« subordonné », définition dans le dictionnaire Littré

subordonné

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

subordonné, ée

(sub-or-do-né, née) part. passé de subordonner
  • 1Qui est dans un ordre de dépendance. C'est aux hommes subordonnés à se contraindre ; les rois ne s'y croient pas obligés, Duclos, Œuv. t. II, p. 119.

    Substantivement. Cet homme est dur envers ses subordonnés.

  • 2Il se dit des choses. Il ne faut pas s'imaginer que le ministre [Jurieu] en veuille seulement aux rois ; car son principe n'attaque pas moins toute autre puissance publique, souveraine ou subordonnée, Bossuet, 5e avert. 32. Il y a une prudence humaine qui n'est point contraire à la sagesse évangélique, pourvu qu'elle lui soit subordonnée, Bourdaloue, Instruct. choix d'un état de vie, Exhort. t. II, p. 438. De grands tribunaux subordonnés les uns aux autres, Voltaire, Mœurs, 195. Tout intérêt est chez vous subordonné à la vertu, Voltaire, Lett. d'Alembert, 8 juill. 1765.
  • 3 Terme de grammaire. Proposition subordonnée, celle qui, par la syntaxe, dépend d'une proposition antécédente. Un autre défaut, c'est de construire une suite de propositions successivement subordonnées les unes aux autres, Condillac, Art d'écr. I, 7.

    Substantivement. La subordonnée se lie à la principale…, Condillac, ib. I, 7.