« confirmé », définition dans le dictionnaire Littré

confirmé

Définition dans d'autres dictionnaires :

Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

confirmé, ée

(kon-fir-mé, mée) part. passé.
  • 1Rendu sûr, certain, en parlant des choses. Ce billet confirmé par votre témoignage, Corneille, Héracl. II, 8. Sa gloire est confirmée et ses honneurs accrus, Mairet, Mariane, I, 6. Si mon intégrité vous était confirmée, Molière, l'Étourdi, I, 9. Ma honte est confirmée, Racine, Andr. IV, 3. Lorsque ta raison par l'âge confirmée…, Voltaire, Zaïre, I, 1. L'autorité fatale est trop bien confirmée, Voltaire, Guèbr. I, 1. Un bruit trop confirmé se répand sur la terre, Voltaire, Mort de Cés. I, 3. Il n'y a point de probité assez confirmée, pour qu'on puisse sans incertitude l'exposer au passage de la ligne [la mettre dans les affaires des colonies, de l'Inde, etc.], Raynal, Hist. phil. IV, 23.
  • 2Devenu assuré, en parlant des personnes. Confirmé dans ses espérances. Des athées confirmés dans leurs désordres, Bourdaloue, Car. I, Religion chrétienne, 285. Ils vont loin, confirmés par le succès, La Bruyère, I.
  • 3Qui a reçu le sacrement de confirmation. Confirmé par l'évêque.

    Chrétien confirmé en grâce, c'est-à-dire d'une vertu si épurée que Dieu est comme obligé de l'assister toujours de ses grâces.