Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
Jetant le voile qui te pèse, Réalité que l'art rêva, Comme la princesse Borghèse Tu poserais pour Canova.
Émaux et camées, à une robe rose (poser)Chacun [hommes de lettres prenant un pseudonyme] arrangeait un peu son nom, pour lui donner plus de tournure.
dans le Bien public, 10 mars 1872 (tournure)Les dalles étaient exécutées avec un style et une maestria dont la tradition s'était perdue pendant près de deux siècles.
Portraits contemp. Ingres. (maestria)Nous avons vu en songe se pencher du haut des terrasses blanches ces belles filles aux tresses d'or crespelées.
dans SAINTE-BEUVE, Nouv. lundis, t. VI (Th. Gautier, I) (crépelu, ue)Il se trouve toujours bien une anecdote sur Talma pour combler le vide, et éviter que la colonne commencée ne fasse pantalon, c'est-à-dire n'atteigne pas le bas de la page.
Feuilleton du Journ. offic. du 10 juill. 1866 (pantalon)Un autre dessin déploie le panorama de Paris vu en abîme du plateau de la butte Montmartre.
Journ. offic. 30 août 1871, p. 3083, 2<sup>e</sup> col. (abîme)Il faut au peintre qui se consacre à la reproduction fidèle des faits contemporains un courage tout particulier, une prédisposition géniale ; car il n'a pas de précédents ni de modèles autres que ceux qui sont offerts par la réalité.
Portraits contemporains, Paris, 1874, Horace Vernet (génial, ale)D'abord superbe et triomphante, Elle vint en grand apparat, Traînant avec des airs d'infante Un flot de velours nacarat.
Émaux et camées, le Poëme de la femme (nacarat)Les malades prennent des apparences spectrales et des airs de morts.
Journ. offic. 30 août 1871, p. 3083 (spectral, ale)Posez-moi, sans jaune immortelle, Sans coussin de larmes brodé, Sur mon oreiller de dentelle De ma chevelure inondé.
Émaux et camées, Coquetterie posthume (inondé, ée)Un corridor dallé en quadrillage blanc et noir.
Cap. Fracasse, I (quadrillage)Le grand cadavre, gisant à l'autre bout de la chambre, assassiné par des rufians coupe-jarrets, produit une impression des plus dramatiques.
Portraits contemporains, Delaroche (rufien)Les pages conduisant les levrettes et les King's-Charles.
les Beaux-arts en Europe, t. II, p. 33 (king's-charles)Je me plaisais à imiter les styles qu'au collége on appelle de décadence ; j'étais souvent taxé de barbarie et d'africanisme, et j'en étais charmé comme d'un compliment.
Portr. contemp. 1er portr. celui de l'auteur. (africanisme)Il [Léon Gozlan] était de sa nature ce qu'on appelle dans le jargon moderne un paroxyste, c'est-à-dire un tempérament poussant tout au paroxysme et à l'outrance.
Moniteur univ. 17 sept. 1866 (paroxyste)Puis nous allions déjeuner à l'île Saint-Georges avec des rougets de l'Adriatique, des fruits de mer, du raisin et un pot de vin de Chypre.
Monit. univ. 22 juin 1868 (fruit [1])Deux longues mèches se détachaient capricieusement des crêpelures.
le Capitaine Fracasse, II (crépelure)Celui qui est rasé, comme on dit en argot de l'endroit, quitte discrètement sa place, les mains dans ses goussets vides.
Feuilleton du Moniteur universel, 3 juin 1867 (rasé, ée)Touret de nez, petit masque noir.
Capit. Fracasse, IX (touret)Les arbres du parc… forment un fond dont la chaleur sourde fait merveilleusement valoir les figures repiquées de réveillons pétillants d'esprit et d'une finesse singulière de ton.
Journ. offic. 2 mai 1870, Feuilleton (repiqué, ée)