Maxime Du Camp, auteur cité dans le Littré

MAXIME DU CAMP (1822-1894)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MAXIME DU CAMP a été choisie.

59 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Revue des Deux Mondes, mensuel 49 citations

Quelques citations de Maxime Du Camp

Voici un tirage aléatoire parmi ses 59 citations dans le Littré.

  1. Dans l'origine, le piquage d'once était un terme d'argot qu'on employait pour désigner le vol que le tisseur en chambre commettait sur les fils, laines ou soies qui lui étaient confiés ;… aujourd'hui on appelle ainsi tout abus de confiance fait par un ouvrier, par un employé, par un garçon de magasin au préjudice de son patron.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, p. 333 (piquage)
  2. Que doit-on faire de ceux qu'on appelle fort improprement des fous criminels ? s'ils sont fous, ils ne sont point criminels, et, s'ils sont criminels, ils ne sont point fous.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1872, p. 57 (fou ou fol, folle [1])
  3. Qu'on pense au nombre de voyages que ces pauvres diables sont obligés de faire à travers les escaliers obscurs ou glissants, en soutenant à l'aide de la courbe deux seaux pleins en équilibre sur leur épaule, et l'on ne trouvera pas que leur gain soit excessif.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 mai 1873, p. 306 (courbe [2])
  4. Le Mont-de-Piété n'a guère à se défendre que contre deux variétés de filous parfaitement catégorisées : les chineurs et les piqueurs d'once… faire la chine consiste à augmenter frauduleusement la valeur apparente des objets… on a gardé le souvenir d'un coup de chinage sur de faux galons d'or qui coûta aux commissaires-priseurs plus de 30 000 francs.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, p. 332 (chineur [2])
  5. Nom, à Paris, du bureau d'octroi, qui, bien que construit en pierre, a gardé le nom d'autrefois lorsque les commis de la ferme générale se tenaient, aux portes de Paris, dans des baraques de bois peintes en rouge, montées sur roues, que l'on transportait facilement d'un point à un autre.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er févr. 1874, p. 521 (roulette [1])
  6. Les messagers que Christophe Colomb envoya dans l'île de Guahani, qu'il nomma San-Salvador, racontèrent qu'ils avaient rencontré plusieurs naturels qui tenaient en main un petit tison d'herbes dont ils aspiraient la fumée ; l'herbe brûlée se nommait cohiba, et le tison était appelé tabaco ; on a pris la partie pour le tout, et ce dernier mot seul a prévalu.
    Revue des Deux-Mondes, 1868, 1er août, p. 709 (tabac)
  7. La morgue était originairement le second guichet du Grand-Châtelet ; on y gardait les nouveaux prisonniers pendant quelques instants, afin que les guichetiers pussent les morguer à leur aise, c'est-à-dire les dévisager attentivement, et se graver leurs traits dans la mémoire.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1857, p. 208 (morgue [2])
  8. Toile véline, toile en fil d'archal sur laquelle on estampe, dans un atelier spécial de la banque de France, les lettres qui doivent former le filigrane intérieur du papier à billets.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 mars 1869, p. 306 (vélin)
  9. Les pompiers veillent tout prêts pour l'action, la veste au dos, la ceinture aux reins, le casque en tête, en costume de feu, comme on dit.
    cité dans Journ. offic. 27 fév. 1875, p. 1512, 2<sup>e</sup> col. (feu [1])
  10. Les dictionnaires de Bayle, de Moreri, de Trévoux, la vieille Encyclopédie, n'ont plus grand'chose à nous apprendre aujourd'hui ; il faudrait rajeunir cette bouquinerie surannée.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 avril 1873, p. 827 (bouquinerie)
  11. Dans les cas urgents, elle [l'administration de l'assistance publique] n'hésite pas à faire dresser des couchettes supplémentaires, qu'en termes techniques on nomme des brancards, et qu'on installe momentanément dans le milieu des salles qui ne sont pas trop encombrées.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er août 1870, p. 523 (brancard)
  12. Une grille retient au passage les immondices les plus grosses, que l'on enlève à l'escopette, pour aller les porter dans une toue rangée le long du chemin de halage.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er juill. 1873, p. 25 (escopette [2])
  13. L'usine [au gaz de la Villette] est très complète ; elle a… une goudronnerie où elle fabrique le brai.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 juin 1873, p. 781 (goudronnerie)
  14. Homme dont l'industrie est de ramasser les objets que la Seine charrie.
    Rev. des Deux-Mondes, 1867, t. VI, p. 184 (tafouilleux)
  15. Il ne faut pas croire que cette fraude s'arrête aux objets précieux, on chine tout.
    ib. p. 333 (chineur [2])
  16. Le comédien ruiné par l'incendie du théâtre, l'ecclésiastique modeste qui a fait vœu de se rendre à pied jusqu'à Rome, l'homme de lettres fatalement entraîné dans la faillite de son éditeur, le négociant qui a eu des malheurs, l'ancien instituteur que des infortunes de famille et sa vertu ont réduit à la misère, sont des drogueurs de la haute.
    Paris, ses organes, etc. 5<sup>e</sup> éd. t. III, p. 23 (drogueur [3])
  17. S'il fait froid ou s'il pleut, il [l'employé d'octroi] revêt une sorte de longue capote en très mauvais drap que l'on nomme une criméenne.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er févr. 1874, p. 524 (criméenne)
  18. L'individu qui se présente au mont-de-piété pour emprunter s'appelle un public ; presque toutes les administrations ont ainsi à leur usage une série de vocables avec lesquels le dictionnaire de l'Académie n'a rien de commun, et qui sont nés des obligations mêmes du service, qu'ils facilitent singulièrement.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, p. 317 (public, ique)
  19. Les autres [aveugles] disent qu'ils ont un point de vue : si faible qu'il soit, ils en tirent vanité.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 avril 1873, p. 811 (point [1])
  20. Vol à la détourne, espèce de vol qui se pratique dans l'intérieur des magasins.
    Paris, ses organes, etc. t. III, p. 26 (détourne)