Blaise PASCAL, auteur cité dans le Littré
PASCAL (1623-1662)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme PASCAL a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
---|---|---|
De l'esprit géométrique | 1656 | 76 citations |
Discours sur les passions de l'amour | 1652 | 101 citations |
Les provinciales | 1656 | 1519 citations |
Lettres | 1779 | 225 citations |
Pensées | 1669 | 1133 citations |
Quelques citations de Blaise PASCAL
Voici un tirage aléatoire parmi ses 4253 citations dans le Littré.
Encore qu'on ne puisse assigner le juste, on voit bien ce qui ne l'est pas.
dans COUSIN (juste [1])Notre âme est jetée dans le corps, où elle trouve nombre, temps, dimension ; elle raisonne là-dessus, et appelle cela nature, nécessité, et ne peut croire autre chose.
ib. X, 1 (nature)L'acceptation que Dieu fait du sacrifice.
Prov. 4 (acceptation)Enfin toutes sortes d'hommes, excepté les Dominicains, entendent par le mot suffisant ce qui enferme tout le nécessaire.
Prov. II (enfermer)Il faut que l'extérieur soit joint à l'intérieur… c'est-à-dire que l'on se mette à genoux, prie des lèvres… attendre de cet extérieur le secours est superstition ; ne vouloir pas le joindre à l'intérieur est superbe.
ib. XI, 3 bis. (superbe [2])Les uns [les gens de cour] sont tout de feu [dans l'amour], et les autres [les gens de la ville] mènent une vie dont l'uniformité n'a rien qui frappe ; la vie de tempête surprend, frappe et pénètre.
Pass. de l'amour. (tempête)Si la loi et les sacrifices sont la vérité, il faut qu'ils plaisent à Dieu et qu'ils ne lui déplaisent point ; s'ils sont figures, il faut qu'ils plaisent et déplaisent ; or, dans toute l'Écriture, ils plaisent et déplaisent.
ib. XVI, 6 (loi [1])Les adorations qu'ils rendent à l'idole.
Prov. 5 (adoration)Notre P. Bauny a bien appris aux valets à rendre tous ces devoirs-là [les services dans toutes sortes d'intrigues] innocemment à leurs maîtres, en faisant qu'ils portent leur intention, non pas au péché dont ils sont les entremetteurs, mais seulement au gain qui leur en revient.
Prov. VI (innocemment)Le déisme, presque aussi éloigné de la religion chrétienne que l'athéisme, qui y est tout à fait contraire.
ib. XI, 10 bis. (religion)N'est-ce pas une témérité insupportable d'avancer des impostures si noires non-seulement sans la moindre preuve, mais sans la moindre ombre et sans la moindre apparence ?
Prov. 2 (apparence)Il était à Dieu ; sa vie était vouée à Dieu… il a donc fait ce qu'il avait voué ; il a achevé l'œuvre que Dieu lui avait donnée à faire.
Lett. sur la mort de son père (voué, ée)Le ton de voix impose aux plus sages, et change un discours et un poëme de face.
Pens. III, 3, édit. HAVET (sage)La vraie vertu et la vraie religion sont choses dont la connaissance est inséparable.
ib. XI, 2 (vertu)Ne suffit-il pas de voir par l'Évangile que ceux qui crucifiaient Jésus-Christ avaient besoin du pardon qu'il demandait pour eux, quoiqu'ils ne connussent pas la malice de leur action ?
Prov. 4 (crucifier)Et cependant cette attache vicieuse [au faux honneur], qui serait capable de souiller les actions les plus saintes, si on les rapportait à cette fin, sera capable de justifier les plus criminelles, parce qu'on les rapporte à cette fin ! quel renversement, mes pères, et qui ne voit à quels excès il peut conduire ?
Prov. XI (renversement)La justice et la vérité sont deux pointes si subtiles que nos instruments sont trop émoussés pour y toucher exactement.
Puissances trompeuses, imag. (émoussé, ée [1])De là viennent toutes les disputes des hommes, qui se reprochent ou de suivre leurs fausses impressions de l'enfance, ou de courir témérairement après les nouvelles.
Entre les deux infinis qui l'enferment et qui le fuient.
dans COUSIN (fuir)Il a mis à tort ce pape au nombre des hérétiques.
Prov. XVII (tort)