Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
Ces extraits divers sont le résultat des lectures de Mme Dorval ; mais leur choix indique une fantaisie et une humour que rien ne peut rendre.
Portraits contemporains, Mme Dorval (humour)Deux ou trois jeunes femmes, mises avec cette élégance un peu extravagante qui est le goût du jour, vestes soutachées d'or, robes à traînes ou bizarrement relevées.
Feuilleton du Monit. univ. 3 juin 1867 (soutacher)Les avalanches et les éboulis de la montagne qui s'étendent jusque-là.
Feuilleton du Monit. univ. 7 sept. 1868 (éboulis)Le volume entr'ouvert distraitement, il le savait, et il gardait dans sa mémoire une photographie ineffaçable d'une ville ou d'un site traversés au galop.
Portraits contemp. L. de Cormenin. (distraitement)Les pages conduisant les levrettes et les King's-Charles.
les Beaux-arts en Europe, t. II, p. 33 (king's-charles)Nous avons vu en songe se pencher du haut des terrasses blanches ces belles filles aux tresses d'or crespelées.
dans SAINTE-BEUVE, Nouv. lundis, t. VI (Th. Gautier, I) (crépelu, ue)En pénétrant dans ce cabinet, fausse cachette masquant la véritable, les sondeurs devaient se croire arrivés à leur but.
Journ. offic. 14 août 1871 (sondeur)C'était un esthéticien de première force, un très grand poëte, d'un art très raffiné et très compliqué.
Portr. contemp. Ch. Baudelaire. (esthéticien)Il y a les gens mûrs, chauves, ventripotents, apoplectiques.
Monit. univ. 3 juin 1867 (ventripotent, ente)D'un côté, la modernité la plus extrême ; de l'autre, l'amour austère de l'antique.
Moniteur univ. 8 juill. 1867 (modernité)Quelques détails indiqués plus précisément ne nuiraient pas ; à force d'être large, on devient vague.
Feuilleton du Journ. offic. du 26 juin 1869 (vague [2])Car il est des chasseurs qui font la lâcheté De tirer sur un aigle ivre d'immensité…
Prologue d'ouverture de l'Odéon (lâcheté)Le vif-argent aux fleurs fantasques, Dont les vitraux sont ramagés.
Émaux et camées, Symphonie en blanc majeur (ramagé, ée)Chaque artiste résigné à la maigre sportule du siége.
Journ. offic. 30 août 1871, p. 3082 (sportule)Les maniérismes à la mode éloignent presque toujours les artistes des sujets actuels, qu'ils n'acceptent que comme à regret, et le plus souvent pour les travestir.
ib. Horace Vernet. (maniérisme)Nous nous réembarquons immédiatement pour Napoli de Romanie.
Portraits contemp. Marilhat. (réembarquer)Ce qui faisait la force de Bouchardy, c'était son sérieux profond, sa conviction inébranlable ; il croyait que c'était arrivé, pour nous servir de la formule moderne.
Journ. offic. feuilleton, 6 et 7 juin 1870 (arrivé, ée)Les médaillons des camarades, passés à l'huile grasse pour leur ôter la crudité du plâtre et les culotter, pardon du mot, les statuaires et les fumeurs l'emploient dans la même acception, étaient…
le Bien public, 10 mars 1872 (culotter)Les ours de Sibérie et les ours des cartons Dans cet autre Spitzberg avaient pris leurs cantons.
Prologue d'ouverture pour l'Odéon (ours)Il y a là des youyous si légers qu'on les emporterait sous son bras comme un parapluie.
Monit. univ. 26 mai 1867, p. 631, 3<sup>e</sup> col. (youyou)