« collé », définition dans le dictionnaire Littré

collé

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

collé, ée

(ko-lé, lée) part. passé.
  • 1Joint par de la colle. Le papier collé sur le mur.

    Par extension. Les cheveux étaient collés sur la plaie.

    Papier collé, papier qui a reçu un apprêt permettant qu'on écrive dessus.

    Fig. Faire tourner des mots mal joints et mal collés, Régnier, Sat. IV.

  • 2 Fig. Attaché à, fixé sur. Il était tous les Jours collé sur les livres, Hamilton, Gramm. 10. Nous nous écoulons en lui, nous y demeurons collés, Bossuet, Somm. de la doct. Sa bouche tremblante collée sur le signe sacré de son salut, Massillon, Car. Impén. Le duc [de Beauvilliers] eut sans cesse les yeux collés sur moi pendant que je lui parlai, Saint-Simon, 15, 169. C'est lui qui entre dans une église, et prenant l'aveugle qui est collé à la porte pour un pilier…, La Bruyère, XI. Il passa trois ans collé sur ses barbouillages, Rousseau, Ém. III. Je me tenais collé à la fenêtre, Chateaubriand, Itin. 176. [Le crucifix] Aux lèvres du mourant collé dans l'agonie, Comme un dernier ami, Lamartine, Méd. II, 22.

    Collé sur son cheval, collé sur la selle, se dit d'un cavalier solide sur sa selle.

    Terme de chasse. Chien collé à la voie, chien qui ne s'écarte pas de la piste de l'animal.

    Terme de jeu de billard. Touchant à la bande. Bille collée. Je suis collé.

    Terme d'écolier. Qui ne trouve rien à répondre, surtout dans un examen : Il demeura collé. Et aussi pris en faute, puni : Je suis collé pour la promenade.