Victor HUGO, auteur cité dans le Littré
HUGO (1802-1885)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme HUGO a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
---|---|---|
Hernani, ou l'Honneur castillan | 39 citations | |
Les chants du crépuscule | 1835 | 92 citations |
Les feuilles d'automne | 1831 | 110 citations |
Les orientales | 1829 | 167 citations |
Les rayons et les ombres | 1841 | 26 citations |
Les voix intérieures | 1837 | 84 citations |
Odes et ballades | 1822 | 282 citations |
Ruy Blas | 1838 | 21 citations |
Quelques citations de Victor HUGO
Voici un tirage aléatoire parmi ses 931 citations dans le Littré.
…Ma tête, fournaise où mon esprit s'allume, Jette le vers d'airain qui bouillonne…
F. d'aut. 1 (fournaise)Sa clameur [de l'Océan], qu'emportaient la brise et la rafale, Incessamment vers Dieu montait plus triomphale.
F. d'aut. 5 (triomphal, ale)Au frais ondin s'unit l'ardente salamandre.
Ballades, 2 (salamandre)Ils ont beau traîner sur les claies Ce Dieu mort dans leur abandon ; Ils ne font couler de ses plaies Qu'un intarissable pardon.
Voix, 5 (claie)Dors, ô fils d'Apollon ; ses lauriers te couronnent ; Dors en paix : les neuf sœurs t'adorent comme un roi ; De leurs chœurs nébuleux les songes t'environnent, La lyre chante auprès de toi.
Odes, IV, 2 (nébuleux, euse)Un œil noir où luisaient des regards de créole.
Orient. 33 (créole)La nature, la mer, le ciel bleu, les étoiles, Tous ces vents pour qui l'âme a toujours quelques voiles…
Crépuscule, 13 (bleu, bleue)Mais la nuit rend aux cieux leurs étoiles, leurs gloires, Candélabres que Dieu pend à leurs voûtes noires.
F. d'Aut. 52 (candélabre)Il faut que le lichen, cette rouille du marbre, De sa lèpre dorée au loin couvre le mur.
Voix intér. à l'Arc de triomphe (lèpre)… Vis sans cœur, sans pensée et sans foi ; Vis pour l'or, chose vile, et l'orgueil, chose vaine.
Voix intér. XIX. (chose)Si l'on vous dit que l'art et que la poésie, C'est un flux éternel de banale ambroisie.
F. d'aut. 3 (banal, ale)Il faut au sultan des sultanes, Il faut des perles au poignard.
Orient. 12 (sultane [1])Chandelier de fer, que la brume estompe.
les Rayons et les Ombres. (estomper)Je m'étais endormi la nuit près de la grève ; Un vent frais m'éveilla, je sortis de mon rêve, J'ouvris les yeux, je vis l'étoile du matin.
Stella. (matin)Ne vous effrayez pas, douce mère inquiète, Dont la bonté partout dans la maison s'émiette.
Voix, 25 (émietter)Osez-vous bien, fils de Satan ? Nous osons, dit le capitan.
Orient. Ch. du pirate. (satan)On vit dans ce chaos fétide [de la révolution] Naître de l'hydre régicide, Un despote…
Odes, I, 11 (fétide)Certe on peut parler de la sorte, Quand c'est au canon qu'on répond,
Orient. 35 (certes)Qui peut savoir combien toute douleur s'émousse, Et combien sur la terre un jour d'herbe qui pousse Efface de tombeaux ?
F. d'automne, 6 (émousser [1])Et l'on peut distinguer bien des choses passées Dans ces plis de mon front que creusent mes pensées.
F. d'aut. I (pli)