« rebâtir », définition dans le dictionnaire Littré

rebâtir

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rebâtir

(re-bâ-tir) v. a.
  • 1Bâtir de nouveau. Elle [Stagire] avait été ruinée par Philippe, roi de Macédoine ; mais Alexandre la fit rebâtir, à la prière d'Aristote, Rollin, Hist. anc. liv. XXVI, 1re part. II, 5. Il faut que je vous dise, pour vous amuser, que le roi de Prusse m'a mandé qu'on avait rebâti huit mille maisons en Silésie ; la réponse est bien naturelle : Sire, on les avait donc détruites…, Voltaire, Lett. à Mme du Deffant, 24 sept. 1766. On ne veut point abattre une ville immense et irrégulière pour la rebâtir au cordeau, Voltaire, Dict. phil. Polythéisme.
  • 2 V. réfl. Se rebâtir, être rebâti. Les maisons se rebâtissaient rapidement.

    Fig. Se refaire, changer ce qu'on est. Que voulez-vous, monsieur ? je ne puis pas me rebâtir moi-même ; et tout ce que je puis faire, c'est de convenir de mon crime, Boileau, Lett. à Brossette, 42.

HISTORIQUE

XVIe s. Les murailles de la ville d'Athenes se rebastissoient de l'argent que Pharnabazes leur fournissoit, Amyot, Agés. 37.

ÉTYMOLOGIE

Re…, et bâtir ; wallon, ribati.