Jean de CONDÉ, auteur cité dans le Littré

JEAN DE CONDÉ (12??-?)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme JEAN DE CONDÉ a été choisie.

Ménestrel, fils de Baudouin de Condé

114 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Dits et contes de Baudouin de Condé et de son fils Jean de Condé 1866 111 citations

Quelques citations de Jean de CONDÉ

Voici un tirage aléatoire parmi ses 114 citations dans le Littré.

  1. Qui aucun petitbien emprent, Et s'i commence à delitter, Li poet cils biens tant profiter, Qu'il en het les maus et despite Pour ce bien que en lui abbitte, Qui d'autres biens atrait plenté, Et en sont li mal susplanté.
    t. II, p. 165 (supplanter)
  2. Car il estoit jouere [joueur] as dés, Dont souvent en fu escaudés Tout sans aiwe [eau] caude ne fu [feu].
  3. Ch'est mierveille qu'il [deux chevaliers aux prises] ne s'estonnent Des grans coz qu'en peu d'eure donnent… Cors efforchent et bras estendent, Che qu'il enpruntent, tantost rendent.
    t. II, p. 21 (rendre)
  4. Ele [avarice] a cousu d'un fil retort Tous les cuers [cœurs] où ele s'est prise.
    t. III, p. 158 (retors, orse)
  5. Vous serés mout boins amparliers [avocat], Pour parole monstrer en court ; Vos mot sont ataignant et court ; Et se vous un fieltre [chapeau] euïssiez, Mout bien siermonner seuïssiez Ensement que cil questeur font.
    p. 110 (feutre)
  6. Li cevaliers fust trais à fin, Si croi [je crois] ses tiermes fust moult cours…
    t. II, p. 238 (terme)
  7. Tout ainsi que quant il yverne [il fait un temps d'hiver] En mai que li arbre flourissent.
    t. III, p. 281 (hiverner)
  8. Trop est li siecles perviertis, Et li biens en maus conviertis.
    t. II, p. 91 (pervertir)
  9. Jehans de Condet, qui estoit De son maisnage [d'un comte] et qui viestoit Des robes de ses esquiiers.
    p. 93 (ménage)
  10. Je di, ù qu'il ait finne amour, Ce ne poet iestre sans cremour [crainte] ; C'est d'amours li plus ciertains signes.
    t. II, p. 301 (signe)
  11. La dame le fist recoucier [un chevalier malade].
    t. II, p. 240 (recoucher)
  12. Courtois et larges de donner… Tout son meule [il] aleuwe [alloue, donne] et despent.
    p. 117 (meuble)
  13. La fame… Fist Adan no pere premier Mordre la pomme du pommier.
    t. III, p. 268 (pommier)
  14. Il [le singe, à la cour du roi Noble] vait à l'un faisant la moe, Et l'autre reprent par la joe, Par le toupet ou par l'oreille.
    t. III, p. 78 (toupet)
  15. Biel fait des bons conte tenir, Cui on voit le bien maintenir ; Mais cler planté sont al tans d'ore.
    t. III, p. 161 (planter)
  16. Biax ahans [champ cultivé] et moult biel vignoble.
    t. II, p. 230 (vignoble)
  17. Li lions en a teil despit Qu'il li ceurt [court] sus sans nul respit, Et si l'estranle et le deveure.
    p. 10 (dévorer)
  18. [Une nonne prisonnière] Par un trau [de la muraille] a veüe l'une De ses compaingnesses passer.
    t. II, p. 273 (trou [1])
  19. Bien savez, li cox chaponez Est as gelines mal venus.
    t. III, p. 302 (chaponner)
  20. C'est li hons qui nul bien ne fait, Ne em parolle ne en fait ; Mais tous boins fruis en li perist.
    t. II, p. 88 (périr)