Maxime Du Camp, auteur cité dans le Littré

MAXIME DU CAMP (1822-1894)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MAXIME DU CAMP a été choisie.

59 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Revue des Deux Mondes, mensuel 49 citations

Quelques citations de Maxime Du Camp

Voici un tirage aléatoire parmi ses 59 citations dans le Littré.

  1. Dans les cas urgents, elle [l'administration de l'assistance publique] n'hésite pas à faire dresser des couchettes supplémentaires, qu'en termes techniques on nomme des brancards, et qu'on installe momentanément dans le milieu des salles qui ne sont pas trop encombrées.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er août 1870, p. 523 (brancard)
  2. La morgue était originairement le second guichet du Grand-Châtelet ; on y gardait les nouveaux prisonniers pendant quelques instants, afin que les guichetiers pussent les morguer à leur aise, c'est-à-dire les dévisager attentivement, et se graver leurs traits dans la mémoire.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1857, p. 208 (morgue [2])
  3. Les dictionnaires de Bayle, de Moreri, de Trévoux, la vieille Encyclopédie, n'ont plus grand'chose à nous apprendre aujourd'hui ; il faudrait rajeunir cette bouquinerie surannée.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 avril 1873, p. 827 (bouquinerie)
  4. Sacrificateur juif, celui qui est revêtu des fonctions qui consistent à saigner les animaux à l'abattoir conformément aux prescriptions du culte israélite ; il y en a quatre à l'abattoir central de Paris.
    Paris, ses organes, ses fonctions et sa vie, t. II, p. 84 (schohet)
  5. Pour conduire tant de voitures, les mettre toujours à même de sortir et de ne pas laisser en souffrance les besoins qu'elles ont mission de servir, il faut une cavalerie considérable ; celle de la Compagnie générale [des voitures de Paris] se composait en 1866 de 10741 chevaux.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 mai 1867, p. 325 (cavalerie)
  6. Que doit-on faire de ceux qu'on appelle fort improprement des fous criminels ? s'ils sont fous, ils ne sont point criminels, et, s'ils sont criminels, ils ne sont point fous.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1872, p. 57 (fou ou fol, folle [1])
  7. Tout article, faut-il le dire ? est muni d'un numéro d'ordre, qu'il soit au petit comptant ou au grand comptant.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er fév. 1874, p. 523 (comptant)
  8. Qu'on pense au nombre de voyages que ces pauvres diables sont obligés de faire à travers les escaliers obscurs ou glissants, en soutenant à l'aide de la courbe deux seaux pleins en équilibre sur leur épaule, et l'on ne trouvera pas que leur gain soit excessif.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 mai 1873, p. 306 (courbe [2])
  9. Dans l'esprit de Barnabé de Terni, moine récollet prêchant à Pérouse en 1462, l'œuvre de prêt devait être avant tout charitable ; aussi on l'appela mont-de-piété ; le nom est promptement devenu populaire et a prévalu.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, p. 305 (mont)
  10. Opération très lente qui, pour chaque airée de pâte, exigeait 16 ou 18 heures d'une gymnastique en place, horriblement fatigante.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 juin, 1873, p. 783 (airée)
  11. Homme dont l'industrie est de ramasser les objets que la Seine charrie.
    Rev. des Deux-Mondes, 1867, t. VI, p. 184 (tafouilleux)
  12. Miot de Mélito raconte (Mém. t. I, p. 38), que Chappe [inventeur du télégraphe] vint le voir au ministère de la guerre et lui donna de minutieux détails de son appareil qu'il nommait alors tachygraphe ; Miot lui dit tout de suite que la dénomination était mauvaise, et qu'il devait la changer en celle de télégraphe ; Chappe fut frappé de la justesse de l'observation, et adopta l'appellation qui depuis ce temps a prévalu.
    Revue des Deux-Mondes, 15 mars 1867, p. 464 (télégraphe)
  13. Le fou atteint de monomanie homicide, de cleptomanie, de pyromanie, qui, ayant tué un de ses semblables, volé, allumé un incendie, revient à la raison, n'est jamais rendu à la liberté [en Angleterre].
    Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1872, p. 58 (cleptomanie)
  14. Un train de bois se compose de 2 parts, de 18 coupons, de 72 branches et de 576 mises.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1867, t. LXXII, p. 175 (train)
  15. Droit de franchise pour la poste.
    Rev. des Deux-Mondes, janv. fév. 1867, p. 187 (sous-seing)
  16. Le Mont-de-Piété n'a guère à se défendre que contre deux variétés de filous parfaitement catégorisées : les chineurs et les piqueurs d'once… faire la chine consiste à augmenter frauduleusement la valeur apparente des objets… on a gardé le souvenir d'un coup de chinage sur de faux galons d'or qui coûta aux commissaires-priseurs plus de 30 000 francs.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, p. 332 (chineur [2])
  17. L'éducation des petits-fils de Clotilde est le seul de ses treize tableaux [d'un peintre] qui révèle des qualités recommandables ; il est moins tourmenté, moins surchargé, moins voulu que les autres.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er juillet 1867, p. 121 (voulu, ue)
  18. L'aliéné respecte l'outil avec lequel il exerce son métier, que ce soit une hache, un frappe-devant ou une faux.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1872, p. 47 (frappe-devant)
  19. Cette romanomanie fut telle que l'on a très résolument soutenu que les pierres des célèbres alignements de Karnac avaient simplement servi à assujettir les tentes du camp de César, lorsque celui-ci se préparait à envahir la Grande-Bretagne.
    l'Emplacement de l'Ilion d'Homère, p. 25, Paris, 1876 (romanomanie)
  20. Une immense cour est occupée sur chacun de ses quatre côtés par un bâtiment composé d'un rez-de-chaussée et d'un étage en brisis ; en bas sont les écuries, en haut les greniers.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 mai 1867, p. 328 (brisis)