Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ, auteur cité dans le Littré
SÉVIGNÉ (1626-1696)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SÉVIGNÉ a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres (1646-1696) | 1725 | 9680 citations |
Quelques citations de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 9700 citations dans le Littré.
Vous êtes bien heureuse, ma chère nièce, d'avoir fait une si bonne rencontre [un gouverneur pour son fils] ; c'est une marchandise qu'on ne trouve pas bien aisément.
à Mme de Dalet, 31 oct. 1692 (marchandise)M. de Soubise l'a remercié de cet honneur, et a demandé seulement qu'il fût fait mention sur les registres de l'ordre, et de l'offre [de l'ordre] et du refus, pour des raisons de famille.
490 (mention)Votre intendant jure qu'on ne peut pas faire une meilleure chère, ni plus grande, ni plus polie.
17 mai, 1680 (poli, ie)D'Hacqueville est revenu de poignarder la maréchale de Grammont [lui annoncer la mort de son fils].
15 déc. 1673 (revenir)Je ne suis point en peine que vous ne fassiez tout ce qui sera nécessaire pour nous empêcher de tomber dans le panneau.
13 août 1687 (peine)Je me console des inquiétudes qui viennent brouiller la joie de vous voir bientôt à Paris, par la crainte que j'aurais de quelque accident imprévu, si cette joie était toute pure et toute brillante ; je me la laisse donc obscurcir, afin qu'à la faveur de quelques tribulations je puisse en approcher avec plus de sûreté.
6 oct. 1680 (obscurcir)Ils [les amis de Mme de Grignan, dans un procès] veulent qu'on mette néant sur la requête, qu'on la mette au greffe, et que cela tienne lieu d'un arrêt qui décide tout.
16 mars 1689 (requête [1])C'est assez qu'elle vous ait vue pour me la faire courir.
111 (courir)D'où sais-tu qu'ils sont brouillés ? Je crois que j'en suis brouillée avec le coadjuteur.
222 (brouillé, ée)Je continue à vous conjurer, ma très chère, de décider en ma faveur, et de ne plus balancer à faire un voyage que vous m'avez promis, et qu'en vérité vous me devez un peu ; je ne suis pas seule à trouver que vous marchandez beaucoup à me faire ce plaisir.
21 oct. 1676 (marchander)J'avais une véritable envie de le voir, et de lui conter la bonne vie que nous avions faite à Langlar.
364 (vie [1])Elle [Mme de la Fayette] est trop malade, il n'y a point de raison.
4 janv. 1690 (raison)Il me semble que je ne suis plus à portée de rien.
427 (portée)On ne peut rien de plus plaisant que ce que vous dites.
288 (pouvoir [1])Je vous assure que personne du monde n'en apprendra rien par nous, que vous ne nous en donniez la liberté.
11 sept. 1680 (liberté)Laissons mûrir le dessein de ce voyage de traverse comme une opinion probable dans Pascal.
23 avr. 1690 (mûrir)M. de Grignan devrait partir sans attendre qu'il ait fait son cérémonial pour l'arrivée de M. de Vendôme.
463 (cérémonial [2])Votre intendant jure qu'on ne peut pas faire une meilleure chère, ni plus grande, ni plus polie.
427 (chère)Il a fort égayé la tristesse du voyage.
424 (égayer [1])Mme de Richelieu me parut abattue… les fatigues de la cour ont rabaissé son caquet ; son moulin me parut en chômage.
110 (moulin)