Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ, auteur cité dans le Littré
SÉVIGNÉ (1626-1696)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SÉVIGNÉ a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres (1646-1696) | 1725 | 9680 citations |
Quelques citations de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 9700 citations dans le Littré.
Ne connaissons-nous pas une princesse qui se dépêcha de marier son amant, afin qu'elle n'eût plus envie de l'épouser, et qu'il n'en fût plus aucune question ?
30 juin 1680 (question)Vous lui ferez une fort bonne mine.
322 (mine [1])C'est aujourd'hui l'acte du pauvre abbé : quelle folie ! on s'en va disputer contre lui, le tourmenter, le pointiller ; il faut qu'il réponde à tout.
128 (répondre)Adieu, monsieur, vous aviez bien mauvaise opinion de mon amitié… je suis affligée qu'on m'ait laissée si négligemment dans cette léthargie.
Lett. à Guitaut, Mardi gras, 1680 (léthargie)Les pluies ont été et sont encore si excessives, qu'il y aurait eu de la folie à se hasarder.
13 (hasarder)Si j'avais trouvé cette juste comparaison…, vous me loueriez par-dessus les nues.
4 août 1580 (nue)Si notre Comtat eût été sur cette vie [du nouveau pape], il nous aurait duré plus longtemps.
27 nov. 1689 (sur [1])La Puy du Fou ne fait pas ce qu'elle pourrait faire… elle bobillonne et pleure et ne résout rien.
19 août 1675 (bobillonner)Les chèvrefeuilles ne m'entêtent point.
144 (entêter)J'ai appris que feu Saint-Luc mettait monseigneur à tous les maréchaux de France… cela donne la loi aux autres, et ce n'est plus la mode d'y marchander, quand on fait tant de leur écrire.
21 août 1675 (marchander)Le roi a regretté cette perte [de Condé], et a remis, pour faire plaisir à ce prince, M. le prince de Conti en ses bonnes grâces.
15 janv. 1687 (remettre)Voilà l'homme à qui nous avons affaire ; voilà ce duc dans le démêlement des plus grandes affaires ; le voilà qui vous ôte votre cher Avignon.
591 (démêlement)La parfaite tendresse que j'ai pour vous et pour tout ce qui vous touche à dix lieues à la ronde.
14 fév. 1685 (lieue)Où va-t-on prendre que des eaux qui ne font qu'ouvrir, soient propres à rajuster et à resserrer ce qui est relâché et insensible ?
28 sept. 1689 (ouvrir)Je serais bien fâchée, ma chère enfant, d'être capable de faire ce que je fais pour avoir de l'argent de reste, je craindrais l'avarice qui est ma bête.
567 (reste)Vous me dites que je suis en peine de votre maigreur : je vous l'avoue ; c'est qu'elle parle et dit votre mauvaise santé.
3. juill. 1677 (parler [1])Je n'ai pu soutenir la douche, j'en suis fâchée, car j'aime à suer ; mais j'en suis trop étouffée et trop étourdie.
Lett. 22 sept. 1677 (étourdi, ie [1])Mais, ma chère enfant, soutenez un peu votre cœur contre ce voyage, qui n'a point d'autre nom présentement.
524 (soutenir)Je veux parler aussi de Mme la duchesse de la Vallière : la pauvre personne a tiré jusqu'à la lie de tout, elle n'a pas voulu perdre un adieu ni une larme.
au comte de Guitaut, avril 1674 (lie [1])On se trouvera toujours fort bien de notre ami [Corbinelli], à quelque sauce qu'on le mette.
20 oct. 1682 (sauce)