RUTEBEUF, auteur cité dans le Littré
RUTEBEUF (1230?-1285?)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme RUTEBEUF a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Œuvres, recueillies par Jubinal, 2 vol. Paris, 1839 | 661 citations |
Quelques citations de RUTEBEUF
Voici un tirage aléatoire parmi ses 663 citations dans le Littré.
Après ce digner povre et gaste.
II, 174 (dîner ou dîné [2])Ainsinc en quaresme s'espruevent ; Graces rendent et si saumoient [psalmodient].
II, 129 (carême)Douz foiz le jor faisoit tramper [tremper la soupe], Por repaistre les familleuz.
44 (tremper)Tout plainement droit escolier Ont plus de paine que colier [porte-faix], Quant ils sont en estrangeté.
229 (collier)Miraours de chevalerie Fu il, tant com il a vescu.
51 (miroir)Ci encoumence li diz de Renart le bestornei.
196 (bistourner)Tramblé m'en a la mestre vaine.
32 (veine)Ha ! rois de France, rois de France, La loi, la foi et la creance Va presque toute chancelant !
93 (chanceler)Car il set bien que fame de po volentiers tance.
183 (tancer)Ne fist mie de sa croix pile, Si com font souvent teil dix mile, Qui la prennent par grant faintize.
58 (pile [3])Bien fustes fondei en decours, Quant teil seigneur aveiz perdu, Bien en deveiz estre esperdu.
42 (décours)Com plus couve li feus, plus art.
38 (couver)Tu iez… Aube qui le jor nos amainne, Tortre qui ses amors ne mue.
II, 13 (tourtre)Je di fortune est non voianz, Je di fortune ne voit goute, Ou en son sens est desvoianz ; Les uns atret, les autres boute.
88 (dévoyer)Cist siecles n'est mès que marchiez.
303 (marché [1])Quar il a mestier par couvent D'achateors, et cil s'engingnent, Qui orendroit ne le barguignent, Quar tels foiz le voudront avoir Qu'on ne l'aura pas por avoir.
96 (barguigner)Li cheval ont mal ès eschines, Et li riche homme en lor poitrines.
109 (poitrine)Comment querreiz à Dieu merci, Se la mors en vos liz vous tue ? Vous veeiz la terre absolue [sainte], Qui à vos tenz nous ert tolue, Dont j'ai le cuer triste et marri.
61 (absolu, ue)Cil sains preudom la lettre lut ; Li lires mult li abelut [plut].
II, 155 (lire)Bien a sa mort mis en auvarre Tout son roiaume et sa contée.
41 (avarie)