Charles PERRAULT, auteur cité dans le Littré
PERRAULT (1628-1703)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme PERRAULT a été choisie.Le Littré nomme simplement PERRAULT aussi bien Charles, le fameux conteur, que son frère Claude, l'architecte traducteur de Vitruve.
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Charles PERRAULT
Voici un tirage aléatoire parmi ses 73 citations dans le Littré.
Il sent soudain frapper et son cœur et ses yeux Par l'objet le plus agréable…
Contes en vers, Grisel. (sentir)Et sous les pas nombreux de leur danse légère Faire à peine plier la mousse et la fougère.
dans RICHELET (plier)Une jeune fille de Corinthe prête à marier étant morte, sa nourrice posa sur son tombeau dans un panier quelques petits vases que cette fille avait aimés pendant sa vie, et, afin que le temps ne les gâtât pas sitôt étant à découvert, elle mit une tuile sur le panier, qui ayant été posé par hasard sur la racine d'une plante d'acanthe, il arriva, lorsque au printemps les feuilles et les tiges commencèrent à sortir, que le panier qui était sur le milieu de la racine, fit élever le long de ses côtés les tiges de la plante, qui, rencontrant les coins de la tuile, furent contraintes de se recourber en leur extrémité et faire le contournement des volutes ; le sculpteur Callimachus, passant auprès de ce tombeau, vit le panier et de quelle sorte ces feuilles naissantes l'avaient environné ; cette forme nouvelle lui plut infiniment, et il en imita la manière dans les colonnes qu'il fit depuis à Corinthe, établissant et réglant sur ce modèle les proportions et la manière de l'ordre corinthien.
Vitruve, IV, 1 (corinthien, ienne)Ce pauvre hère, voyant qu'il ne fallait pas se jouer à une ogresse…
Contes, 46 (jouer)…De là nous sont venus Tant d'arbres excellents autrefois inconnus, Ou qui ne se plaisaient qu'aux plus lointaines terres.
Ép. à la Quintinye. (lointain, aine)Là les pauvres effarouchés Pensent s'être bien retranchés.
Chasse, dans RICHELET (effarouché, ée)Non-seulement il a fait de sa main de très beaux ouvrages, mais il fournit de dessins à plusieurs autres sculpteurs fort habiles.
Homm. illust. Chauv. (fournir)On voit dans la gentilhommière, Qui tient un peu de la chaumière, Sur la porte on voit d'un loup gris La tête et deux chauves-souris.
Chasse, dans RICHELET (gentilhommière)Mais quand d'habits neufs et brillants, Bien entendus et bien galants, Femme se pare en telles fêtes, C'est pour chasser à d'autres bêtes.
Chasse, dans RICHELET (galant, ante)Des chiens courants l'aboyante famille Deçà delà parmi le chaume brille.
Griselidis. (deçà)Est-ce une raison décisive D'ôter un bon mets d'un repas, Parce qu'il s'y trouve un convive Qui par malheur ne l'aime pas ?
dans RICHELET (décisif, ive)Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie.
Barbe-Bleue (verdoyer)L'histoire lui fournit la matière de la plupart des ornements d'architecture, dont il doit savoir rendre raison ; par exemple, si sous les mutules et les corniches, au lieu de colonnes, il met des statues de marbre en forme de femmes honnêtement vêtues que l'on appelle cariatides, il pourra apprendre à ceux qui ignorent pourquoi cela se fait ainsi, que les habitants de Carie, qui est une ville de Péloponnèse, se joignirent autrefois avec les Perses, qui faisaient la guerre aux autres peuples de la Grèce, et que les Grecs, ayant par leurs victoires glorieusement mis fin à cette guerre, la déclarèrent ensuite aux Cariates ; que leur ville ayant été prise et ruinée, et tous les hommes mis au fil de l'épée, les femmes furent emmenées captives, et que, pour les traiter avec le plus d'ignominie, on ne permit pas aux dames de quitter leurs robes accoutumées ni aucun de leurs ornements, afin que non-seulement elles fussent une fois menées en triomphe, mais qu'elles eussent la honte de s'y voir en quelque façon menées toute leur vie, paraissant toujours au même état qu'elles étaient le jour du triomphe, et qu'ainsi elles portassent la peine que leur ville avait méritée ; or, pour laisser un exemple éternel de la punition que l'on avait fait souffrir aux Cariates, et pour apprendre à la postérité quel avait été leur châtiment, les architectes de ce temps-là mirent, au lieu de colonnes, ces sortes de statues aux édifices publics.
Vitruve, I, 1 (cariatide)Ou lorsque dans un traquenard Vous prenez quelque vieux renard.
Chasse, dans RICHELET (traquenard)Et déjà les galants chasseurs Ont fait placer sur des feuillées Les dames de neuf habillées.
Chasse, dans RICHELET (placer [1])Bonnes gens qui fauchez, si vous ne dites au roi que le pré que vous fauchez appartient à M. le marquis de Carabas, vous serez tous hachés menu comme chair à pâté.
Chat botté. (menu, ue)Il y a deux vers dans le 6e livre de l'Énéide, qui ont été fort estimés… : On voyait là, dit la traduction, le cocher Tydacus, Qui tenant l'ombre d'une brosse Nettoyait l'ombre d'un carrosse.
Mémoires, Avignon, 1759, p. 9 (ombre [1])Un sauvage oiseau de rivière, Parmi les joncs et les glaïeux, Frappe inopinément mes yeux,
Chasse, dans RICHELET (glaïeul)On fait encore de grandes salles d'autre manière que celles que l'on voit en Italie, appelées en grec cyzicènes ; on les fait tournées au septentrion, et en sorte qu'elles ont vue le plus souvent sur les jardins et que leurs portes sont dans le milieu ; ces salles doivent être assez larges pour contenir deux tables à trois lits et opposées l'une à l'autre, avec la place qui est nécessaire tout à l'entour pour le service ; elles ont à droite et à gauche des fenêtres qui s'ouvrent comme des portes, afin que de dessus les lits on puisse voir dans les jardins ; la hauteur de ces salles est de la moitié de la longueur ajoutée à cette même largeur.
Vitruve, VI, 6 (cyzicène)Là les dames en capelines Et tenant en main des houssines.
Ép. de la chasse, dans RICHELET (capeline)