« septembre », définition dans le dictionnaire Littré

septembre

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

septembre

(sè-ptan-br') s. m.
  • Le neuvième mois de l'année. Car la saison approchait de septembre, Mois où le froid et le chaud sont douteux, La Fontaine, Remède. Le mois de septembre [en 1677] ne contrefait ni l'été ni l'hiver, il est le plus beau mois de septembre que vous ayez jamais vu, Sévigné, 356. Laisse-moi donc ici, sous leurs ombrages frais, Attendre que septembre ait ramené l'automne, Boileau, Épît. VI. Lui-même [Napoléon à Moscou] sent l'insuffisance de ces moyens, et pourtant septembre n'est déjà plus ; octobre commence, Ségur, Hist. de Nap. VIII, 9.

    Journées de septembre, massacres de septembre, ou, absolument, septembre, massacre des suspects et principalement des prêtres non assermentés (Paris 1792). Que dis-je ? quand septembre, aux Français si fatal, Du massacre partout donnait l'affreux signal, Delille, Pit. III.

    Le 22 septembre 1792, date de la fondation de la république. Un beau jour, citoyens ! la république est née ; Salut, vingt-deux septembre, immortelle journée ! Ponsard, Charlotte Corday, I, 1.

    La purée de septembre, le vin, parce qu'on vendange en ce mois.

    PROVERBE

    Septembre est le mai d'automne.

HISTORIQUE

XIIIe s. Lors commença l'on à livrer les nés et les vaissiaus pour movoir, dont termines estoit jà tant passés que setembres aprochoit, Villehardouin, XLI. Se li sietembres tient le [la] nature de l'esté, Alebrand, f° 16.

ÉTYMOLOGIE

Wallon, septeinp ; bourguig. septambe ; provenç. septembre, setembre ; espagn. setiembre ; portug. setembro ; ital. settembre ; du lat. september, de septem, sept, parce que, dans l'ancienne année romaine commençant au mois de mars, septembre était le septième mois.