« brigandage », définition dans le dictionnaire Littré

brigandage

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

brigandage

(bri-gan-da-j') s. m.
  • 1Volerie à main armée. Tu céderas ou tomberas sous ce vainqueur, Alger, riche des dépouilles de la chrétienté… nous verrons la fin de tes brigandages… et la navigation va être assurée par les armes de Louis, Bossuet, Marie-Thér.

    Volerie en général. Vous êtes pilier né de tous les lansquenets Qui sont pour la jeunesse autant de trébuchets ; Un bois plein de voleurs est un plus sûr passage ; Dans ces lieux jour et nuit ce n'est que brigandage, Regnard, Joueur, I, 7.

  • 2 Par extension, concussion, exaction, déprédation. Une compagnie qui, dans son administration indienne, n'a subsisté que d'un secret brigandage, Voltaire, Louis XV, 35. La régie était un chaos, l'ignorance extrême, le brigandage au comble, Voltaire, Louis XIV, 4.

HISTORIQUE

XVe s. Les brigandaiges de Dangier, Orléans, Ball. 86.

XVIe s. Ce que les barbares jadiz appelloyent proesses, maintenant nous appellons briguanderies et meschancetez, Rabelais, Gar. I, 46. Les Hespagnolz estimoient encore lors, que c'estoit une belle chose que vivre de brigandage, Amyot, Marius, 7. Brigandages, larcins et tout ce que la nuit Renferme de mauvais quand le soleil ne luit, Ronsard, Le bocage royal, 1re partie, à lui-même.

ÉTYMOLOGIE

Brigand.