« volatile », définition dans le dictionnaire Littré

volatile

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

volatile

(vo-la-ti-l') s. m.
  • 1Animal qui vole. Dans une ménagerie De volatiles remplie, La Fontaine, Fabl. III, 12. Je ne suis qu'un volatile, répliqua l'autre [le phénix] ; mais je naquis dans le temps que toutes les bêtes parlaient encore, Voltaire, Princ. de Babyl. III. Celui-ci [le moqueur] est, si l'on en croit Fernandez, Nurenberg et les Américains, le chantre le plus excellent parmi tous les volatiles de l'univers, sans même en excepter le rossignol, Buffon, Ois. t. v, p. 451. Rien de plus admirable que ces légions de volatiles qui, à temps marqué, passent d'un pays dans d'autres très éloignés ; quel instinct les rassemble ? quelle boussole les dirige ? quelle carte leur trace la route ? Bonnet, Contempl. nat. XI, 13.
  • 2Il est souvent féminin, bien que l'Académie ne donne pas ce genre. La volatile échappe à sa tremblante main ; Entre les pieds des dieux elle cherche un asile, La Fontaine, Phil. et Bauc. Mais un fripon d'enfant (cet âge est sans pitié) Prit sa fronde, et d'un coup tua plus d'à moitié La volatile malheureuse, La Fontaine, Fabl. IX, 2.

HISTORIQUE

XIIIe s. E mainte voletille, peisson de mar [mer], Gerard de Ross. p. 320. Quiconques est polaillier à Paris, qui vent polaille et voletille sanz autre regraterie ou sanz autre denrées, Liv. des mét. 178. Ne sans lor char ne voloit vivrs, Ainz en voloit estre mangierres, Tant est delicieus lechierres, Tant ot les volatiles chieres, la Rose, 20365.

XVIe s. Moutons, poulailles, et d'autres volatiles, Paré, XXIV, 6.

ÉTYMOLOGIE

Volatil.