« volerie.2 », définition dans le dictionnaire Littré

volerie

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

volerie [2]

(vo-le-rie) s. f.
  • Larcin, pillerie. De là vient que les voleries publiques sont des habiletés, et que prendre des provinces injustement s'appelle faire des conquêtes, La Rochefoucauld, Prem. pens. 59. Un continuel malheur et un continuel bonheur [au jeu] n'est pas une chose naturelle ; il n'y a pas longtemps qu'on m'avoua le fredon [trois cartes semblables à certains jeux] ; vous souvient-il de cette volerie ? Sévigné, 30 mars 1672. Que prétendez-vous, ô pécheur, dans ces plaisirs que vous recherchez, dans ces biens que vous amassez par des voleries ? Bossuet, 4 vêture, 1. Toutes les voleries qu'on peut faire dans une maison en quinze ans, Genlis, Théât. d'éduc. March. de modes. sc. 9.

    Fig. C'est ainsi que toute la vie N'est qu'un cercle de volerie, Lamotte, Fabl. I, 2.

HISTORIQUE

XVIe s. Il [le roi de Portugal, assignant aux Juifs bannis trois ports de passage], esperoit, que… la difficulté de se commettre, comme leurs compaignons, à la volerie des mariniers…, Montaigne, I, 298. Nous avons veu, de nostre temps… des hommes de maison convaincus de plusieurs horribles voleries, Montaigne, II, 72. Ils le convierent à quelques volleries sur les chemins, D'Aubigné, Hist. II, 346.

ÉTYMOLOGIE

Voleur 2 ; wallon, volreie.