Jean de CONDÉ, auteur cité dans le Littré
JEAN DE CONDÉ (12??-?)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme JEAN DE CONDÉ a été choisie.Ménestrel, fils de Baudouin de Condé
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Dits et contes de Baudouin de Condé et de son fils Jean de Condé | 1866 | 111 citations |
Quelques citations de Jean de CONDÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 114 citations dans le Littré.
Moult est la science mauvaise, Qui n'est moustrée [montrée] ne desploiie.
p. 101 (déployer)Je di, ù qu'il ait finne amour, Ce ne poet iestre sans cremour [crainte] ; C'est d'amours li plus ciertains signes.
t. II, p. 301 (signe)Mais aussi grant journée paie Chevaus tondus, c'est chose vraie, Souvent que chieus [celui] à lons cheviaus.
t. III, p. 34 (tondre [1])Il [le singe, à la cour du roi Noble] vait à l'un faisant la moe, Et l'autre reprent par la joe, Par le toupet ou par l'oreille.
t. III, p. 78 (toupet)Quant il [l'homme] naist, n'a nul drapel, Toute nue aporte la pel.
ib. p. 70 (peau)Rices bourgois emparentés Qui em boinne ville ies rentés, Soies preudons de bonne vie.
p. 182 (renter [1])Car par ses grans outraiges [dépenses excessives] il giete Lui et sa femme en grant disette.
p. 132 (disette)Biax ahans [champ cultivé] et moult biel vignoble.
t. II, p. 230 (vignoble)Li hom qui souffle contre vent, à ensient [escient] sa paine pert.
t. III, p. 134 (souffler)[La dame] Si li ala querre une mance De drap lingne [linge] ridée et blance.
t. II, p. 172 (rider [1])Tu ies de gens d'onneur estrais, Bien te dois warder de teus trais [de tels traits, comme paresse, lâcheté].
t. II, p. 94 (trait [1])Li lions en a teil despit Qu'il li ceurt [court] sus sans nul respit, Et si l'estranle et le deveure.
p. 10 (dévorer)As boins et as max [méchants] profitable Sont provierbe et li mot notable.
t. II, p. 166 (profitable)[Une nonne prisonnière] Par un trau [de la muraille] a veüe l'une De ses compaingnesses passer.
t. II, p. 273 (trou [1])Nature et je [Vénus] faisons amer Bestes, oisiaus, poissons de mer, D'aigue courant et de paisible, K'il ont en iaus [eux] ame sensible.
t. III, p. 30 (sensible)Car uns proverbes nous raconte, Que tels cuide vengier son honte, Qui l'acroist, et ensi avient.
p. 35 (honte)S'en eu [j'eus d'ivresse] si serrée la teste, Que riens ne veoie, n'ooie.
t. III, p. 19 (serrer)Courtois et larges de donner… Tout son meule [il] aleuwe [alloue, donne] et despent.
p. 117 (meuble)Ses deux filz ot bien assenez Renars, qu'il les ot ordenez [faits religieux] ; Renardiaus jacobins estoit, Li ainsnez, et noirs dras vestoit.
t. III, p. 73 (renardeau)En son ostel a vilain oste Qui mauvais conseillier retient.
t. II, p. 47 (retenir)