« enfermé », définition dans le dictionnaire Littré

enfermé

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

enfermé, ée

(an-fèr-mé, mée) part. passé.
  • 1Mis en un lieu fermé. Du linge enfermé dans une armoire. Enfermé dans une prison. Au sérail des soudans dès l'enfance enfermée, Voltaire, Zaïre, I, 1. J'ai trouvé ce billet enfermé dans son sein, Racine, Baj. IV, 5. Quand, sur ton sommet enflammé, Dans un nuage épais le Seigneur enfermé, Racine, Athal. I, 4. Je demandai à Dumont s'il ne fallait pas être plus fou que les plus enfermés pour concevoir un projet si radicalement insensé, Saint-Simon, 285, 122.

    Terme de marine. Navire enfermé, navire placé entre des terres ou entouré de glaces.

    Substantivement. Celui qui est enfermé. Les enfermés périssaient. De là [la constitution Unigenitus] ce peuple entier d'exilés et d'enfermés dans les prisons et beaucoup dans les cachots, et le trouble et la subversion dans les monastères, Saint-Simon, 405, 224.

    Terme de zoologie. Les enfermés, famille de mollusques de l'ordre des conchifères ou acéphales testacés.

  • 2Environné, circonscrit. La vue présente aux yeux divers coteaux dont cette campagne est enfermée, Corneille, Tois, d'or, Argum. du 3e acte.
  • 3Contenu. Vous avez quelque sujet de prétendre qu'elle [la conséquence] n'est pas enfermée dans le principe, Pascal, Réfut. de la rép. à la 12e lettre.
  • 4 S. m. Sentir l'enfermé, exhaler une odeur que contractent souvent les choses enfermées. On dit, dans le même sens et plus souvent, sentir le renfermé.