Jean de CONDÉ, auteur cité dans le Littré
JEAN DE CONDÉ (12??-?)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme JEAN DE CONDÉ a été choisie.Ménestrel, fils de Baudouin de Condé
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Dits et contes de Baudouin de Condé et de son fils Jean de Condé | 1866 | 111 citations |
Quelques citations de Jean de CONDÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 114 citations dans le Littré.
El chemin à un lait pas vint… Et fist un si lait tumberel, Qu'il se rompi le haterel [cou].
t. III, p. 86 (tombereau)Li uns [amant], en son desir venant, De hardi cuer son convenant [intention] Dist à sa dame de plain saut.
t. II, p. 298 (saut)Se Diex reprent çou qui est sien, Encontre nous ne mesfait rien ; Tout sommes sien…
t. II, p. 159 (sien, sienne)Car il estoit jouere as dés.
p. 131 (joueur, euse)… Et si t'enfourme [conduis-toi de telle manière], K'orguel de ton cuer desrachinnes.
p. 158 (déraciner)Car il estoit jouere [joueur] as dés, Dont souvent en fu escaudés Tout sans aiwe [eau] caude ne fu [feu].
p. 131 (échauder [1])Après [à la table d'Amour] a on un mès livré Et tramis à plusieurs personnes ; Il fu de rosties ramprones [reproches, querelles] à la sausse de jalousie.
t. III, p. 16 (rôtir)De prendre pietris et faisans Li estoit li deduis plaisans.
t. II, p. 169 (perdrix)Ansçois que [avant que] Troie fust assise [assiégée], Ne ains c'Iercules ne Jelzon Alaissent querre le [la] toizon.
t. II, p. 98 (toison)Trop est li siecles perviertis, Et li biens en maus conviertis.
t. II, p. 91 (pervertir)D'un pere et d'une mere sommes D'Adan, que Diex fist, et d'Evain ; Tout sommes presti d'un levain, Et tout ouni selon la char.
t. III, p. 98 (pétrir)Biax ahans [champ cultivé] et moult biel vignoble.
t. II, p. 230 (vignoble)As boins et as max [méchants] profitable Sont provierbe et li mot notable.
t. II, p. 166 (profitable)Ele [avarice] a cousu d'un fil retort Tous les cuers [cœurs] où ele s'est prise.
t. III, p. 158 (retors, orse)Car il [un roi] estoit de si grant iestre [être], Et si redoutés et si fors, Et si grans estoit ses esforz [son armée].
p. 149 (effort)Quant on cuide en ferme joie estre, En un plain laissier [laisser en plan] le [la] convient, Que souvent grans duelz [deuil] y sourvient.
t. III, p. 56 (plain, aine [1])Il [le singe, à la cour du roi Noble] vait à l'un faisant la moe, Et l'autre reprent par la joe, Par le toupet ou par l'oreille.
t. III, p. 78 (toupet)On ne doit mies trop reprendre Aucun fol, s'on li voit emprendre Par ynnorance aucunne cose.
p. 169 (ignorance)[Un discours] Ne laissa que ni li mesist [à une dame] Pluisours fois la puche à l'oreille.
t. II, p. 9 (puce)La fame… Fist Adan no pere premier Mordre la pomme du pommier.
t. III, p. 268 (pommier)