Jean D'AUTON, auteur cité dans le Littré
JEAN D'AUTON (1466-1528)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme JEAN D'AUTON a été choisie.moine chroniqueur du XVe siècle
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Chroniques de Louis XII | 87 citations |
Quelques citations de Jean D'AUTON
Voici un tirage aléatoire parmi ses 87 citations dans le Littré.
Lorsqu'il eut ordonné ses gens d'armes de cheval et mise son artillerye en tiltre [qu'il l'eût braquée].
ms. f° 74, dans LACURNE (titre [1])Sans cesse picquotoyent les Espaignols nos Françoys.
Annales de Louis XII, f° 90, dans LACURNE (picoter)Les Genevois [Génois] s'efforçoient à relais [en se relayant] de gaigner la place.
Annales de Louis XII, p. 78, dans LACURNE (relais [1])Alors fit le seigneur de la Tremouille sonner à l'estendart pour rassembler ses gens.
Annales de Louis XII, p. 109, dans LACURNE (étendard)Le troisieme jour du mois de fevrier, un chevaucheur d'escurie [sorte de courrier du roi] fut deposé de son office, et sur un echafault par un des autres chevaucheurs luy feut arraché l'esmail royal, et luy banny du royaume de France, pour avoir falsifié les lectres du roy.
Annales de Louis XII, p. 147, dans LACURNE (chevaucheur)Deux charretes où estoient les forges, trois chargées de pelles, picques et tranches.
Ann. de Louis XII, p. 183, dans LACURNE (tranche)Manda au comte de Dunoys par ung gentilhomme des siens, que si le temps n'estoit forcené, que de sa part il garderoit bien le passage contre tous les Espaignols.
Annales de Louis XII, ms. f° 43, dans LACURNE (forcené, ée)Ung Espaignol luy rua un coup de raspiere le long de sa pique, qui luy tomba sur la main senestre tellement que les deux maistres doits luy fist voller à terre.
Annales de Louis XII, f° 64, dans LACURNE, au mot maistre. (rapière)Eust esté pris le dit Espaignol, mais en se defendant advisa le vent, et se meit au-dessus ; et, pour fuir plus tost, meit la mizenne soubs l'estouyn, qui est une voile tenant à un des bouts de l'antenne, pendant hors sur le bord du navire, mise là pour faire hastive fuite ou viste chasse.
Ann. de Louis XII, p. 348, dans LACURNE (misaine)Trop chauffer cuit, trop parler nuit.
Annales de Louis XII, ms. f° 119, dans LACURNE (chauffer)Pour entrer dedans sont deux portes aux deux costez, et entre deux, venant de l'une à l'autre, est un obstacle de marbre blanc, ouvré à la turque, et percé à jour pour veoir par là le dedans de la chappelle ; au dessus et joignant de cestuy obstacle sont dix imaiges angeliques tenans entre les mains chascune un chandelier, et le tout d'albastre.
Annales de Louis XII, p. 118, dans LACURNE (obstacle)J'ayme mieulx mourir l'espée au poing à la deffense de la muraille pour le service du roy, que languir en mon list le couvrechief en la teste, pour naturelle mort attendre.
Ann. de Louis XII, ms. f° 27, dans LACURNE (couvre-chef)Voyant tant de drap d'or [tant de seigneurs] monter.
Annales de Louis XII, p. 149, dans LACURNE (drap)La spaciosité et grandeur du logis ne pouvoit suffire à tout recepvoir.
Annales de Louis XII, p. 237, dans LACURNE (spaciosité)Le Lombard estoit moult bon joueur de hache, et avoit tousjours l'œil à la marche de son homme pour le vouloir prendre à pié levé.
Annales de Louis XII, p. 273, dans LACURNE (pied)Là [sur le môle à Gênes] vit [Louis XII] les matelots monter les pieds amont du bas des navires jusque dedans les hunes, et descendre la teste contre-bas jusques au fond des navires.
Chron. IV, 19 (hune)Lorsqu'ils levoient leur visiere pour prendre haleine, ceulx d'embas leur jectoient grandes pellées de terre mouillée contre le visage.
Ann. de Louis XII, p. 265, dans LACURNE (pellée)Un college de religieux de l'observance de Saint-Dominique.
Ann. de Louis XII, p. 107, dans LACURNE (observance)Là n'eut officier de la maison du roi, des plus grands jusques aux souillons de cuisine, qui n'eussent leurs harnois.
Ann. de Louis XII, p. 130, dans LACURNE (souillon)Comme on pourra voir au tour du roolle.
Ann. de Louis XII, ms, f° 85, dans LACURNE (rôle)