Jean Le Rond D'ALEMBERT, auteur cité dans le Littré
D'ALEMBERT (1717-1783)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme D'ALEMBERT a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Correspondance avec Frédéric le Grand | 256 citations | |
| Éloges lus dans les séances publiques de l’Académie française | 1779 | 479 citations |
| Lettres à Voltaire | 295 citations | |
| Œuvres philosophiques, historiques et littéraires, Paris, an XIII (1805), édit. citée par POUGENS | 117 citations |
Quelques citations de Jean Le Rond D'ALEMBERT
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1552 citations dans le Littré.
Il y a un siècle, mon cher et grand philosophe, que je ne vous ai rien dit.
Lett. à Voltaire, 2 sept. 1760 (siècle)Par un écrivain estimable, qui avait l'aveu du public.
Acad. fr. V, p. 160 (aveu)Songez donc que Bertrand a les ongles coupés.
ib. 26 févr. 1774 (ongle)Voiture lui dirait [à Mlle Clairon, dans le rôle d'Olympie] qu'on ne lui reprochera pas de n'être bonne ni à rôtir ni à bouillir.
Lett. à Voltaire, 6 avril 1764 (rôtir)Il [M. de Choisy] eut le malheur honorable de déplaire au ministre, et de s'en voir négligé comme il devait s'y attendre.
Éloges, Choisy. (négligé, ée)Nosseigneurs du parlement l'ont mieux traité [l'auteur de la Philosophie de la nature], parce qu'ils ont eu peur du cri public.
Lett. au roi de Prusse, 28 juill. 1777 (monseigneur)Artistes ou plutôt artisans malheureux, dont le sort est de refroidir tout ce qu'ils touchent, et d'user tout ce qu'ils polissent.
Élog. Despréaux (polir)Les bontés dont Votre Majesté me comble me dédommagent de cette injustice.
Lettre au roi de Prusse, 7 déc. 1779 (dédommager)C'est le sort des pensées d'un grand homme, d'être fécondes non-seulement entre ses mains, mais dans celles des autres.
Disc. prél. Syst. monde, Œuv. t. XIV, p. 90, dans POUGENS (pensée [1])Il y a dans les sciences plusieurs places honorables, comme il y a, si l'on en croit l'Évangile, plusieurs demeures dans la maison du Père céleste.
Lettre au roi de Prusse, 1er mars 1765 (demeure)Racine, Corneille, Molière, etc. ont été accablés de leurs temps par des volumes de satires ; qui est-ce qui en connaît aujourd'hui une seule ?
Éloges, Despréaux, Note 40 (satire)Avec un extérieur peu attirant et presque fait pour repousser ceux qui n'y étaient pas aguerris, l'abbé d'Olivet portait au fond du cœur une envie d'obliger sincère et active, que plusieurs gens de lettres ont éprouvée.
Éloges, d'Olivet. (repousser)Je vous préviens qu'il sera nécessaire de retrancher les ordures de Shakespeare, si vous voulez que l'Académie fasse imprimer l'ouvrage par son libraire.
Lett. à Voltaire, 27 août 1776 (ordure)À quoi bon, disait un de ces hommes qui croient penser mieux que les autres parce qu'ils pensent autrement, à quoi bon s'embarrasser de toutes les sottises qu'on a dites et faites avant nous ?
Mélanges, t. V, Réflexions sur l'histoire. (sottise)Ces mémoires [de l'abbé de Choisy], quoique fort négligés pour le style, sont peut-être le plus agréable de ses ouvrages.
Él. Choisy. (négligé, ée)Savoir, si, en matière de religion ou même en quelque matière que ce puisse être, il est utile de tromper le peuple.
Lett. au roi de Pr. 9 mars 1770 (matière)Il n'est que fier et indépendant, plus porté d'ailleurs à s'apprécier au-dessous qu'au-dessus de ce qu'il vaut.
Portr. de l'auteur. (porté, ée)Voilà donc enfin Marmontel de l'Académie.
Lett. à Voltaire, 8 déc. 1763 (voilà)Notez que le dit Caveirac est l'auteur de l'apologie de la Saint-Barthélemy, pour laquelle on ne lui a pas dit plus haut que son nom.
Lett. à Voltaire, 12 janv. 1763 (nom)Si Marivaux, comme l'a très bien dit un écrivain célèbre, connaissait tous les sentiers du cœur, il en ignorait les grandes routes.
Éloges, Mariv. (sentier)