostolique ou dont les causes y sont legitimement devolues…
, P. Pithou, 45. Ceulx des plus nobles maisons estoient devenus pauvres, et les richesses estoient devolues entre les mains des petits personnages qui avoient les cueurs bas
, Amyot, Cicéron, 13.
ÉTYMOLOGIE
Lat. devolutus, roulé vers, attribué ; de devolvere, de la préposition de, et volvere, rouler (voy. VOLUME).