Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ, auteur cité dans le Littré
SÉVIGNÉ (1626-1696)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SÉVIGNÉ a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres (1646-1696) | 1725 | 9680 citations |
Quelques citations de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 9700 citations dans le Littré.
Le voilà donc mort, ce grand ministre [Louvois], cet homme si considérable, qui tenait une si grande place.
Lett à de Coulanges, 26 juillet 1691 (tenir)La furie de votre sang, qui vous a fait si souvent du ravage, m'empêche de rire quand il se jette ainsi dans votre gorge.
8 oct. 1684 (jeter)Nous avons ces réponses sur le cœur.
234 (cœur)Je voudrais au moins avoir été derrière la tapisserie.
50 (tapisserie)Je vous aimerai et vous adorerai toute ma vie ; il n'y a que ce mot qui puisse remplir l'idée que j'ai de votre extraordinaire mérite.
à Mlle de Scudéry, 11 sept. 1684 (remplir)Son mariage [de M. d'Oppède] a été renoué, après avoir été rudement ébranlé.
5 févr. 1674 (renouer)Jamais on n'a laissé mourir de faim une pauvre femme [comme on vous a laissée mourir].
21 (faim)Il y a de certaines douleurs dont on ne doit point se consoler.
219 (consoler)Je suis si bien aujourd'hui, que je crois que je prendrai le parti qu'ils me conseillent, qui est de mépriser ma jambe [malade], et de ne la point questionner à tout moment.
1er juill. 1685 (mépriser)J'ai transi de vous voir passer de nuit cette montagne [Tarare] que l'on ne passe jamais qu'entre deux soleils et en litière ; je ne m'étonne pas si vos parties nobles ont été si culbutées.
21 (culbuter)[Chez la Dauphine] parmi cette envie de dire toujours tout ce qui peut plaire, il y a bien de l'esprit et de la dignité.
28 févr. 1680 (parmi [1])Il s'en moquait à bride abattue.
44 (bride)Toutes les rivières sont débordées ; tous les grands chemins sont noyés ; toutes les ornières cachées ; on peut fort bien verser dans tous les gués.
13 (noyé, ée)Adieu, monsieur, adieu, madame ; parlez-moi de votre joie, et si elle vous a coûté bien des craintes ; on ne les a guère toutes pures [les joies].
à Guitaut, 26 mai 1681 (pur, ure)Vous croyez, ma chère enfant, sur ce que je vous ai dit que vous aviez trop d'esprit, que je vais disant une sottise dont vous m'accusâtes à Paris, qui est de dire, comme une buse, ma fille est malade parce qu'elle a trop d'esprit ; je ne dis pas de ces fadaises-là.
427 (buse [1])Il y a si peu de vraisemblance à cette conduite, qu'elle ne doit être regardée que comme un aveuglement.
1er août 1685 (vraisemblance)De mémoire d'homme on n'a point vu de temps si vilain.
157 (mémoire [1])Les affaires de Rome ne vont pas trop bien… on a envoyé par l'ordinaire les termes que l'on a choisis, et je doute qu'on s'en contente.
septembre 1690 (terme)Devinez-la ; je vous le donne en trois.
9 (donner)Mme de la Fayette doit être parfaitement contente d'avoir mis son fils dans une si grande et honorable alliance.
28 déc. 1689 (mettre)