« coquard », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
coquard
- 1Vieux coq.
Fig. et familièrement, fou, benêt.
Et s'il le dit, c'est un coquard
, La Fontaine, dans le Dict. de DOCHEZ. - 2Le produit du croisement du faisan avec la poule.
ÉTYMOLOGIE
Coq.
HISTORIQUE
XIVe s. [Tu] Bien me tiens pour quoquart, quant à moi veulz partir [partager] ; Es-tu donc mes paroilz [mon égal] ? …
, Girart de Ross. V. 3177. Ce n'est au pouvoir de son art ; Et si le dit, c'est un coquart
, Nat. à l'alchim. errant, 612. Garçon, nice et coquart [ils] l'aloient apelant
, Guesclin, 60.
XVe s. Encor te tien-je pour kokart, Quant tu te tiens yci si tard ; Va-toi couchier…
, Froissart, Épin. amoureuse. Mais s'un homme a troicens livres de rente, Tant soit cocart, chascun sera parez En dissimulation De li faire grant inclination
, Deschamps, Poésies mss. f° 213, dans LACURNE. Princes, pou vault, le coquart enseignier, Ne faire au foul de sens longue divise
, ib. f° 275. Plusieurs coquarts sont bien en point Et ne sauroient finer de quoy Payer la façon d'un pourpoint ; Ils n'ont d'argent ne peu ne point
, Coquillart, dans RICHELET. Ceux qui cuident que les femmes soient si leales, sont parfaicts coquards
, Louis XI, Nouv. XXVI.
XVIe s. Mieux vaut l'ombre d'un sage vieillard que les armes d'un jeune coquard
, Cotgrave †
ÉTYMOLOGIE
Coq.