Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
Maintenant le jardin paysagiste est entendu d'une manière admirable.
Feuilleton du Moniteur univers. du 13 mai 1867 (paysager)Le volume entr'ouvert distraitement, il le savait, et il gardait dans sa mémoire une photographie ineffaçable d'une ville ou d'un site traversés au galop.
Portraits contemp. L. de Cormenin. (distraitement)Les babies britanniques ont des teints de crème et de fraise.
les Beaux-arts en Europe, t. I, p. 44 (baby [1])Le quai de la Mergellina, où les lazzaroni demi-nus se cuisent et donnent à leur peau une patine de bronze.
Avatar, I (patine)Nous autres lundistes, comme on dit dans le jargon du jour, qui savons ces chefs-d'œuvre par cœur, et qui en avons parlé jusqu'à extinction de phrases, nous sommes bien forcés de chercher pâture ailleurs.
Feuillet. du Monit. univers. du 21 oct. 1867, p. 1326, 1re col. (lundiste)D'un côté, la modernité la plus extrême ; de l'autre, l'amour austère de l'antique.
Moniteur univ. 8 juill. 1867 (modernité)Il y a là des youyous si légers qu'on les emporterait sous son bras comme un parapluie.
Monit. univ. 26 mai 1867, p. 631, 3<sup>e</sup> col. (youyou)Ainsi Psyché devait rosir sous le premier baiser de l'Amour.
Feuilleton du Moniteur universel, 21 oct. 1868 (rosir)Les médaillons des camarades, passés à l'huile grasse pour leur ôter la crudité du plâtre et les culotter, pardon du mot, les statuaires et les fumeurs l'emploient dans la même acception, étaient…
le Bien public, 10 mars 1872 (culotter)Plus loin, dans l'azurement bleuâtre du lointain, on découvrait le coteau de Ménilmontant.
Portraits contemporains, p. 190 (1874) (azurement)L'hermine, vierge de souillure, Qui, pour abriter les frissons, Ouate de sa blanche fourrure Les épaules et les blasons.
Émaux et camées, Symphonie en blanc majeur (ouater)Les arbres du parc… forment un fond dont la chaleur sourde fait merveilleusement valoir les figures repiquées de réveillons pétillants d'esprit et d'une finesse singulière de ton.
Journ. offic. 2 mai 1870, Feuilleton (repiqué, ée)Cette peinture si génialement anglaise.
les Beaux-arts en Europe, t. I, II, 13 (génialement)Une femme aux traits réguliers, aux cheveux d'un noir d'enfer, comme dit Alfred de Musset.
Monit. univ. 3 juin 1867 (noir, oire)Nous nous prenons à regretter ces cahiers de feuillé qu'on nous faisait copier dans notre enfance et qui détaillaient avec précision des branches de marronnier, de chêne, de hêtre, etc.
Feuilleton du Monit. univ. 27 juin 1868 (feuillé, ée)Des graines apportées par le vent se développaient avec cette robustesse vivace, particulière aux mauvaises herbes.
Capitaine Fracasse, I (robustesse)Tamburini, coiffé de son chapeau à la Henri IV, n'est pas médiocrement bouffon ; il a un air troubadour à faire éclater de rire : on dirait une pendule vivante.
Hist. de l'art dramatique, t. I, p. 186 (troubadour)Après sa mort, les tableaux et les objets d'art amassés avec tant de soins, d'amour et de passion devront s'éparpiller au feu des enchères.
Journ. offic. 2 mai 1870, feuilleton. (enchère)La moitié du corps est baignée d'une ombre illuminée de reflets un peu trop transparents peut-être et qui, en certains endroits, font ce qu'on appelle lanterne.
Moniteur universel, 9 mai 1868 (lanterne)Car il est des chasseurs qui font la lâcheté De tirer sur un aigle ivre d'immensité…
Prologue d'ouverture de l'Odéon (lâcheté)