RUTEBEUF, auteur cité dans le Littré

RUTEBEUF (1230?-1285?)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme RUTEBEUF a été choisie.

663 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Œuvres, recueillies par Jubinal, 2 vol. Paris, 1839 661 citations

Quelques citations de RUTEBEUF

Voici un tirage aléatoire parmi ses 663 citations dans le Littré.

  1. [Elle] Fuioit les vanités du siecle, Et enseignoit la droite riegle.
    Sainte Elys. p. 158 (règle)
  2. … Tant orent aise Qu'oublié orent la destresce, Et chanta chacuns de leesce ; Quar povres qui a bien sanz faille, Met tout le mal à la viez taille.
    II, 203 (taille)
  3. Trop ai en mauvès leu marchié ; Li dé m'ont pris et emparchié ; Je les claim quite ; Fols est qu'à lor conseil abite ; De sa dete pas ne s'aquite, Ainçois s'encombre.
  4. Volentiers [ils] l'eüssent soustraite, Et menée en aucun manoir.
    Ste Élisab. p. 166 (soustraire)
  5. Bien seüst veoir cler, Qui i veïst un mauvais cas.
  6. Dame, à moi vous serez confesse, Car cil freres n'a pas licence De vous enjoindre penitence.
  7. Por ce vous dis-je ; quar li hon Qui est ses kex [son cuisinier] a assez paine.
    II, 39 (queux [2])
  8. Il est droit que je me conseille.
    Testam. de l'ame (conseiller [1])
  9. Durs fu li pains et crouste et mie : Li dui n'en menjaissent demie, Se il atendri ne l'eüssent.
    II, 174 (attendrir)
  10. La nuevme [joie] fut t'asompsions, Quant en arme [âme] et en cors assise Fus sur tote creacion.
    II, 18 (assomption)
  11. Cui blez ne faut, sovent puet maudre.
  12. Lors estoit chas cuns aseür, Car li siens gaiz [le guet du surveillant] valoit un mur.
    45 (guet)
  13. Ainsi fut li cuens de Poitiers, Qui toz jors fu boens et entiers, Chevaucha cest siecle terrestre, Et mena paradix en destre.
  14. À vous toz faiz-je ma clamor D'ypocrisie, Cousine germaine Heresie, Qui bien à la terre saisie ; Tant est grant dame, Qu'ele en enfer metra mainte ame.
  15. Cels pris [je prise], cels aim [j'aime ceux-là], et si je doi ; Cels doit l'en bien monstrei au doi ; Qu'il sont el siecle clersemé.
  16. Li gieus fet ce que l'en ne cuide ; Qui que tisse, chascuns desvide.
  17. Depuis que fu nez en la greche Diex de Marie, Ne fu mès tele espouserie.
  18. Senz redouteir l'infernal flame.
  19. Il fut semons ; li prestres vient : Venuz est, respondre convient à son evesque de cest quas Dont li prestres doit estre quas.
  20. Bien a sa mort mis en auvarre Tout son roiaume et sa contée.