François RABELAIS, auteur cité dans le Littré
RABELAIS (1494?-1553)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme RABELAIS a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Cinquième livre des faits et dits héroïques du bon Pantagruel | 1564 | 20 citations |
| La Vie très horrificque du grand Gargantua | 1534 | 519 citations |
| Pantagrueline prognostication | 1533 | 17 citations |
| Pantagruel, roy des Dipsodes, restitué a son naturel, avec ses faictz et prouesses espoventables | 1532 | 919 citations |
| Quart Livre des faits dits héroïques du bon Pantagruel | 1548-1552 | 90 citations |
| Tiers Livre des faits et dits héroïques du bon Pantagruel | 1546 | 51 citations |
Quelques citations de François RABELAIS
Voici un tirage aléatoire parmi ses 2059 citations dans le Littré.
Le dyable me faille, si j'eusse failly de coupper les jarrets à messieurs les apostres.
Garg. I, 39 (faillir)Et tant prospere son territoire, que ilz ne peuvent de present avenger à boyre.
Pant. Progn. Préf. (prospérer)Alexandre advisa que la fureur du cheval ne venoyt que de frayeur qu'il prenoyt à son umbre.
Garg. I, 14 (aviser)Plusieurs ne sçauront de quel bois faire flesche.
Prognost. Pant. 3 (flèche [1])Frere Jan des Entommeures avoyt saulvé le clouz [clos] à son honneur.
Garg. I, 28 (honneur)Les juges Areopagites, ballotans pour le jugement des criminelz prisonniers, usoyent de certaines notes selon la varieté des sentences.
Pant. IV, 27 (ballotter [1])Tu me sembles aulcunement doubter, voyre deffier de ma paternité.
Pant. III, 27 (défier)Noé, onquel tant sommes obligez et tenuz de ce qu'il nous planta la vigne.
Pant. I, 1 (tenir)Encores plus bravement se vantoit Asclepiades medecin avoir avec Fortune convenu en ceste paction, que medecin reputé ne fust, si malade avoit esté depuis le temps qu'il commença de practiquer en l'art, jusques à sa derniere vieillesse.
IV, Prol. de l'autheur. (pratiquer)Toutes choses sublunaires ont leur fin et periode.
IV, Anc. prol. (sublunaire)Les beaux peres ne portent point de chausses foncées [ayant un fond].
Pant. II, 16 (foncer [1])La cordiale affection de laquelle tousjours ha chery ses subjectz.
Garg. I, 31 (cordial, ale)Toute la contrée estoyt à l'ancre, c'estoyt pitoyable cas de veoir le travail des humains, pour se guarantir de ceste horrificque alteration.
Pant. II, 2 (ancre)Vous, messire Oudart, ne faillez y comparoistre en vostre beau suppelliz et estolle, avecques l'eaue beniste, comme pour les fianser.
Pant. IV, 12 (bénir)Ma vieillesse ne requeroyt doresenavant que repous.
ib. (requérir)Ainsi croissoyt Pantagruel de jour en jour, et prouffictoyt à veue d'œil.
Pant. II, 5 (profiter)En tel train d'estude le meit, que il ne perdoyt heure quelconque du jour.
Garg. I, 23 (quelconque)En toute courtoisie et joviale honnesteté.
Pant. IV, nouv. prol. (jovial, ale)Les Flamens, habitans en Saxe, embeurent les mœurs et conditions des Saxons.
Pant. III, 1 (emboire (s'))Ils l'envoyarent vivre en la forest de Biere ; je croy qu'elle n'y soit plus maintenant.
Gar. I, 21 (croire)