Amantine Dupin, baronne Dudevan, dite Georges SAND, auteur cité dans le Littré

GEORGES SAND (1804-1876)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme GEORGES SAND a été choisie.

43 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Histoire de ma vie 1855 3 citations
La petite Fadette 1849 1 citations
Revue des Deux Mondes, mensuel 13 citations

Quelques citations de Amantine Dupin, baronne Dudevan, dite Georges SAND

Voici un tirage aléatoire parmi ses 43 citations dans le Littré.

  1. Bien que cet arbre portât encore le nom de chêne parlant, les pâtours s'en approchaient sans trop de crainte.
    le Chêne parlant, Rev. des Deux-Mondes, 15 oct. 1875 (pâtour)
  2. Cette confiance dans l'éducabilité de l'homme.
    la Mare au diable, II (éducabilité)
  3. La plusie argentée voltige autour des fenêtres d'où s'échappe un rayon de lumière.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 août, 1868, p. 784 (plusie)
  4. Les têtes exaltées éprouvent un besoin inné de dramatiser leur existence à leurs propres yeux.
    dans le Dict. de BESCHERELLE. (dramatiser)
  5. Il ne lui en coûtait pas de parler le patois, d'équiter pour la montre des chevaux nus, de manger au cabaret.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 mars 1875 (équiter)
  6. Il était bien possible que sir Richard eût fait en France ce qu'on appelle un mariage de garnison.
    Ma sœur Jeanne, dans Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1874, p. 245 (mariage)
  7. Sache qu'à mes yeux la plus grande sottise, la plus basse platitude qu'un homme puisse faire, c'est de s'adonner au métier de larron. - « Où m'avez-vous vu larroner ? " demanda Puffo d'un air sombre. - " Si je t'avais vu larronner en ma compagnie, je t'aurais cassé les reins, ».
    Rev. des Deux-Mondes, 1er juin 1858, p. 487 (larronner)
  8. Ces vérités éternelles que vous appelez des lieux communs.
    le Compagnon du tour de France, t. II, p. 392 (lieu [1])
  9. Il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.
    la Mare au Diable, II (parcimonieusement)
  10. Il fut saisi, à dix-sept ans, de l'ardeur voyageuse qui, chaque année, enlève à leurs pénates de nombreuses phalanges de jeunes ouvriers pour les jeter dans la vie aventureuse, dans l'apprentissage ambulant qu'on appelle le tour de France.
    le Compagnon du tour de France, II (tour [2])
  11. C'était l'époque de l'année où les bœufs ne labourent plus, et ne vont pas encore au pâturage ; les fauchailles n'étaient pas commencées.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er août 1875 (fauchailles)
  12. On a remarqué ces cruels instincts chez des hommes de caractères très différents, et l'histoire les a qualifiés d'instincts pervers : il serait plus juste de les qualifier d'instincts pervertis soit par une maladie du cerveau contractée dans le milieu où ces hommes sont nés, soit par l'impunité, mortelle à la raison, que certaines situations leur ont assurée dès leurs premiers pas dans la vie : on a vu de jeunes rois égorger des biches qu'ils semblaient chérir, pour le seul plaisir de voir palpiter leurs entrailles.
    Elle et Lui, ch. XI (instinct)
  13. En dépit de ses exigences, de ses duretés et de ses sournoiseries, le despote Buloz a des moments de sincérité et de véritable sensibilité, comme tous les bourrus.
  14. Ce pensement était son plaisir et sa consolation.
    Fr. le Champi. (pensement)
  15. C'était, de vrai, deux enfants qui n'étaient ni laids, ni sots, ni méchants.
    la Petite Fadette. (vrai, aie [1])
  16. Dans cette famille-là, ils sont unis comme les doigts de la main.
    dans le Dict. de POITEVIN. (doigt)
  17. Dans le fossé couvert je vis apparaître un personnage mythologique qui m'avait fait une grande impression dans ma première enfance ; c'était l'antique Démogorgon, le génie du sein de la terre, ce petit vieillard crasseux, couvert de mousse, pâle et défiguré, qui habitait les entrailles du globe ; ainsi le décrivait mon vieux livre de mythologie.
    Hist. de ma vie, t. VI, ch. 8 (démogorgon)
  18. Quoi de plus beau et de plus pur que la vision intérieure d'un mort aimé ?
    Rev. des Deux-Mond. 1er juin 1872, p. 582 (vision)
  19. De mon appartement, je n'apercevais rien de ce qui se passait dans le sien ; une tendine de soie fermait son balcon.
    Ma sœur Jeanne, dans Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1874, p. 252 (tendine)
  20. Ces moutons à deux pieds qui contemplent les hommes d'État dans une lourde stupéfaction, et, s'étonnant de se voir tondre si lestement, se regardent et se disent : Voilà de fiers hommes ! et que nous sommes bien tondus !
    Lettres d'un voyageur, VIII (tondre [1])