Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ, auteur cité dans le Littré
SÉVIGNÉ (1626-1696)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SÉVIGNÉ a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres (1646-1696) | 1725 | 9680 citations |
Quelques citations de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 9700 citations dans le Littré.
Elle [une religieuse] sort quand elle veut ; mais elle ne le veut guère, parce qu'elle a principalement dans la tête de vouloir aller en paradis.
322 (vouloir [1])Habillée du bel air, avec de petits bonnets à double carillon.
282 (carillon)Ne croyez point que ce soit chose possible que de vaquer à nos deux commerces et à tous les paris de traverse qui arrivent chaque jour.
à Mme de Grignan, 1er avr. 1689 (pari)Cela sent bien le fagot.
521 (fagot)Vous aurez vu sans doute l'édit par lequel le roi révoque celui de Nantes ; rien n'est si beau que tout ce qu'il contient, et jamais aucun roi n'a fait et ne fera rien de plus mémorable.
à Bussy, 28 oct. 1685 (révoquer)M. de Vence me rend des soins très obligeants.
22 avr. 1672 (soin)M. de Longueville… ouvre la barrière derrière quoi ils étaient retranchés [les Hollandais], et tue le premier qui se trouve sous sa main.
3 juill. 1672 (quoi)Voilà des lettres de votre enfant ; il vient de descendre la tranchée ; Monseigneur y est tous les jours.
Lett. Jour de la Toussaint 1688 (descendre)Partout où il a passé ç'a été des clameurs [cris de douleur].
211 (clameur)Il eût fallu éviter de lui écrire [au maréchal d'Estrées, pour ne pas lui donner le monseigneur] ; car de cette manière on n'offense pas sa gloire ou celle de son ami.
26 mai 1681 (offenser)Vous seule pouvez faire la joie et la douleur de ma vie ; je ne connais que vous, et hors de vous tout est loin de moi ; la raison me rapproche plusieurs choses, mais mon cœur n'en connaît qu'une.
à Mme de Grignan, 18 mars 1671 (rapprocher)Il [M. de Marsillac] remplit parfaitement le personnage du meilleur fils qui fut jamais.
5 avr. 1680 (personnage)Mais que pensez-vous qu'on voit chez moi ? des Provençaux ; ils m'ont tartufiée.
110 (tartufier)[Aux états de Bretagne] On mange à deux tables dans le même lieu… monsieur en tient une et madame une autre.
73 (madame)Ce bâton [de maréchal] qui fait la récompense de tous les autres services.
8 janv. 1683 (récompense)Je suis assurée que deux ou trois mois vous ont quelquefois défiguré vos dragons… que vous ne les avez pas reconnus.
ib. (dragon)Je lui [à son fils, Charles de Sévigné] mande de venir ici, je voudrais le marier à une petite fille qui est un peu juive de son estoc, mais les millions nous paraissent de bonne maison.
Lett. 13 oct. 1675 (estoc)Le Maimbourg [auteur de l'Histoire des Iconoclastes] est impertinent ; il y a toujours dans ses ouvrages la marque de l'ouvrier ; la belle pensée de faire punir un Turc, parce qu'il n'a pas salué l'image de la Vierge !
13 sept. 1677 (impertinent, ente)Personne ne peut la gouverner [Mme de Vaubrun, dans le chagrin de la perte de son mari], et l'on craint tout de bon que son esprit ne se tourne.
4 sept. 1675 (tourner)Elle venait d'être coupée [d'avoir les cheveux coupés].
44 (coupé, ée [1])