« raccommodement », définition dans le dictionnaire Littré

raccommodement

Définition dans d'autres dictionnaires :

Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

raccommodement

(ra-ko-mo-de-man) s. m.
  • Réconciliation après une querelle. J'ai une lettre de M. le cardinal de Bouillon qui me charge de son raccommodement, Maintenon, Lett. au card. de Noailles, 25 juin 1698. Sa Majesté [Charles II] ne goûta pas longtemps la douceur d'un raccommodement [avec une maîtresse] qui le rendait de la plus belle humeur du monde, Hamilton, Gramm. X. Petits soins, rendez-vous, doux raccommodements, Promesse d'épouser, plainte, douceur, rupture, Tout cela se trafique avecque l'écriture, Regnard, le Distr. IV, 9. Gaston, dont la vie était un flux perpétuel de querelles et de raccommodements avec le roi son frère [Louis XIII], Voltaire, Mœurs, 176. La querelle fut très violente, et finit par des pleurs, qui touchèrent le roi ; un froid raccommodement termina cette scène, Genlis, Mme de Maintenon, t. I, p. 229, dans POUGENS. Les raccommodements ne suivent jamais le dégoût et le mépris, Genlis, ib. t. II, p. 1.

HISTORIQUE

XVIe s. Un des boutefeux nommé Neux, gagné par les Espagnols, pour empescher le racommodement, rompit tout traité, D'Aubigné, Hist. III, 205.

ÉTYMOLOGIE

Raccommoder.