RUTEBEUF, auteur cité dans le Littré
RUTEBEUF (1230?-1285?)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme RUTEBEUF a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Œuvres, recueillies par Jubinal, 2 vol. Paris, 1839 | 661 citations |
Quelques citations de RUTEBEUF
Voici un tirage aléatoire parmi ses 663 citations dans le Littré.
Car teiz [tel] a un denier en sa borce qui n'i a pas cinq livres.
I, 257 (livre [3])La limace [le limaçon] jete son cors De l'escalope toute fors Par le biau tems ; mais par la pluie Rentre enz, quand ele lui ennuie.
Vie Ste Elis. p. 215 (limace ou limas)Li cuers le conte est à Citiaux, Et l'arme [âme] là sus en sains ciaux, Et li cors en gist outre mer.
59 (ciel)Or sui ausi com li mesriens Qui porrist desouz la goutiere.
310 (gouttière)Barbier, or viennent les groiseles ; Li groiselier sont boutoné, Et je vous raport les noveles Qu'el front vous sont li borjon né.
216 (bourgeon)Li firmamenz de cui alainne [par l'haleine duquel] Verdure est en terre espandue.
II, 13 (verdure)Tu as des vertus les promisces ; Cest tes drois, c'est ta propre rente.
II, 14 (prémices)Les maisons n'estoient pas L'une lez l'autre à quatre pas ; Ainz i avoit, dont muit leur poise, Le tiers d'une liue franchoise.
296 (français, aise)Une mesele [lépreuse] si poacre.
II, 208 (pouacre)Voudriiez vous Dieu renoier, Celui que tant solez proier ?
II, 82 (renier)Li chanoines est d'autre part Qui au tresor fait grant essart ; Le tresor tres anoiantist.
314 (anéantir)Comment querreiz à Dieu merci, Se la mors en vos liz vous tue ? Vous veeiz la terre absolue [sainte], Qui à vos tenz nous ert tolue, Dont j'ai le cuer triste et marri.
61 (absolu, ue)Tramblé m'en a la mestre vaine.
32 (veine)Avoec les sainz soit mise en sele L'ame de mon seignor Ansel ; Car Diex, qui ses amis ensele, L'a trové et fin et feel.
88 (selle)Et jamais n'est tarie Ma dolors ne garie.
Théoph. (tarir)Car teiz [telz] a un puis devant son huis, qui n'a pas un tonel de vin en son celier.
259 (cellier)Par envie mult le grevoient, Tant i avoit venin et fiel : Ceste prendra la grue au ciel, Fesoient-il, par ataïne.
II, 165 (grue [1])Tout [il] prent, tout robe, tout pelice, N'i a laissié croiz ne chalice ; Un troussiau fet ; troussiau ? mès trousse.
314 (trousseau [1])Solaux qui le monde enlumine, Lune sans lueur transitoire.
II, 12 (transitoire)Cil nous assaut et nuit et jor ; Li siens assaus est sanz sejor.
II, 26 (assaut)