Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ, auteur cité dans le Littré
SÉVIGNÉ (1626-1696)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SÉVIGNÉ a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres (1646-1696) | 1725 | 9680 citations |
Quelques citations de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 9700 citations dans le Littré.
Il [Fouquet] nous a saluées, et a pris cette mine riante que vous connaissez.
27 nov. 1664 (riant, ante)Vous avez un ami riche qui vous donne des repas ; ménagez bien cette bonne fortune.
1er août 1685 (ménager [1])Je hais bien les affaires, je trouve qu'elles nous gourmandent beaucoup, et nous font aller, et venir, et tourner à leur fantaisie.
422 (tourner)Ce qui embarrasse fort mon abbé, la Mousse et mes gens, c'est qu'il n'y a point de remède à mon chagrin.
16 sept. 1671 (remède)L'amitié que j'ai pour vous porte bien des peines et des amertumes avec elle.
à Mme de Grignan, 7 août 1675 (porter [1])Tous ses sentiments [du jeune marquis de Grignan] sont tout neufs, toutes ses paroles ont leur force, la vérité règne dans tout ce qu'il dit.
4 janv. 1690 (neuf, euve [2])Le reste ne lui tenait plus au cœur.
216 (cœur)Soit par le sang échauffé et subtilisé, soit par la poitrine, vous devez toujours craindre le desséchement.
à Mme de Grignan, 4 août 1677 (subtilisé, ée)Dieu le conserve, il faut toujours en revenir là.
555 (revenir)Vous avez grand'raison de ne pouvoir vous représenter Mme de Coulanges à l'agonie, et M. de Coulanges dans la douleur : je ne le croirais pas, si je ne l'avais vu ; une vivacité morte, une gaieté pleurante, ce sont des prodiges.
21 oct. 1676 (mort, orte [1])Vous avez des fruits que je dévore déjà par avance, j'en mangerai l'année qui vient, si je ne meurs entre ci et là.
83 (ci)L'honnêteté, la douceur, une superficie de confiance, la causerie.
6 nov. 1680 (superficie)Je voudrais que vous et M. de Grignan eussiez pu voir l'admiration naturelle dont il [Faucher] fut surpris [en voyant le portrait de Mme de Grignan].
4 sept. 1675 (surprendre)Nous sommes tous si généreux et si bons amis, qu'il ne me paraît pas au pouvoir de l'inconstante fortune de nous faire changer d'avis.
à Guitaut, 9 fév. 1683 (pouvoir [2])Ils ne marchandent point à dire que Dieu dispose des créatures.
440 (marchander)Vous êtes toujours trop regrettée et tendrement souhaitée dans cette petite chambre ; le café y marche tous les matins.
11 oct. 1688 (marcher [1])Le peu d'émotion qu'il eut de sa contusion.
492 (émotion)J'y trouve encore quelque amusement.
62 (amusement)Tout le monde croit que l'étoile [le crédit] de Quanto [Mme de Montespan] pâlit.
310 (étoile)Comme il causait en famille, on le vint avertir.
295 (famille)