« paraître », définition dans le dictionnaire Littré

paraître

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

paraître

(pa-rê-tr') v. n.

je parais, tu parais, il paraît, nous paraissons, vous paraissez, ils paraissent ; je paraissais ; je parus, nous parûmes ; je paraîtrai ; je paraîtrais ; parais, paraissons ; que je paraisse, que nous paraissions ; que je parusse ; paraissant, paru. L'i prend un circonflexe toutes les fois qu'il n'est pas suivi de l's, c'est-à-dire quand on a supprimé l's étymologique.

  • 1Être vu, être en vue, en parlant des choses. Une croix lui parut dans l'air, Bossuet, Hist. I, 11. Il était aisé à la reine de faire sentir une grandeur qui lui était naturelle : elle était née dans une cour [de Madrid] où la majesté se plaît à paraître avec tout son appareil, Bossuet, Mar.-Thér. Les drapeaux du croissant dans nos champs vont paraître, Voltaire, Tancr. IV, 1.

    Cela paraît comme le nez au milieu du visage (voy. NEZ, à la fin).

  • 2Se faire voir, se laisser voir, se montrer, en parlant des personnes. Paraissez, Navarrois, Maures et Castillans, Et tout ce que l'Espagne a nourri de vaillants, Corneille, Cid, v, 2. Mais ce prince paraît, souffrez que je l'évite, Corneille, Œdipe, III, 4. Allez vite paraître Où vous devez [devant le tribunal des maréchaux], Molière, Mis. II, 7. La vie est courte, c'est bientôt fait ; le fleuve qui nous entraîne est si rapide, qu'à peine pouvons-nous y paraître, Sévigné, 3 avr. 1681. Ceux qui ont vu de quel front il [Charles Ier] a paru dans la salle de Westminster…, Bossuet, Reine d'Anglet. Charles Gustave parut à la Pologne surprise et trahie comme un lion qui tient sa proie dans ses ongles, Bossuet, Anne de Gonz. Pradon, comme un soleil, en nos ans a paru, Boileau, Sat. IX. Devant ce fier monarque, Élise, je parus, Racine, Esth. I, 1. Quoi donc ! Éliacin a paru devant elle, Racine, Athal. II, 2. Comment oserait-il [Alexandre] paraître devant la sœur de Clitus, et lui présenter une main souillée du sang de son frère ? Rollin, Hist. anc. Œuv. t. VI, p. 462, dans POUGENS. Je m'intéressais moins à Monime représentée par la demoiselle Gaussin, qu'à la Gaussin qui paraissait sous le nom de Monime, Marivaux, Pays. parv. part. VI. Ce législateur sévère avait défendu, sous peine de mort, de paraître avec des armes dans la place publique, Barthélemy, Anach. ch. 63.

    Paraître chez quelqu'un, dans un salon, y aller en visite. Je lui proposai d'aller ensemble chez Mme de Vambures ; on sera surpris que je n'y aie pas encore paru, Marivaux, Pays. parv. part. 7. Il [P. L. Courier] parut dans les salons ministériels du temps, et cela seul suffit pour faire changer de conduite à son égard le préfet du département et tout ce qui dépendait du préfet ; c'était là tout ce qu'il voulait ; il remercia, salua et ne reparut plus, Carrel, Œuv. t. v, p. 203.

