« riz », définition dans le dictionnaire Littré

riz

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riz

(rî ; le z ne se prononce pas et ne se lie jamais : du ri au gras) s. m.
  • 1Plante céréale, cultivée dans les pays chauds (oryza sativa, L.) . La Chine, comme tous les pays où croît le riz, est sujette à des famines fréquentes, Montesquieu, Esp. VIII, 21. Dans la plus grande partie de l'Asie, en Perse, en Arabie, en Égypte et de là jusqu'à la Chine, le riz fait la principale nourriture, Buffon, Suppl. à l'hist. nat. Œuv. t. XI, p. 129. Les visages pâles et décharnés dans le Piémont attestent les cruels résultats de la culture du riz, Genlis, Maison rust. t. III, p. 63. dans POUGENS.
  • 2Le grain de cette plante. Gâteau de riz. Faire crever du riz. Ainsi fut adopté par la moitié du monde Le riz, fils de la terre et nourrisson de l'onde, Delille, Trois règnes, VI.

    Faire du riz, faire cuire du riz, préparer un plat de riz.

  • 3Riz d'Allemagne, espèce du genre orge, hordeum zeocrithon, L. dite orge pyramidale ou à éventail.

    Petit riz, riz du Pérou, noms vulgaires du chenopodium quinoa, plante cultivée au Pérou et au Chili pour ses semences alimentaires.

    Riz sauvage, le zizania aquatica (graminées) qui croît à la Jamaïque et dans les États-Unis.

    Sous le nom de riz sauvage on a désigné aussi l'orpin blanc (crassulacées), dit encore petite joubarbe.

  • 4Grains de riz, points moins brillants qu'on observe sur les feuilles de saule (voy. SAULE), dans le disque du soleil.

ÉTYMOLOGIE

Provenç. ris ; esp. et portug. arroz ; ital. riso ; du lat. oryza ; grec, ὄρυζα ; persan, orz ; arabe, rozz, avec l'article, ar rozz, d'où l'espagnol et le portugais viennent directement. Le français et le provençal viennent de l'italien, qui lui-même s'est formé par une apocope qui lui est familière : l'oriso, d'où lo riso.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

RIZ. Ajoutez :
5Papier de riz, sorte de papier. Cette matière fragile, que nous nommons papier de riz ; ce papier est fabriqué avec la moelle de l'arbre à pain, ou bien avec celle d'une sorte de roseau, et le plus communément avec des tiges de jeunes bambous ramollies par un long séjour dans l'eau, puis broyées dans des mortiers de pierre, F. Chaulnes, Journ. offic. 16 fév. 1876, p. 1246, 1re col.