Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
Je suis enfant de la montagne, Comme l'isard, comme l'aiglon.
Poésies, le Chasseur. (isard)Cheret, le peintre des bois ombreux, des clairières ensoleillées.
Portr. contemporains, Paris, 1874 (ensoleillé, ée)Strige, harpie, magicienne, empouse (sic).
Portraits contemp. (Honoré de Balzac) (empuse)Tous les grands panneaux de la voûte n'existent plus.
Journ. offic. 6 août 1871 (tout, toute)Que tu me plais, ô timbre étrange, Son double, homme et femme à la fois, Contralto, bizarre mélange, Hermaphrodite de la voix.
Emaux et camées, Contralto (contralto)C'était un esthéticien de première force, un très grand poëte, d'un art très raffiné et très compliqué.
Portr. contemp. Ch. Baudelaire. (esthéticien)Un corridor dallé en quadrillage blanc et noir.
Cap. Fracasse, I (quadrillage)Après ma mort une avalanche De son linceul me couvrira.
le Chasseur. (linceul)Posez-moi, sans jaune immortelle, Sans coussin de larmes brodé, Sur mon oreiller de dentelle De ma chevelure inondé.
Émaux et camées, Coquetterie posthume (inondé, ée)Dans d'autres endroits, l'eau grise stagnait sur le sable gris.
Journ. offic. 19 mars 1870, Feuilleton. (stagner)Chacun [hommes de lettres prenant un pseudonyme] arrangeait un peu son nom, pour lui donner plus de tournure.
dans le Bien public, 10 mars 1872 (tournure)Les arbres du parc… forment un fond dont la chaleur sourde fait merveilleusement valoir les figures repiquées de réveillons pétillants d'esprit et d'une finesse singulière de ton.
Journ. offic. 2 mai 1870, Feuilleton (repiqué, ée)Après ma mort, une avalanche De son linceul me couvrira, Et sur mon corps la neige blanche, Tombeau d'argent, s'élèvera.
le Chasseur. (neige)Des brins de chaume, des broussailles hérissent çà et là la couche neigeuse où sautillent des corbeaux qui virgulent de leur noirceur la blancheur du sol.
Feuilleton du Monit. univ. 25 mai 1868 (virguler)Et se faisant une visière de sa main gauche étendue, il interrogeait l'horizon…
Journ. offic. 7 nov. 1871, p. 4329, 3<sup>e</sup> col. (visière)Celui qui est rasé, comme on dit en argot de l'endroit, quitte discrètement sa place, les mains dans ses goussets vides.
Feuilleton du Moniteur universel, 3 juin 1867 (rasé, ée)Nous engageons aussi M. Émile Breton à ne pas abuser des traits noirs dans l'accentuation des contours ; cela ressemble à ces traits de force que le maître donne après coup aux dessins cotonneux des petits pensionnaires.
Journ. officiel, 27 juin 1869 (trait [1])Le reflet c'est la lumière renvoyée frappant dans la demi-teinte un corps solide, et il ne faut pas que le jour ait l'air de passer à travers la toile.
Feuilleton, Moniteur universel, 9 mai 1868 (reflet)La mort dissimulait sa face, Aux trous profonds, au nez camard, Dont la hideur railleuse efface Les chimères du cauchemar.
Émaux et camés, bûchers et tombeaux. p. 222 (hideur)D'un côté, la modernité la plus extrême ; de l'autre, l'amour austère de l'antique.
Moniteur univ. 8 juill. 1867 (modernité)