« reddition », définition dans le dictionnaire Littré

reddition

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

reddition

(rè-ddi-sion ; en vers, de quatre syllabes) s. f.
  • 1Action de rendre.
  • 2Action de rendre une place à ceux qui l'assiégent. Hier matin arriva la nouvelle de la prise de Saint-Guilain, ou, pour mieux dire, de la reddition, Pellisson, Lett. hist. t. III, p. 300. Ils envoyèrent des députés pour traiter avec Philippe, de la reddition de leur ville, Rollin, Hist. anc. Œuv. t. VIII, p. 205.
  • 3Reddition de compte, action de présenter un compte pour qu'il soit examiné.

    Il se dit aussi pour rendre compte, exposer. Votre lettre est une confession, ou du moins une reddition de compte à son directeur, Maintenon, Lett. à Mme de la Viefville, 1er mai 1707.

HISTORIQUE

XVe s. Es redditions d'iceulx comptes, Du Cange, referendarius.

XVIe s. En la reddition des comptes de ceste charge là, Amyot, Péricl. 43. Accusé de trahison pour la reddition du fort de Pyle, Amyot, Cor. 19.

ÉTYMOLOGIE

Lat. redditionem, de reddere, rendre (voy. RENDRE).

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

REDDITION. Ajoutez :
4Reddition se dit aussi de l'action ou du fait de rendre un arrêt ou arrêté. En ce qui concerne la notification de la demande à la partie adverse et de la reddition de deux arrêts ou arrêtés…, Décret du 31 mai 1862 sur la comptabilité publique, art. 420.
5Apodose, reprise, second membre de phrase. Mauvaise reddition de similitude [phrase mal reprise après la comparaison], Malherbe, Lexique, éd. L. Lalanne.

HISTORIQUE

XVIe s. Ajoutez : Brief recit de l'estat de la ville d'Anvers du temps de l'assiegement et rendition d'icelle servant en lieu de apologie pour Philippe de Marnix, sieur de Mont Saint-Aldegonde contre ses accusateurs, au regard de l'administration qu'il a eu.