« tissu.2 », définition dans le dictionnaire Littré

tissu

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

tissu, ue [2]

(ti-su, sue) part. passé de tistre
  • Les lambeaux mal tissus de la robe grossière, Corneille, Imit. I, 24. Autre toile tissue [par l'araignée], autre coup de balai, La Fontaine, Fabl. III, 8. Songez qu'en portant un lacet tissu par la main qui traça les devoirs des mères, c'est s'engager à les remplir, Rousseau, Lett. à Mlle d'Ivernois, t. XIX, p. 423, édit. MUSSET-PATHAY.

    Fig. De notre hymen les liens mal tissus…, Corneille, Œd. v, 1. Je mène une vie tissue d'infirmités et de chagrins, Maintenon, Lett. à Mme de St-Géran, 1er nov. 1682. Gonsalve de Cordoue, qui mérita si bien le titre de grand capitaine, et non de vertueux, lui qui disait que la toile d'honneur doit être grossièrement tissue, Voltaire, Mœurs, 111. Une chose me persuade qu'il [Spinosa] a pu être lui-même la dupe de ses propres raisonnements, c'est l'art avec lequel il les a tissus, Condillac, Traité des syst. ch. 11. Tes jours furent tissus de gloire et d'infortune, Lamartine, Médit. 14.