Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ, auteur cité dans le Littré
SÉVIGNÉ (1626-1696)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SÉVIGNÉ a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres (1646-1696) | 1725 | 9680 citations |
Quelques citations de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 9700 citations dans le Littré.
C'était la veille et le jour de Saint-Jean ; il y avait plus de trente fagots… mais c'étaient des feux à profit de ménage, nous nous y chauffions tous [le temps était très froid].
26 juin 1680 (profit)Il est certain que M. de Turenne est mal avec M. de Louvois ; mais cela n'éclate point ; et, tant qu'il sera bien avec M. Colbert, ce sera une affaire sourde.
29 déc. 1673 (sourd, sourde)Elle mena la parole si bien, si vigoureusement, si capablement, qu'il [le chevalier de Grignan] en fut ravi pour une demi-heure.
13 déc. 1688 (parole)On avance dans un temps auquel on aspire… on est libérale des jours, on les jette à qui en veut.
10 janv. 1689 (jeter)Elles m'ont donné l'achèvement d'une joie parfaite.
100 (achèvement)Je vous dirai que nous regardons la fatigue de venir par les chaleurs et par la diligence comme une chose terrible, et qui pourrait vous faire malade.
8 juill. 1676 (malade)M. de Molac ni les madames qui me font tant d'honnêtetés, ne me consolent point de n'être pas dans mes bois.
17 mai 1680 (madame)Le chancelier [Séguier] se meurt ; il a renvoyé les sceaux au roi par le duc de Coislin.
114 (sceau)La vie est cruellement mêlée d'absinthe.
120 (absinthe)Ils [M. de Chaulnes et sa femme] savaient fort bien prendre sur eux-mêmes pour soutenir les grandes places où Dieu les a destinés.
3 févr. 1695 (où)Je vous rendrais vos paroles, et ma lettre ne serait que l'écho de la vôtre, parce que je suis assez heureuse pour penser comme vous dans cette occasion.
à Moulceau, 6 janv. 1687 (rendre)À certains endroits vous jetterez le livre [du P. Maimbourg] par la place.
1er déc. 1675 (place)Pour M. et Mme de Coulanges, monsieur l'abbé… c'est un cri pour me prier de parler d'eux ; mais je ne suis pas toujours en humeur de faire des litanies [liste des noms].
125 (litanies)Ce serait aller sur les droits de ma fille.
2 (droit [3])Nous ne nous perdons point, de notre race ; nos liens s'allongent quelquefois, mais ils ne se rompent jamais.
à Bussy, 6 juill. 1670 (perdre)Père et mère, navrés de douleur sur la dépense…, maudissant l'heure et le jour de son mariage.
25 oct. 1679 (navré, ée)Je suis dehors, faite comme un loup-garou.
231 (fait, aite [1])Il [le coadjuteur] me pria de lui prêter mon portrait, c'est-à-dire le vôtre… je le refusai rabutinement.
à Mme de Grignan, 9 sept. 1675 (rabutinement)Elle [la Dauphine] en tend et comprend facilement toutes choses ; elle est naturelle, et non plus embarrassée ni étonnée que si elle était née au milieu du Louvre.
29 mars 1680 (naturel, elle)Le maréchal [de Bellefonds] ne résista pas [aux représentations du roi], et le voilà remis à sa place [de premier maître de l'hôtel].
13 janv. 1672 (remis, ise)