« messer », définition dans le dictionnaire Littré

messer

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

messer

(mè-sêr) s. m.
  • Vieux mot qui signifie messire, et qui n'a guère été d'usage que dans le style marotique. Notre messer, n'en déplaise à ***, n'est pas de ceux-là, Guez de Balzac, liv. VI, lett. 5. L'âne à messer Lion fit office de cor, La Fontaine, Fabl. II, 19. Je devais par la royauté Avoir commencé mon ouvrage : à la voir d'un certain côté, Messer Gaster en est l'image, La Fontaine, ib. III, 2. Messer loup attendait chape-chute à la porte, La Fontaine, ib. IV, 16.

HISTORIQUE

XVIe s. Faisant le messer à tout le reste, encore que sa gibeciere fust fort mal en point, Yver, p. 630. Quoy qu'il contreface de l'ingenieux ou du magnifique messer de Venise, Dial. de Tahureau, p. 98, dans LACURNE. La case monstre le messer, Cotgrave † Le gouverneur d'icelle [île] estoit messer gaster, premier maistre es arts de ce monde, Rabelais, IV, 67.

ÉTYMOLOGIE

Ital. messere ; le même que le français messire.