François, duc de LA ROCHEFOUCAULD, auteur cité dans le Littré
LA ROCHEFOUCAULD (1613-1680)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LA ROCHEFOUCAULD a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Maximes et Réflexions morales | 1664, 1678 | 194 citations |
| Mémoires | 1662 | 54 citations |
| Portrait | 1659 | 16 citations |
Quelques citations de François, duc de LA ROCHEFOUCAULD
Voici un tirage aléatoire parmi ses 335 citations dans le Littré.
La vie est bonne en soi et le plus grand bien du monde, mais le plus mal ménagé.
Max. au mot Vie. (vie [1])J'ai le teint brun, mais assez uni, le front élevé.
Portrait. (brun, brune)C'est une grande folie de vouloir être sage tout seul.
Réfl. mor. n° 231 (seul, eule)Il y a des hommes qui s'exposent volontiers au commencement d'une action, et qui se relâchent et se rebutent par sa durée.
Réfl. mor. n° 215 (relâcher)La reine ne me témoigna pas désirer rien de moi de plus que ce que j'avais fait.
Mém. 13 (témoigner)On n'est jamais si heureux ni si malheureux qu'on se l'imagine.
Max. 49 (malheureux, euse)La folie nous suit dans tous les temps de la vie ; si quelqu'un paraît sage, c'est seulement parce que ses folies sont proportionnées à son âge et à sa fortune.
Réfl. mor. n° 207 (folie [1])Quelque découverte que l'on ait faite dans le pays de l'amour-propre, il y reste encore bien des terres inconnues.
Réflex. 3 (pays)Tous ceux qui s'acquittent des devoirs de la reconnaissance, ne peuvent pas pour cela se flatter d'être reconnaissants.
Max. 224 (reconnaissant, ante)La reine employa des persuasions très puissantes, à savoir des larmes et des paroles assez tendres.
Mém. 51 (persuasion)Il [mon nez] n'est ni camus, ni aquilin, ni gros.
Portrait. (camus, camuse)Nous sommes si préoccupés en notre faveur, que ce que nous prenons souvent pour des vertus n'est, en effet, qu'un nombre de vices qui leur ressemblent…
Prem. pens. n° 56 (préoccupé, ée)On m'a dit autrefois que j'avais un peu trop de menton : je viens de me regarder dans le miroir, pour savoir ce qui en est ; et je ne sais pas trop bien qu'en juger.
Portr. (menton)Dans l'amour, la tromperie va presque toujours plus loin que la méfiance.
Première pens. 114 (tromperie)Le peuple ferma les boutiques, tendit les chaînes par les rues, et fit des barricades.
Mém. 31 (chaîne)Il s'en faut bien que nous connaissions toutes nos volontés.
Réfl. mor. n° 293 (volonté)Quoique le cardinal [Mazarin] fût conservé, il ne laissa pas de se plaindre aux princes qu'il avait été subhasté, et qu'il lui fallait restituer ses malles et habits et ses livres vendus par arrêt du parlement.
Mém. 68 (subhaster)On est d'ordinaire plus médisant par vanité que par malice.
Max. 483 (médisant, ante)Nous nous plaignons quelquefois légèrement de nos amis, pour justifier par avance notre légèreté.
Réflex. mor. 179 (légèrement)Dans les premières passions les femmes aiment l'amant ; dans les autres elles aiment l'amour.
Max. 471 (passion)