« olivier », définition dans le dictionnaire Littré

olivier

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olivier

(o-li-vié ; l'r ne se prononce et ne se lie jamais ; au pluriel, l's se lie : des o-li-vié-z en fleurs) s. m.
  • 1Arbre toujours vert qui porte les olives. Elle [la colombe] revint à lui [Noé] sur le soir, portant dans son bec un rameau d'olivier dont les feuilles étaient toutes vertes, Sacy, Bible, Genèse, VIII, 11. L'olivier fut transporté de l'Égypte dans l'Attique, Barthélemy, Anach. Introd. part. 1. Toute espèce de terre, pourvu qu'elle ne soit pas marécageuse, convient à l'olivier, Genlis, Maison rust. t. III, p. 255, dans POUGENS. L'olivier joint l'avantage de multiplier par toutes les voies possibles ; la meilleure est celle qu'on pratique le moins, c'est-à-dire le semis de noyaux, Genlis, ib.

    Une branche d'olivier était le symbole des suppliants et de ceux qui demandaient la trêve ou la paix. Il a présenté un rameau d'olivier comme suppliant, Fénelon, Tél. XX. Cet insolent guerrier Portant entre ses mains le glaive et l'olivier, Voltaire, Fanat. I, 3.

    Mont des Oliviers, ou Jardin des Olives, lieu où Jésus fut pris pour être conduit chez Pilate.

    L'olivier sauvage. Pour garder la succession et la continuité, il falloit que ce nouveau peuple [les gentils] fût enté, pour ainsi dire, sur le premier, et, comme dit saint Paul, l'olivier sauvage sur le franc olivier, afin de participer à sa bonne séve, Bossuet, Hist. II, 7.

  • 2Olivier nain, la camelée.

HISTORIQUE

XIIe s. Desor un pin, de joste un olivier, Ronc. p. 6.

XIIIe s. Li empereres i vint, et se loga desor les oliviers, H. de Valenciennes, XXXVI.

XVIe s. Il ordonna que qui voudroit planter en son fond un figuier ou un olivier, le feist à neuf pieds de celuy de son voisin, Amyot, Solon, 47.

ÉTYMOLOGIE

Olive ; provenç. oliver.