« surcharge », définition dans le dictionnaire Littré

surcharge

Définition dans d'autres dictionnaires :

Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

surcharge

(sur-char-j') s. f.
  • 1Nouvelle charge ajoutée à une autre. Prendre en surcharge. Ce cheval est assez chargé, il ne lui faut pas de surcharge.
  • 2Il se dit des bagages excédant le poids qui est alloué à chaque voyageur. Voire caisse pèse quarante kilogrammes ; vous en avez dix de surcharge.
  • 3 Terme de turf. Surplus de poids imposé aux chevaux qui ont déjà gagné des prix d'une certaine valeur.
  • 4Surcroît d'impôts. Le peuple est désespéré entre la nécessité de payer de peur des exactions, et le danger de payer de peur des surcharges, Montesquieu, Esp. XIII, 18.
  • 5Il se dit d'un excès d'humeurs dans le corps. Ils [les phoques] ont une quantité de sang prodigieuse ; et, comme ils ont aussi une grande surcharge de graisse, ils sont par cette raison d'une nature lourde et pesante, Buffon, Quadrup. t. VI, p. 294.
  • 6 Fig. Ce qui est comparé à un poids inutile. Il n'y a point d'éloquence où il y a surcharge d'idées ; et, sans éloquence, comment peut-on plaire longtemps ? Voltaire, Lett. Thiriot, 28 mars 1738.
  • 7 Fig. Surcroît de peines. Il avait de la peine à subsister, et pour surcharge il lui est venu deux enfants.
  • 8Il se dit des mots écrits sur d'autres mots. Il y a dans cette lettre de change une surcharge.
  • 9 Terme de maçonnerie. Excès de charge donné à un plancher.

    Surcroît d'épaisseur d'un enduit.

    Surélévation d'un mur.

HISTORIQUE

XVIe s. Ce luy fut comme une surcharge de nouvelle frayeur, Amyot, Marius, 84. Qu'il [le peuple] n'est pas seulement tondu, mais qu'il est escorché par mille surcharges et nouveautez auparavant inconues, Lanoue, 12.

ÉTYMOLOGIE

Sur 1, et charge.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

SURCHARGE. Ajoutez :
10Terme du commerce des grains. Sans surcharge, se dit du grain qui n'est pas alourdi par l'humidité.