« encourir (s').2 », définition dans le dictionnaire Littré
encourir (s
Définition dans d'autres dictionnaires :
Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
encourir (s') [2]
(an-kou-rir) v. réfl.
- qui n'est plus usité, mais qui l'a été durant tout le XVIIe siècle. Se mettre à courir.
Afin de la trouver, il s'encourt au trépas
, Régnier, Plainte.Et dans la galerie, encor que tu lui parles, Il te laisse au roi Jean et s'encourt au roi Charles
, Régnier, Sat. x.Il s'encourt tout transporté frapper à la porte de la chambre
, Scarron, Roman com. I, 6.Ce discours fut à peine proféré, Que l'écoutant s'encourt et tout outré…
, La Fontaine, les Aveux indiscrets.On écrit aussi s'en courir, en trois mots (voy. COURIR).
HISTORIQUE
XIIIe s. Par là, soit esté, soit ivers, S'encorent dui flueves [fleuves] divers
, la Rose, 8004.
XVIe s. Brutus s'encourut incontinent sur la place, criant que son compagnon estoit traistre
, Amyot, Public. 4.
ÉTYMOLOGIE
Berry, s'encourir, se mettre à courir ; de courir, non avec en, représentant le latin in, mais avec en, représentant inde, de là (voy. EN 2).