Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
Les pages conduisant les levrettes et les King's-Charles.
les Beaux-arts en Europe, t. II, p. 33 (king's-charles)Delaunay et Mlle Favart [deux acteurs] sont charmants dans cette querelle d'amoureux vieille comme le monde et toujours jeune.
Monit. univ. 30 nov. 1868 (querelle)Je me plaisais à imiter les styles qu'au collége on appelle de décadence ; j'étais souvent taxé de barbarie et d'africanisme, et j'en étais charmé comme d'un compliment.
Portr. contemp. 1er portr. celui de l'auteur. (africanisme)Posez-moi, sans jaune immortelle, Sans coussin de larmes brodé, Sur mon oreiller de dentelle De ma chevelure inondé.
Émaux et camées, Coquetterie posthume (inondé, ée)Le vif-argent aux fleurs fantasques, Dont les vitraux sont ramagés.
Émaux et camées, Symphonie en blanc majeur (ramagé, ée)Il faut au peintre qui se consacre à la reproduction fidèle des faits contemporains un courage tout particulier, une prédisposition géniale ; car il n'a pas de précédents ni de modèles autres que ceux qui sont offerts par la réalité.
Portraits contemporains, Paris, 1874, Horace Vernet (génial, ale)Car il est des chasseurs qui font la lâcheté De tirer sur un aigle ivre d'immensité…
Prologue d'ouverture de l'Odéon (lâcheté)Des brins de chaume, des broussailles hérissent çà et là la couche neigeuse où sautillent des corbeaux qui virgulent de leur noirceur la blancheur du sol.
Feuilleton du Monit. univ. 25 mai 1868 (virguler)Maintenant le jardin paysagiste est entendu d'une manière admirable.
Feuilleton du Moniteur univers. du 13 mai 1867 (paysager)Nous engageons aussi M. Émile Breton à ne pas abuser des traits noirs dans l'accentuation des contours ; cela ressemble à ces traits de force que le maître donne après coup aux dessins cotonneux des petits pensionnaires.
Journ. officiel, 27 juin 1869 (trait [1])Ce type, si neuf et si actuel de la jeune fille tintamarresque.
Portraits contemporains, Jules de Goncourt (tintamarresque)Plus loin, dans l'azurement bleuâtre du lointain, on découvrait le coteau de Ménilmontant.
Portraits contemporains, p. 190 (1874) (azurement)Sur la table de pose, se dresse un mannequin drapé, simulant les attitudes de la vie.
Monit. univ. 1er et 2 juin. 1868 (pose [1])L'illustrateur, qu'on nous pardonne ce néologisme qui n'en est presque plus un, ne doit voir qu'avec les yeux d'un autre.
Portraits contemporains, Tony Johannot (illustrateur)Il fait grand, chose importante pour l'Opéra, et l'on sent qu'il pourrait remplir aisément ce vaste cadre.
Feuilleton, Monit. universel, 30 nov. 1868. Faire grand est très peu français. (grand, ande)Le reflet c'est la lumière renvoyée frappant dans la demi-teinte un corps solide, et il ne faut pas que le jour ait l'air de passer à travers la toile.
Feuilleton, Moniteur universel, 9 mai 1868 (reflet)Les dalles étaient exécutées avec un style et une maestria dont la tradition s'était perdue pendant près de deux siècles.
Portraits contemp. Ingres. (maestria)D'un linceul de point d'Angleterre Que l'on recouvre sa beauté.
Émaux et camées, Le poëme de la femme (point [1])Ce sont des bossus, des culs-de-jatte assis dans leur sébile.
Feuilleton du Journal officiel, 25 juin 1869 (sébile)D'un côté, la modernité la plus extrême ; de l'autre, l'amour austère de l'antique.
Moniteur univ. 8 juill. 1867 (modernité)