Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
Le grand cadavre, gisant à l'autre bout de la chambre, assassiné par des rufians coupe-jarrets, produit une impression des plus dramatiques.
Portraits contemporains, Delaroche (rufien)Tous les grands panneaux de la voûte n'existent plus.
Journ. offic. 6 août 1871 (tout, toute)Et se faisant une visière de sa main gauche étendue, il interrogeait l'horizon…
Journ. offic. 7 nov. 1871, p. 4329, 3<sup>e</sup> col. (visière)Quatre vases d'une sveltesse hardie.
Journ. offic. 6 juin 1871 (sveltesse)Cheret, le peintre des bois ombreux, des clairières ensoleillées.
Portr. contemporains, Paris, 1874 (ensoleillé, ée)Delaunay et Mlle Favart [deux acteurs] sont charmants dans cette querelle d'amoureux vieille comme le monde et toujours jeune.
Monit. univ. 30 nov. 1868 (querelle)Sept ou huit de ces chiens d'Orient, maigres, saigneux, efflanqués.
Journ. officiel, Feuill. 19 mai 1870 (saigneux, euse)Puis nous allions déjeuner à l'île Saint-Georges avec des rougets de l'Adriatique, des fruits de mer, du raisin et un pot de vin de Chypre.
Monit. univ. 22 juin 1868 (fruit [1])Les monuments n'admettent que des choses révolues et tournées à l'état d'histoire.
Hist. de l'art en France, I, 94 (tourné, ée)Je me plaisais à imiter les styles qu'au collége on appelle de décadence ; j'étais souvent taxé de barbarie et d'africanisme, et j'en étais charmé comme d'un compliment.
Portr. contemp. 1er portr. celui de l'auteur. (africanisme)La moitié du corps est baignée d'une ombre illuminée de reflets un peu trop transparents peut-être et qui, en certains endroits, font ce qu'on appelle lanterne.
Moniteur universel, 9 mai 1868 (lanterne)La mort dissimulait sa face, Aux trous profonds, au nez camard, Dont la hideur railleuse efface Les chimères du cauchemar.
Émaux et camés, bûchers et tombeaux. p. 222 (hideur)Il ne manque pas d'esprits agréablement sceptiques qui, lorsqu'un belluaire fait de périlleux exercices, vantent paradoxalement la mansuétude des lions.
dans Courrier de Vaugelas, 1er févr. 1876, p. 148 (belluaire)L'Odéon qui ne peut ni vivre ni mourir, N'est jamais plus fermé que lorsqu'il vient d'ouvrir.
Prologue d'ouverture pour l'Odéon (odéon ou odéum)Posez-moi, sans jaune immortelle, Sans coussin de larmes brodé, Sur mon oreiller de dentelle De ma chevelure inondé.
Émaux et camées, Coquetterie posthume (inondé, ée)Il se trouve toujours bien une anecdote sur Talma pour combler le vide, et éviter que la colonne commencée ne fasse pantalon, c'est-à-dire n'atteigne pas le bas de la page.
Feuilleton du Journ. offic. du 10 juill. 1866 (pantalon)Un vaste salon aux boiseries tarabiscotées, aux glaces à trumeaux.
Portraits contemp. Marilhat. (tarabiscoté, ée)C'était un esthéticien de première force, un très grand poëte, d'un art très raffiné et très compliqué.
Portr. contemp. Ch. Baudelaire. (esthéticien)Un vieux monsieur à qui ses lunettes, brillantées par une lumière frisante, donnent l'aspect d'un hibou.
Journ. offic. 19 mai 1870, feuilleton. (frisant, te)Jetant le voile qui te pèse, Réalité que l'art rêva, Comme la princesse Borghèse Tu poserais pour Canova.
Émaux et camées, à une robe rose (poser)