Maxime Du Camp, auteur cité dans le Littré
MAXIME DU CAMP (1822-1894)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MAXIME DU CAMP a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Revue des Deux Mondes, mensuel | 49 citations |
Quelques citations de Maxime Du Camp
Voici un tirage aléatoire parmi ses 59 citations dans le Littré.
Amurath IV faisait piler les priseurs dans un mortier ; le shah de Perse Abbas se contentait de leur faire couper le nez ; Innocent VIII les vouait aux peines éternelles, et Jacques ler d'Angleterre écrivait contre eux des livres pleins de sages sentences.
Rev. des Deux-Mondes, 1868, 1er août, p. 709 (priseur, euse [2])Beaucoup d'entre eux [les idiots de Bicêtre] sont aphasiques, c'est-à-dire ne peuvent parler.
Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1872, p. 53 (aphasique)L'aliéné respecte l'outil avec lequel il exerce son métier, que ce soit une hache, un frappe-devant ou une faux.
Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1872, p. 47 (frappe-devant)L'ordonnance du 15 mai 1867 interdit absolument les pleine-eau, que le nombre des bateaux à vapeur mis en circulation pour les besoins de l'exposition universelle aurait certainement rendues dangereuses.
Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1867, p. 208 (eau)Un vaste grenier dont on a jeté les murs de refend par terre pour en faire une seule pièce, si grande maintenant, si disproportionnée, que le plancher a trop de volant, et qu'il s'effondrerait sur l'étage inférieur, si les enfants, toujours surveillés, n'étaient forcés de modérer leurs ébats.
Rev. des Deux-Mondes, 15 févr. 1873, p. 803 (volant, ante [1])Quelques-uns ont des accès si fréquents et tombent si brutalement du haut mal, qu'on est obligé de leur encercler la tête dans un bourrelet de caoutchouc.
Rev. des Deux-Mon. 1er nov. 1872, p. 54 (encercler)Tout article, faut-il le dire ? est muni d'un numéro d'ordre, qu'il soit au petit comptant ou au grand comptant.
Rev. des Deux-Mondes, 1er fév. 1874, p. 523 (comptant)Bien souvent la folie se recrute dans le crime, comme le crime se recrute dans la folie.
Rev. des Deux-Mondes, 1er septembre 1872, p. 63 (recruter)Selon les uns, c'est la dénomination que les Levantins donnaient à une sorte de tabac qu'on expédiait de Turquie ; selon d'autres, c'est le nom d'un ouvrier italien qui, travaillant à la ferme dans la première moitié du XVIIIe siècle, inventa un nouveau procédé pour hacher le tabac ; on prétend encore que scaferlati est la corruption du mot italien scarpelletti, petits ciseaux,
Rev. des Deux-Mondes, 1868, 1er août, p. 712 (scaferlati)Droit de franchise pour la poste.
Rev. des Deux-Mondes, janv. fév. 1867, p. 187 (sous-seing)Que doit-on faire de ceux qu'on appelle fort improprement des fous criminels ? s'ils sont fous, ils ne sont point criminels, et, s'ils sont criminels, ils ne sont point fous.
Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1872, p. 57 (fou ou fol, folle [1])Les pompiers veillent tout prêts pour l'action, la veste au dos, la ceinture aux reins, le casque en tête, en costume de feu, comme on dit.
cité dans Journ. offic. 27 fév. 1875, p. 1512, 2<sup>e</sup> col. (feu [1])À la poste, l'action de distribuer par sorte les lettres, les paquets.
Rev. des Deux-Mondes, 1er janv. 1867, p. 193 (trituration)Il suffit de regarder les aveugles lorsqu'ils sont réunis pour reconnaître presque à coup sûr ceux qui ont un point de vue, ou qui ont conservé quelque vague souvenir de la lumière.
ib. p. 812 (point [1])Les messagers que Christophe Colomb envoya dans l'île de Guahani, qu'il nomma San-Salvador, racontèrent qu'ils avaient rencontré plusieurs naturels qui tenaient en main un petit tison d'herbes dont ils aspiraient la fumée ; l'herbe brûlée se nommait cohiba, et le tison était appelé tabaco ; on a pris la partie pour le tout, et ce dernier mot seul a prévalu.
Revue des Deux-Mondes, 1868, 1er août, p. 709 (tabac)Ces filets à mailles qui servent à faire des pêchettes ou dans lesquels les collégiens mettent du pain et des cerises lorsqu'on les conduit aux bains froids.
Rev. des Deux-Mondes, 15 avril 1873, p. 822 (pêchettes)Sacrificateur juif, celui qui est revêtu des fonctions qui consistent à saigner les animaux à l'abattoir conformément aux prescriptions du culte israélite ; il y en a quatre à l'abattoir central de Paris.
Paris, ses organes, ses fonctions et sa vie, t. II, p. 84 (schohet)Nom, à Paris, du bureau d'octroi, qui, bien que construit en pierre, a gardé le nom d'autrefois lorsque les commis de la ferme générale se tenaient, aux portes de Paris, dans des baraques de bois peintes en rouge, montées sur roues, que l'on transportait facilement d'un point à un autre.
Rev. des Deux-Mondes, 1er févr. 1874, p. 521 (roulette [1])Pour conduire tant de voitures, les mettre toujours à même de sortir et de ne pas laisser en souffrance les besoins qu'elles ont mission de servir, il faut une cavalerie considérable ; celle de la Compagnie générale [des voitures de Paris] se composait en 1866 de 10741 chevaux.
Rev. des Deux-Mondes, 15 mai 1867, p. 325 (cavalerie)La morgue était originairement le second guichet du Grand-Châtelet ; on y gardait les nouveaux prisonniers pendant quelques instants, afin que les guichetiers pussent les morguer à leur aise, c'est-à-dire les dévisager attentivement, et se graver leurs traits dans la mémoire.
Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1857, p. 208 (morgue [2])