« aisement », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
aisement
- Commodité. À son point et aisement, à ses bons points et aisements, à son aise, à son loisir.
Vieux.
HISTORIQUE
XIIIe s. Si ferai je certainement, Se j'en puis avoir l'aisement
, la Rose, 21638. Je ne dis pas qu'en doigne [donne] quan qu'en a requesté, Mais selon l'aisement que Diex t'ara presté
, J. de Meung, Test. 370. Aisemens d'hostel, c'est assavoir vaissel où on met vin et tout aisement d'or et d'argent
, Du Cange, aisamenta. Une place où ils pourront edifier à lor aisement une mareschaussée
, Du Cange, ib. Entre les autres cozes que noz avons dites des aisements communs que cascuns doit avoir es quemins por aler et por venir pesivlement
, Beaumanoir, XXV, 25.
XIVe s. Le prisonnier demanda pour Dieu au dit sergent qu'il le defferrast, pour aller faire son aisement [ses besoins]
, Du Cange, ib. Louis fit fuir le dit sergent tout au hors de son lit, le poursuivit jusques à uns aisemens où il s'estoit retrait
, Du Cange, ib.
XVe s. Vous veez tous les aisements de ceans ; veez là mon lit, et là sus gissent mes enfans
, Froissart, II, II, 157. La tierce bataille eut le roi pour son corps, et grand foison, selon l'aisement où il estoit, de bons chevaliers et escuiers
, Froissart, I, I, 284. Le deable, qui onques ne dort, resveilla ceux de Bruges à faire fossés pour avoir l'aisement de la riviere du Lis
, Froissart, II, II, 52.
XVIe s. Heureuse fut d'honneur et d'aisement La chere espouse à un roy tant heureux
, Marot, J. V, 88.
ÉTYMOLOGIE
Anc. franç. aisier, rendre facile (voy. AISÉ).