« réprobation », définition dans le dictionnaire Littré

réprobation

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

réprobation

(ré-pro-ba-sion ; en vers, de cinq syllabes) s. f.
  • 1Action de réprouver, de rejeter. Réprobation des Juifs et conversion des gentils, Pascal, Pens. XXV, 170, éd. HAVET. Réprobation du temple, Pascal, ib. Si le Seigneur marqua Caïn d'un signe de réprobation en lui demandant compte du sang de son frère…, Massillon, Avent, Jugement.

    Particulièrement. Jugement que Dieu a rendu de toute éternité contre les pécheurs qui mourront impénitents. Jésus-Christ même, lequel, étant l'auteur de notre salut, devient tous les jours, par l'abus que nous faisons de ses mérites et de sa grâce, l'auteur de notre perte éternelle et de notre réprobation, Bourdaloue, 3e dim. après l'Épiphan. Dominic. t. I, p. 142. Voilà le premier degré de sa réprobation [du riche de l'Évangile] : il était riche, Massillon, Carême, Riche.

  • 2Simplement. Blâme sévère. Encourir la réprobation des gens de bien.

HISTORIQUE

XVIe s. S'ils nient que cela ne soit signe de reprobation, il n'y aura rien si clair qui ne leur soit obscur, Calvin, Inst. 757. …Avant que donner sentence d'aprobation ou reprobation, Lanoue, 484.

ÉTYMOLOGIE

Lat. reprobationem, de reprobare (voy. RÉPROUVER).