« recevable », définition dans le dictionnaire Littré

recevable

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

recevable

(re-se-va-bl') adj.
  • 1Qui peut, qui doit être reçu ou admis, en parlant des choses. Fournir des marchandises bonnes et recevables. Il est évident qu'il n'y eut jamais de bulle moins recevable que celle-ci, Pascal, Prov. XIX. Je soutiens, moi, que cette excuse, tout apparente qu'elle peut être, n'est point communément recevable, Bourdaloue, Dim. oct. du St Sacrement, Dominic. t. I, p. 290. Les actes de sainte Thècle sont-ils recevables ? Voltaire, Dict. phil. Paul.
  • 2Qui peut être admis à, en parlant des personnes. Il y a des biens de l'âme, des biens du corps et des biens de fortune ; quant aux biens de l'âme, le méchant n'y a point de part ; pour les deux autres, il y est recevable, Malherbe, Traité des bienf. de Sénèque, V, 13. Que si l'on n'est pas recevable à faire voir…, Bossuet, Euch. III, 3. On est d'autant moins recevable ici d'alléguer l'exemple commun…, Massillon, Confér. Amb des clercs.

    Terme de palais. Il a été déclaré non recevable dans sa demande, sa demande a été repoussée par des fins de non-recevoir.

HISTORIQUE

XIIIe s. La semonce de l'hostel le roi doit estre recevable segont la loi où cil est, Livre de jost. 83.

XVIe s. J'estime aussi peu recevable, Au moins pour durer longuement, Cette ardeur qu'on croit veritable, Du premier regard s'allumant, Desportes, Amours d'Hippolyte, LXXXVIII, Chanson. Il estoit fort amoureux de la musique aussi bien que des vers ; car il en faisoit qui estoient recevables, D'Aubigné, Hist. II, 129.

ÉTYMOLOGIE

Recevoir.