« amorti », définition dans le dictionnaire Littré

amorti

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

amorti, ie

(a-mor-ti, tie) part. passé.
  • Balle amortie. Le coup amorti par les vêtements. Haines amorties par le temps. L'inimitié qui règne entre nos deux partis N'y rend pas de l'honneur tous les droits amortis, Corneille, Sertor. III, 2. Hélas ! il consultait de mettre bas les armes ; Et déjà son courroux était presque amorti, Rotrou, Antig. III, 7. Et jurant que la flamme est du tout amortie, Régnier, Élég. II. Les passions amorties dégradent les hommes extraordinaires, Diderot, Pens. phil. 9. Quand la fougue de la jeunesse sera amortie, Voltaire, Ingénu, 13. Quand de nos jeunes ans l'éclat est amorti, Molière, Mis. III, 5. Je vois de votre teint les roses amorties, Molière, Psych. IV, 3.