« quiétude », définition dans le dictionnaire Littré

quiétude

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quiétude

(kui-ié-tu-d' ; l'Académie, ne disant rien, paraît indiquer que l'on doit prononcer ki-ietu-d' ; mais l'usage le plus général est pour kui-iétu-d') s. f.
  • 1Tranquillité mêlée de douceur. Mais qui pourrait dire quelle fut en cette rencontre la quiétude ou la modestie de notre héros ? Patru, dans BOUHOURS. La consolation D'avoir fait de ses biens la distribution Répand au fond du cœur un repos sympathique, Certaine quiétude et douce et balsamique, Regnard, Légat. IV, 6. Vos bontés ajoutent infiniment à la quiétude de ma douce retraite, Voltaire, Lett. Richelieu, 8 juin 1772.

    En mauvaise part. Nos corrections et nos instructions portent tout jours le caractère mou et paisible de l'insensibilité et de la quiétude de notre âme, Massillon, Conférences, Zèle contre les vices. On arrive à cet état d'indifférence, à cette quiétude indolente dont on aurait rougi quelques années auparavant, Buffon, Nature des anim.

  • 2Particulièrement, dans le langage mystique, tranquillité, repos. Oraison de quiétude Qu'est-ce qu'un quiétiste ? c'est une âme abandonnée à d'étranges déréglements sous le manteau de l'oraison de quiétude, J. Bruslé, Lucien en belle humeur, t. I, p. 285, dans POUGENS.

ÉTYMOLOGIE

Lat. quietudinem, de quietus, quiet.