« percher », définition dans le dictionnaire Littré
percher
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percher
(pèr-ché) v. n.
- 1En parlant des oiseaux, se poser sur une perche, sur une branche d'arbre. Tous les oiseaux ne perchent pas.
Il [un amateur d'oiseaux] retrouve des oiseaux dans son sommeil, lui-même il est oiseau, il est huppé, il gazouille, il perche
, La Bruyère, XIII.Se dit, par extension, de tout lieu élevé sur lequel les oiseaux se posent. Cet oiseau a perché longtemps sur ma fenêtre, sur le clocher.
- 2Se percher, v. réfl. même sens.
Un aigle se vint percher sur le joug du chariot
, Perrot D'Ablancourt, Arrien, II, 2.Pour peu qu'Aristote connût l'outarde, il ne pouvait ignorer qu'elle ne se perche point
, Buffon, Ois. t. III, p. 17.Elle lui présenta le phénix, qui fut très caressé de l'empereur et qui se percha sur son fauteuil
, Voltaire, Princ. de Babyl. 5.Familièrement. Se mettre sur quelque chose d'élevé. Où est-il allé se percher ?
- 3 S. m. Le percher, bâton sur lequel on fait sécher les mottes à brûler.
HISTORIQUE
XIVe s. Le faulcon perche volontiers aussi comme au milieu de l'arbre
, Modus, f° CXX.
XVIe s. Le sire d'Aubigny qui pour ses demerites le vouloit faire percher [pendre]
, J. D'Anton, Annales de Louis XII, p. 26. Que les vignes perchées et appuiées soient fournies de bois, selon le besoin, liées et ploiées par art
, De Serres, 60.
ÉTYMOLOGIE
Perche 2.