« réconfort », définition dans le dictionnaire Littré

réconfort

Définition dans d'autres dictionnaires :

Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

réconfort

(ré-kon-for ; le t ne se lie pas) s. m.
  • Consolation, secours. Priam, qui vit ses fils abattus par Achille, Dénué de support, Et hors de tout espoir du salut de sa ville, Reçut du réconfort, Malherbe, VI, 18. J'irai demain en reprendre [du courage, pour le procès de Fouquet] chez elle [Mme du Plessis] ; car de temps en temps je sens que j'ai besoin de réconfort, Sévigné, 27 nov. 1664. La tante : Mais il [un mari] était si vieux. - Lisette : J'entends, pour réconfort Vous en voulez un jeune, Th. Corneille, Baron d'Albikrac, I, 5. La mère de cette Avangour était Fouquet, non des Fouquet du surintendant (et le réconfort en eût été médiocre), mais propre fille de ce cuisinier… qui devint M. de la Varenne, Saint-Simon, 76, 236.

HISTORIQUE

XIIIe s. Hé, sire, vous en ayés bon reconfort ; car si grant honneur n'avint onques au roy de France, comme il vous est avenu, Joinville, 229.

XVIe s. C'est le commun reconfort des envieux…, Amyot, Pélop. 45.

ÉTYMOLOGIE

Voy. RÉCONFORTER.