Olivier DE SERRES, auteur cité dans le Littré
DE SERRES (1539 -1619)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DE SERRES a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Théâtre d'agriculture et mesnage des champs | 1605 | 1860 citations |
Quelques citations de Olivier DE SERRES
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1873 citations dans le Littré.
Celier pour les cuves, tinnes et pressoirs.
20 (tine)Les balieures de la maison, cossats, troncs de choux, et autres reliefs du jardin.
21 (balayure)Contre la toux, prendre au matin une once et demie de sape de coin ; qui se fait sans sucre, ni miel, en bouillant le jus exprimé de coins.
909 (sapa)La volaille descharge sa colere sur le plus precieux des jardinages, quand elle y peut atteindre et a moien de se desemprisonner du poulailler.
351 (désemprisonner)On mesure la terre par portions : arpents, asnées, journaux, sesterées, acres, couples-de-bœuf.
10 (ânée)Aux truffes, nous accouplerons les mousserons, potirons ou boulets, pour cueillir en nostre jardin ces fruits passagers et volontaires.
563 (mousseron)Les grosses et menues pensées, outre le nom qu'elles ont de commun avec les violetes, par d'aucuns appellées violetes d'automne.
573 (pensée [2])Au quel poinct se rendra l'arbre, quand par le temperement des branches costieres [placées de côté], aura esté retenu de verser hors, resistant aux vents.
639 (côtier, ière)Ces matieres servent à fortifier les gencives et à les incarner, estans descharnées, pour l'assurance des dents.
915 (incarner)Tirer souvent du vin de la cuve par la guille ou espine, pour, en le tastant d'heure à autre, prendre avis du terme de le viner [faire prendre couleur et qualité].
215 (viner)Pied d'alouette, basilic et autres menues herbes.
536 (pied)Des escrevisses vifs.
726 (écrevisse)Les rusches avec les abeilles dedans seront portées par des hommes, non au col, ains avec un brancas.
438 (brancard)Faudra en outre lui broier le ventre [à une bête tuée] avec un gros baston rond, que deux hommes tiendront, de chascun costé, pour lui faire amollir la peau, et que le sang se descaille pour sortir.
979 (décailler)Le naturel de la chevaline et de la muletaille est, qu'estans bien traictées au soir et repaissans à la disnée, d'employer le reste du jour au labourage, comme en voiageant.
85 (chevaline)Les artusons, mittes, vermisseaux et autres bestioles ne mordront aux fourmages, si on les frotte avec de la lie molle de bon vin.
289 (artison)Asse-fetide.
914 (assa)L'assemblée des mousches [voulant essaimer], qui se fait devant et autour de la porte et tout contre la rusche (que les bonnes gens de Languedoc appellent faire barbe).
443 (barbe [1])Pastennades, raves, choux-cabus.
201 (chou [1])De bonne mule, mauvaise beste.
312 (mule [2])