Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
Je me plaisais à imiter les styles qu'au collége on appelle de décadence ; j'étais souvent taxé de barbarie et d'africanisme, et j'en étais charmé comme d'un compliment.
Portr. contemp. 1er portr. celui de l'auteur. (africanisme)Les flammes jaillissant au dehors ont crevé les fenêtres et tracé de larges zébrures noires le long des murailles.
Journ. offic. 5 août 1871 (zébrure)Une pièce d'azurite enchâssée dans sa prunelle [de la statue de Minerve] rappelle l'épithète de glaucopis qu'Homère ne manque jamais d'appliquer à Pallas-Athéné, et prête à son regard une lueur étrange.
Portraits contemp. (Simart) (azurite)Il avançait quelque axiome sataniquement monstrueux.
Élude sur Baudelaire. (sataniquement)Balzac… grommelait des injures à l'endroit de la vieille : strige, harpie, magicienne, empuse, larve, lamie, lémure, goule, psylle, aspiole, et tout ce que l'habitude des litanies de Rabelais pouvait lui suggérer de termes bizarres.
Portraits contemp. (Honoré de Balzac) (aspiole)Celui qui est rasé, comme on dit en argot de l'endroit, quitte discrètement sa place, les mains dans ses goussets vides.
Feuilleton du Moniteur universel, 3 juin 1867 (rasé, ée)Un tableautin, chef-d'œuvre d'esprit et de couleur.
Journ. offic. 1er mai 1870, p. 754, 5<sup>e</sup> col. (tableautin)Un corridor dallé en quadrillage blanc et noir.
Cap. Fracasse, I (quadrillage)Strige, harpie, magicienne, empouse (sic).
Portraits contemp. (Honoré de Balzac) (empuse)Touret de nez, petit masque noir.
Capit. Fracasse, IX (touret)Plus loin, dans l'azurement bleuâtre du lointain, on découvrait le coteau de Ménilmontant.
Portraits contemporains, p. 190 (1874) (azurement)Les avalanches et les éboulis de la montagne qui s'étendent jusque-là.
Feuilleton du Monit. univ. 7 sept. 1868 (éboulis)Nous avons vu en songe se pencher du haut des terrasses blanches ces belles filles aux tresses d'or crespelées.
dans SAINTE-BEUVE, Nouv. lundis, t. VI (Th. Gautier, I) (crépelu, ue)Tamburini, coiffé de son chapeau à la Henri IV, n'est pas médiocrement bouffon ; il a un air troubadour à faire éclater de rire : on dirait une pendule vivante.
Hist. de l'art dramatique, t. I, p. 186 (troubadour)Je suis enfant de la montagne, Comme l'isard, comme l'aiglon.
Poésies, le Chasseur. (isard)Les malades prennent des apparences spectrales et des airs de morts.
Journ. offic. 30 août 1871, p. 3083 (spectral, ale)De leurs fleurs férocement bariolées et tigrées… s'exhalent des parfums âcres, pénétrants, vertigineux.
Portraits contemp. Baudelaire. (férocement)M. le duc de Massa n'est plus un amateur, c'est un artiste, un maestro.
Feuilleton du Monit. univ. 6 avril 1868 (maestro)D'abord superbe et triomphante, Elle vint en grand apparat, Traînant avec des airs d'infante Un flot de velours nacarat.
Émaux et camées, le Poëme de la femme (nacarat)Des fanaux disséminés en nombre suffisant, non pour éclairer, mais pour rendre l'obscurité visible.
le Bien public, 12 mai 1872 (visible)