Jean Le Rond D'ALEMBERT, auteur cité dans le Littré
D'ALEMBERT (1717-1783)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme D'ALEMBERT a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Correspondance avec Frédéric le Grand | 256 citations | |
| Éloges lus dans les séances publiques de l’Académie française | 1779 | 479 citations |
| Lettres à Voltaire | 295 citations | |
| Œuvres philosophiques, historiques et littéraires, Paris, an XIII (1805), édit. citée par POUGENS | 117 citations |
Quelques citations de Jean Le Rond D'ALEMBERT
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1552 citations dans le Littré.
La politique, espèce de morale d'un genre particulier et supérieur, à laquelle les principes de la morale ordinaire ne peuvent quelquefois s'accommoder qu'avec beaucoup de finesse.
Disc. prélim. Encycl. Œuv. t. I, p. 218, dans POUGENS. (politique [2])Une autre difficulté encore plus grande, c'est l'argent que je n'ai pas ; beaucoup d'amis m'en offrent ; mais je ne serais pas en état de le rendre, et je ne veux l'aumône de personne.
Lett. à Voltaire, 4 août 1770 (rendre)Les imans et les muphtis de toutes les sectes me paraissent plus faits qu'on ne croit pour s'entendre ; leur but commun est de subjuguer, par la superstition, la pauvre espèce humaine.
Lett. au roi de Prusse, 14 juin 1771 (iman)Ses dialogues [de Fénelon] sur l'éloquence, et sa lettre à l'Académie française sur le même objet, renferment les principes les plus sains sur l'art d'émouvoir et de persuader.
Éloges, Fénelon. (objet)Il craignait que les amis qui leur restaient à la cour n'obtinssent du roi qu'il évoquât à lui seul le jugement de cette affaire.
Destr. des jés. Œuv. t. v, p. 106, dans POUGENS (évoquer)Que deviendrait-elle si à la guerre de mer où elle est engagée, une guerre de terre se joignait encore ?
Lett. au roi de Pr. 15 déc. 1780 (guerre)Il [le roi de Prusse] m'a fait payer il y a un mois ma pension de 1758 ; vous voyez qu'il n'est en reste avec personne.
Lett. à Voltaire, 24 févr. 1759 (reste)La tendresse a sa source dans le cœur ; la sensibilité tient aux sens et à l'imagination.
Synon. Œuv. t. III, p. 329 (tendresse)Attendez que nous partions ensemble, quand je me verrai prêt à mourir, je vous manderai, si je puis, le jour que j'aurai retenu ma place au coche.
Lett. à Volt. 25 janv. 1770 (retenir)Le parlement veut mettre Palissot au pilori ; et les protecteurs de Palissot le font exiler pour le soustraire au parlement.
Lett. à Voltaire, 6 avril 1764 (soustraire)On dit à propos de pape, que le cordelier Ganganelli ne promet pas poires molles à la société de Jésus.
Lett. au roi de Prusse, 16 juin 1769 (poire)Tout a des révolutions réglées, et l'obscurité se terminera par un nouveau siècle de lumières.
Disc. prélim. encycl. Œuv. t. I, p. 294, dans POUGENS. (obscurité)Je ne puis trop conjurer Votre Majesté de faire rendre aux mânes de Voltaire, dans l'église catholique de Berlin, les honneurs funèbres que les Velches s'obstinent à lui refuser.
Lett. au roi de Pr. 14 avr. 1781 (funèbre)Il n'est que fier et indépendant, plus porté d'ailleurs à s'apprécier au-dessous qu'au-dessus de ce qu'il vaut.
Portr. de l'auteur. (porté, ée)C'est le sort des pensées d'un grand homme, d'être fécondes non-seulement entre ses mains, mais dans celles des autres.
Disc. prél. Syst. monde, Œuv. t. XIV, p. 90, dans POUGENS (pensée [1])Les philosophes qui ouvrent la main trop brusquement sont des fous ; on leur coupe le poing, et voilà tout ce qu'ils gagnent.
Lett. au roi de Pr. 9 mars 1770 (poing)Les bontés dont Votre Majesté me comble me dédommagent de cette injustice.
Lettre au roi de Prusse, 7 déc. 1779 (dédommager)D'Alembert a toujours été plus jaloux de se montrer reconnaissant des bienfaits obtenus, qu'empressé d'en obtenir.
Mém. Œuv. t. I, p. XXXIX, dans POUGENS (obtenu, ue)… votre excessive sensibilité sur ce qu'on nomme le bon ton dans les manières et dans les discours ; le défaut de cette qualité vous parait à peine effacé par le sentiment le plus tendre et le plus vrai qu'on puisse vous marquer.
Portr. de Mlle de l'Espinasse (ton [2])Le temps fera distinguer ce que nous avons pensé d'avec ce que nous avons dit.
Lett. à Volt. 21 juillet 1757 (distinguer)