« outragé », définition dans le dictionnaire Littré
outragé
Définition dans d'autres dictionnaires :
Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
outragé, ée
(ou-tra-jé, jée) part. passé d'outrager
- 1Qui a subi un outrage.
N'importe, elle se sent comme vous outragée
, Racine, Brit. I, 4.Les théologiens commencent trop souvent par dire que Dieu est outragé, quand on n'est pas de leur avis
, Voltaire, Dict. phil. Locke.Les auteurs outragés par une satire ingénieuse n'en sentent que trop toute la malice ; mais plus ils la sentent, moins ils se pressent de la faire sentir aux autres
, D'Alembert, Éloges, Trublet.Substantivement.
Distinguons principalement dans tout procès, dans toute contention, dans toute querelle, l'agresseur de l'outragé
, Voltaire, l'Homme aux 40 écus, Des proportions. - 2Qui a subi une atteinte odieuse.
La gloire du Seigneur, si publiquement outragée par les scandales et la licence des pécheurs
, Massillon, Profess. relig. Serm. 4.Parlez-lui, mais songez Que les lois, les autels, l'honneur, sont outragés
, Voltaire, Tancr. II, 5.Je reçus une lettre de milady, où tout ce que l'amour outragé peut inspirer était exprimé
, Duclos, Œuv. t. VIII, p. 89.