« souris », définition dans le dictionnaire Littré
souris
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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
souris [1]
(sou-ri ; l's se lie : un sou-ri-z'agréable ; cependant au XVIIe siècle, Chifflet, Gramm. p. 216, note que l's ne se lie pas) s. m.
- Même sens que sourire.
Quand d'un souris amer me coupant la parole…
, Corneille, Sophon. v, 8.Une bouche, des yeux, un souris fin et tendre
, Hauteroche, Bourg. de qual. III, 6.L'Amour, essuyant ses larmes, fit un souris malin et moqueur
, Fénelon, Tél. VII.A-t-elle quelque bon mot à débiter, elle l'assaisonne d'un souris malin et plein de charmes, qui lui donne un nouveau prix
, Lesage, Gil Bl. III, 6.Le souris est une marque de bienveillance, d'applaudissement et de satisfaction intérieure ; c'est aussi une façon d'exprimer le mépris et la moquerie ; mais, dans ce souris malin, on serre davantage les lèvres l'une contre l'autre, par un mouvement de la lèvre inférieure
, Buffon, Hist. nat. hom. Œuvr. t. IV, p. 298.Je ne sais si vous connaissez un certain souris passager, compagnon du désespoir ; je le voyais de temps en temps sur ses lèvres
, Diderot, Lett. à Mlle Voland, 1er déc. 1765.
HISTORIQUE
XVIe s. Se deffendre des oppositions d'aultruy par un mouvement de teste, un soubris ou un silence
, Montaigne, IV, 54.
ÉTYMOLOGIE
Sourire 1.