« sortilége », définition dans le dictionnaire Littré
sortilége
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sortilége
(sor-ti-lè-j' ; on prononce l'é comme s'il était marqué d'un accent grave, bien qu'il porte l'accent aigu) s. m.
- Maléfice des sorciers.
Leur secte [des chrétiens] est insensée, impie et sacrilége, Et dans son sacrifice use de sortilége
, Corneille, Poly. I, 3.Le sortilége est bon pour éblouir les sots
, Hauteroche, Esp. follet, I, 1.C'est un sortilége qu'il lui a donné, et vous verrez qu'elle changera de sentiment avant qu'il soit peu
, Molière, Pourc. III, 9.On l'accusait [Luxembourg] d'avoir fait des sortiléges pour faire périr plus d'une personne
, Voltaire, Louis XIV, 26.
HISTORIQUE
XVe s. Tout sujet vassal qui, par convoitise, barat, sortilege et mal engin, machine contre le salut corporel de son roi
, Monstrelet, I, 39.
ÉTYMOLOGIE
Lat. sortilegus, prophétique, de sors, sort, et legere, lire, d'où un substantif fictif sortilegium, prédiction de l'avenir, et, par suite, tout maléfice de sorcellerie.