Jean Le Rond D'ALEMBERT, auteur cité dans le Littré
D'ALEMBERT (1717-1783)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme D'ALEMBERT a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Correspondance avec Frédéric le Grand | 256 citations | |
| Éloges lus dans les séances publiques de l’Académie française | 1779 | 479 citations |
| Lettres à Voltaire | 295 citations | |
| Œuvres philosophiques, historiques et littéraires, Paris, an XIII (1805), édit. citée par POUGENS | 117 citations |
Quelques citations de Jean Le Rond D'ALEMBERT
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1552 citations dans le Littré.
Je n'ai jamais vu en lui [Mallebranche] qu'un assez bon démolisseur, mais un mauvais architecte.
Lett. au roi de Prusse, 3 nov. 1764 (démolisseur)Il y a dans les sciences plusieurs places honorables, comme il y a, si l'on en croit l'Évangile, plusieurs demeures dans la maison du Père céleste.
Lettre au roi de Prusse, 1er mars 1765 (demeure)Je suis si aise de les voir partir, que je n'ai garde de les tirer par la manche pour les retenir.
Lett. à Voltaire, 2 mars 1764 (manche [2])Sa véracité intrépide [de Diogène] le rendait le fléau des philosophes mêmes.
Œuv. t. III, p. 74 (véracité)Tous eurent le courage de lui être fidèles ; et lui, de ne pas douter qu'ils ne le fussent.
Éloges, milord Maréchal (douter)Cette entreprise fera beaucoup d'honneur à l'entrepreneur, à l'Académie et à la nation.
Lett. à Voltaire, 9 juillet 1761 (entrepreneur, euse)Si on savait en France imposer silence à ces sonneurs de tocsin, ils n'auraient ni partisans, ni imitateurs.
Lett. au roi de Pr. 11 mai 1781 (sonneur)Jean Jacques est un malade de beaucoup d'esprit et qui n'a d'esprit que quand il a la fièvre ; il ne faut ni le guérir, ni l'outrager.
Lett. à Voltaire, 9 avril 1761 (outrager)Bourgelat,… c'est un des meilleurs tireurs de la voiture philosophique.
Lett. à Volt. 29 déc. 1763 (tireur, euse)Pour tenir tête, sire, à un adversaire tel que Votre Majesté, il faudrait du moins que j'eusse tout entière à ma disposition la pauvre petite tête que Dieu m'a donnée.
Lett. au roi de Pr. 14 déc. 1767 (tête)L'unité est pour moi la première qualité des romans ; aussi, quelque excellents que soient les romans anglais, je les lis avec presque autant de fatigue que de plaisir.
Œuv. t. v, p. 370 (unité)Au reste, les endroits outrecuidants ne se trouvent pas dans l'imprimé, et j'en suis fort aise.
Lett. à Volt. 3 août 1760 (outrecuidant, ante)M. de Villoison, que son profond savoir a fait recevoir à l'Académie des belles-lettres de Paris avant l'âge de vingt ans.
Lett. au roi de Pr. 25 avril 1774 (profond, onde)Cette aventure commence à réconcilier les jansénistes avec l'inquisition, qu'ils haïssaient jusqu'ici mortellement.
Lett. à Voltaire, 31 oct. 1761 (mortellement)Je ne sais quelle métaphysique du cœur s'est emparée de nos théâtres ; s'il ne fallait pas l'en bannir entièrement, encore moins fallait-il l'y laisser régner.
Disc. prélim. Encycl. Œuv. t. I, p. 290, dans POUGENS (métaphysique)Tous les inquisiteurs ne sont pas à Lisbonne.
Lett. à Voltaire, 31 mars 1762 (inquisiteur)Ce petit maraud, en arrivant à Paris, est entré en qualité de décrotteur bel esprit chez un comte de Lautrec, qui avait des procès.
ib. 26 déc. 1772 (décrotteur)Il est dur de se déplacer à cinquante ans ; mais il ne l'est pas moins de rester chez soi pour y essuyer des nasardes.
Lett. à Volt. 30 juin 1765 (nasarde)La plupart des critiques de profession ont un avantage dont ils ne s'aperçoivent pas peut-être, mais dont ils profitent comme s'ils en connaissaient toute l'étendue : c'est l'oubli auquel leurs décisions sont sujettes, et la liberté que cet oubli leur laisse d'approuver aujourd'hui ce qu'ils blâmaient hier.
Éloges, du Marsais. (critique [2])Il me semble que la science des esprits appartient bien plus à la théologie révélée qu'à la théologie naturelle.
Encycl. Disc. prélim. (esprit)