« vendu », définition dans le dictionnaire Littré

vendu

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

vendu, ue

(van-du, due) part. passé de vendre
  • 1Un cheval vendu fort cher.

    Fig. Tant de pécheurs vendus au péché, Bourdaloue, Serm. 19e dim. après la Pentecôte, Domin. t. IV, p. 174.

  • 2 Fig. Que l'on paye cher, en parlant de choses morales. Que cette joie est courte, et qu'elle est cher vendue ! Corneille, Mélite, II, 7.
  • 3 Fig. Qui a par intérêt aliéné sa liberté morale. Que vois-je autour de moi que des amis vendus, Qui sont de tous mes pas les témoins assidus…, Racine, Brit. I, 4. Chavigny, vendu de tout temps au ministre, Genlis, Mlle de la Fayette, p. 112, dans POUGENS. Monstrelet était, à la vérité, un historien contemporain ; mais il était vendu à la faction du duc de Bourgogne et au parti du roi d'Angleterre, Boissy D'Anglas, Instit. Mém. hist. et litt. anc. t. IV, p. 571.
  • 4 Fig. Trahi, dénoncé. Les secrets des tyrans me sont déjà vendus, Voltaire, Fanat. II, 6.
  • 5 S. m. Un vendu, un remplaçant militaire à prix d'argent.