« trépignement », définition dans le dictionnaire Littré
trépignement
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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
trépignement
(tré-pi-gne-man) s. m.
- Action de trépigner.
Ce mouvement fit une commotion, et causa un trépignement dans la grand'chambre, qui fut entendu dans la quatrième
, Retz, Mém. t. II, liv. III, p. 124, dans POUGENS.L'antiquité appelait augures les bons et les mauvais présages qu'elle prenait du vol, du cri et du trépignement des oiseaux
, J. B. Thiers, Superstit. ch. 17.Quand par hasard il se trouve quelque air un peu sautillant [à l'Opéra], c'est un trépignement universel [parmi les spectateurs]
, Rousseau, Hél. II, 23.C'était aux hommes de cette affreuse époque [la terreur] qu'il appartenait de s'écrier dans le trépignement digne d'un tel langage : Grand Dieu, qu'un tyran est dur à abattre !
Villemain, Souven. contemp. les Cent-Jours, 16.
HISTORIQUE
XVIe s. Le trepignement qui se faisoit en la chambre [lors de l'assassinat du duc de Guise] fut oui de tout le conseil
, D'Aubigné, Hist. III, 152. Le sain-foin hait la morsure et le trepignement des bestes
, De Serres, 273. Nous nous sentons plus esmus des trepignements, jeux et niaiseries pueriles de nos enfants, que nous ne faisons aprez de leurs actions toutes formées
, Montaigne, II, 71.