Amantine Dupin, baronne Dudevan, dite Georges SAND, auteur cité dans le Littré
GEORGES SAND (1804-1876)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme GEORGES SAND a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
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Histoire de ma vie | 1855 | 3 citations |
La petite Fadette | 1849 | 1 citations |
Revue des Deux Mondes, mensuel | 13 citations |
Quelques citations de Amantine Dupin, baronne Dudevan, dite Georges SAND
Voici un tirage aléatoire parmi ses 43 citations dans le Littré.
Sache qu'à mes yeux la plus grande sottise, la plus basse platitude qu'un homme puisse faire, c'est de s'adonner au métier de larron. - « Où m'avez-vous vu larroner ? " demanda Puffo d'un air sombre. - " Si je t'avais vu larronner en ma compagnie, je t'aurais cassé les reins, ».
Rev. des Deux-Mondes, 1er juin 1858, p. 487 (larronner)En dépit de ses exigences, de ses duretés et de ses sournoiseries, le despote Buloz a des moments de sincérité et de véritable sensibilité, comme tous les bourrus.
Mém. (sournoiserie)Les femmes apprennent vite à se requinquer.
la Famille de Germandre. (requinquer (se))Des follets et des fées C'est l'essaim qui s'ébat ; Ils escortent leur reine, Mab, aux cheveux dorés, Dont le pied couche à peine L'herbe fine des prés.
la Reine Mab, Soirées littéraires, p. 226 (mab)Cette mauvaiseté d'enfant chagrina beaucoup Landry.
Fadette. (mauvaiseté)Si fait, elle vous a mauvaisement trompée.
Fr. le Champi, III, 8 (mauvaisement)Les antilopes, les oryx, les singes, recherchaient notre protection [à Malacca].
Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1875, p. 154 (oryx)Transplanter une seconde fois,
dans SCHOLL, Programme, p. 16 (retransplanter)Il [l'homme] a toujours travaillé pour son ventre plus que pour son cœur et son esprit.
Rev. des Deux-Mondes, 1er juin 1868, p. 580 (ventre)Bien que cet arbre portât encore le nom de chêne parlant, les pâtours s'en approchaient sans trop de crainte.
le Chêne parlant, Rev. des Deux-Mondes, 15 oct. 1875 (pâtour)Mme Lhery était allée faire le retour de noces de sa fille à la ferme de Pierre Blutty.
Valentine. (retour)La plusie argentée voltige autour des fenêtres d'où s'échappe un rayon de lumière.
Rev. des Deux-Mondes, 15 août, 1868, p. 784 (plusie)Il se mit à travailler avant d'être guéri, ce qui le fit rechuter.
François le Champi. (rechuter)Il ne lui en coûtait pas de parler le patois, d'équiter pour la montre des chevaux nus, de manger au cabaret.
Rev. des Deux-Mondes, 15 mars 1875 (équiter)On a remarqué ces cruels instincts chez des hommes de caractères très différents, et l'histoire les a qualifiés d'instincts pervers : il serait plus juste de les qualifier d'instincts pervertis soit par une maladie du cerveau contractée dans le milieu où ces hommes sont nés, soit par l'impunité, mortelle à la raison, que certaines situations leur ont assurée dès leurs premiers pas dans la vie : on a vu de jeunes rois égorger des biches qu'ils semblaient chérir, pour le seul plaisir de voir palpiter leurs entrailles.
Elle et Lui, ch. XI (instinct)Dans cette famille-là, ils sont unis comme les doigts de la main.
dans le Dict. de POITEVIN. (doigt)Ces moutons à deux pieds qui contemplent les hommes d'État dans une lourde stupéfaction, et, s'étonnant de se voir tondre si lestement, se regardent et se disent : Voilà de fiers hommes ! et que nous sommes bien tondus !
Lettres d'un voyageur, VIII (tondre [1])Un amas quasi parchemineux de toiles d'araignées couvertes de poussière.
l'Homme de Neige, Rev. des Deux-Mondes, 1er juin 1858, p. 482 (parchemineux, euse)Patience passait pour un meneur de loups ; vous savez que c'est une spécialité cabalistique accréditée en tout pays ; je m'imaginais donc voir paraître ce diabolique petit vieillard escorté de sa bande affamée, ayant revêtu lui-même la figure d'une moitié de loup, et me poursuivant à travers les taillis.
Mauprat, IV (meneur)Dans le fossé couvert je vis apparaître un personnage mythologique qui m'avait fait une grande impression dans ma première enfance ; c'était l'antique Démogorgon, le génie du sein de la terre, ce petit vieillard crasseux, couvert de mousse, pâle et défiguré, qui habitait les entrailles du globe ; ainsi le décrivait mon vieux livre de mythologie.
Hist. de ma vie, t. VI, ch. 8 (démogorgon)