Jean de CONDÉ, auteur cité dans le Littré
JEAN DE CONDÉ (12??-?)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme JEAN DE CONDÉ a été choisie.Ménestrel, fils de Baudouin de Condé
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Dits et contes de Baudouin de Condé et de son fils Jean de Condé | 1866 | 111 citations |
Quelques citations de Jean de CONDÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 114 citations dans le Littré.
De toute boinne gent s'acointe, Si iert [sera] deboinnaires et frans, Et dous et humles et offrans.
p. 103 (offrir)Tu ies de gens d'onneur estrais, Bien te dois warder de teus trais [de tels traits, comme paresse, lâcheté].
t. II, p. 94 (trait [1])On ne doit mies trop reprendre Aucun fol, s'on li voit emprendre Par ynnorance aucunne cose.
p. 169 (ignorance)Ch'est mierveille qu'il [deux chevaliers aux prises] ne s'estonnent Des grans coz qu'en peu d'eure donnent… Cors efforchent et bras estendent, Che qu'il enpruntent, tantost rendent.
t. II, p. 21 (rendre)Or est garie [la langueur d'un chevalier] et tierminnée.
t. II, p. 193 (terminer)Car il [un roi] estoit de si grant iestre [être], Et si redoutés et si fors, Et si grans estoit ses esforz [son armée].
p. 149 (effort)Ce iert [ce sera] bien dras selonc la penne.
t. III, p. 26 (panne [1])Ces lais fais font orgiex [orgueil] et ire, Que chascuns veult estre plus sire Que ses voisins, et par envie Mains maus au siecle se renvie.
t. III, p. 224 (renvier)[Le sang] Mout petit apriès estanca.
v. 364 (étancher)Tes gens dois à droit gouvrener ; Tu ies leur sires et leur mestres, Leur gouvreneres et leur paistres.
t. II, p. 155 (pâtre)Cil qui rachate de la hart Un larron, de lui bien se gart [qu'il s'en garde].
t. III, p. 236 (racheter)Mauvaisement son sens emploie Li conseillieres [des princes], quand il ploie Aussi com li rosiaus au vent.
t. III, p. 275 (plier)D'un pere et d'une mere sommes D'Adan, que Diex fist, et d'Evain ; Tout sommes presti d'un levain, Et tout ouni selon la char.
t. III, p. 98 (pétrir)As boins et as max [méchants] profitable Sont provierbe et li mot notable.
t. II, p. 166 (profitable)Comment cil qui avoit victoire Eüe sus les anemis, Si ert [était] o trimphe en Romme mis.
t. III, p. 292 (triomphe [1])Li cuers li remonte ens ou ventre, D'ire enflamés ou tournoi rentre.
t. II, p. 26 (remonter)Li hom qui souffle contre vent, à ensient [escient] sa paine pert.
t. III, p. 134 (souffler)Ses deux filz ot bien assenez Renars, qu'il les ot ordenez [faits religieux] ; Renardiaus jacobins estoit, Li ainsnez, et noirs dras vestoit.
t. III, p. 73 (renardeau)Trop est li siecles perviertis, Et li biens en maus conviertis.
t. II, p. 91 (pervertir)Li lions en a teil despit Qu'il li ceurt [court] sus sans nul respit, Et si l'estranle et le deveure.
p. 10 (dévorer)