  • 3Paraître dans une affaire, y intervenir. Mais tu portes le coup et tu ne parais pas, Rotrou, Herc. mour. IV, 1. Je vous conjure de ne paraître dans cette affaire-là que le moins que vous pourrez, Maintenon, Lett. au duc de Noail. t. v, p. 248, dans POUGENS. Quatre de mes amis, que j'ai choisis exprès, Sans que vous paraissiez, se chargent du succès, Baron, École des pères, v, 3.
  • 4 Fig. Il se dit des choses qu'on aperçoit des yeux de l'esprit. Ce grand cœur qui paraît aux discours que tu tiens, Corneille, Cid, II, 2. La guerre civile leur parut alors [à chacun] avec tout ce que ses événements ont d'incertain et d'horrible, La Rochefoucauld, Mém. 188. Cette déclaration [d'amour] est suivie d'un prompt courroux, qui paraît à notre rougeur, Molière, Préc. 5. Ne sont-ce pas des faussetés bien hardies, puisque le contraire paraît à la vue de tout Paris ? Pascal, Prov. X. L'homme est si grand que sa grandeur paraît même en ce qu'il se connaît misérable, Pascal, dans COUSIN. Il [Louis XIV] l'a comblé [Jacques II] de toutes choses, et grandes et petites …la générosité, la magnificence, la magnanimité n'ont jamais tant paru que dans cette occasion, Sévigné, 2 mars 1689. Il y a un air de ralentissement dans tout le mouvement de la guerre qui a paru d'abord, Sévigné, 22 sept 1688. Tant d'erreurs téméraires et extravagantes qu'on voyait paraître tous les jours [en religion, dans l'Angleterre], Bossuet, Reine d'Anglet. Et dans une si haute élévation, qui vit jamais paraître en cette princesse ou le moindre sentiment d'orgueil, ou le moindre air de mépris ? Bossuet, Mar.-Thér. Pourvu que ce qui paraît d'une famille éclate, brille, et fasse honneur dans le monde…, Massillon, Carême, Vocation. Des âmes qui… bornent toute leur conversion à un changement chimérique qui ne paraît point, tandis que tout ce qui paraît est encore le même, Massillon, Carême, Vérit. culte.
  • 5Venir sur le théâtre du monde. Les mahométans parurent, conquirent et se divisèrent, Montesquieu, Espr. XXI, 19. Clément d'Alexandrie parut dans le second siècle ; il avait été l'élève de Pantarnus, philosophe stoïcien, avant que d'être chrétien, Diderot, Opin. des anc. philos. (Jésus-Christ). L'Iliade et l'Odyssée étaient à peine connues dans la Grèce, lorsque Lycurgue parut en Ionie, Barthélemy, Anach. Introd. part 1re.
  • 6Briller, se faire remarquer, faire figure. Voulant paraître devant ses hôtes et les régaler, Scarron, Rom. com. I, 9. Nous ne nous contentons pas de la vie que nous avons en nous et en notre propre être : nous voulons vivre dans l'idée des autres d'une vie imaginaire, et nous nous efforçons pour cela de paraître, Pascal, Pens. II, 1, éd. HAVET. Quand je quitte Paris et mes amies, ce n'est pas pour paraître aux états, Sévigné, 69. Il [Ch. de Sévigné] trouve l'invention de dépenser sans paraître, de perdre sans jouer, et de payer sans s'acquitter, Sévigné, 27 mai 1680. Dans ce grand monde où chacun veut paraître, On est esclave, et chez moi je suis maître, Voltaire, Droit du seigneur, III, 1.
  • 7Ressortir, faire de l'effet, en parlant de choses. Brancas est arrivé cette nuit… il est pâmé au pied du lit de cette pauvre malade : nulle amitié ne paraît devant la sienne, Sévigné, 25 sept. 1676.

    Paraître à quelqu'un, faire un grand effet sur quelqu'un, l'intéresser vivement. Je veux voir le paysan de Sully qui m'apporta hier votre lettre… je le trouve bien heureux de vous avoir vue ; hélas ! comme un moment me paraîtrait, et que j'ai de regret à tous ceux que j'ai perdus ! Sévigné, 9 févr. 1671. Bon Dieu ! un homme qui vous a vue, qui vient de vous quitter, qui vous a parlé, comme cela me paraît ! Sévigné, 42. Si vous saviez comme cette cruauté paraît à tout le monde, de lui avoir ôté ces deux hommes [deux serviteurs retirés à Fouquet après sa condamnation] ! Sévigné, 21 déc. 1664.

  • 8Être publié, en parlant d'un livre qu'on met en vente, d'un morceau qu'imprime un journal. Votre article a paru dans tel journal, dans telle revue. En 1687 parut l'admirable livre de M. Newton : Des principes mathématiques de la philosophie naturelle, Rollin, Hist. anc. liv. XXVII, ch. 1er. Croira-t-on que l'ouvrage célèbre de Bossuet pour la défense des quatre propositions n'a paru qu'en 1730, vingt-six ans après sa mort ? D'Alembert, Éloges, Bossuet.

    Il se dit aussi des pièces qu'on joue. Cette tragédie [le Cid], l'une des plus morales et des plus intéressantes qui aient paru sur aucun théâtre du monde, Marmontel, Œuv. t. XVI, p. 374.

  • 9Avoir l'apparence, sembler. La géante paraît une déesse aux yeux, Molière, Mis. II, 5. Et les soins où je vois tant de femmes sensibles Me paraissent aux yeux des pauvretés horribles, Molière, Femm. sav. I, 1. Nous avons été longtemps à choisir [entre des bateliers sur la Loire] : l'un nous paraissait trop jeune, l'autre trop vieux ; l'un avait trop d'envie de nous avoir, cela nous paraissait d'un gueux, dont le bateau était pourri, Sévigné, 11 sept. 1675. Qu'elle nous parut au-dessus de ces lâches chrétiens qui s'imaginent avancer leur mort quand ils préparent leur confession ! Bossuet, Duch. d'Orl. Quand les maux qu'ils [les peuples] souffrent leur paraissent plus insupportables que ceux qu'ils prévoient, Bossuet, Reine d'Anglet. L'aveugle parut alors changer de voix et de visage, Bossuet, Anne de Gonz. Soyez ce que vous paraissez ; ou ce que vous n'êtes pas, cessez de le paraître, Bourdaloue, 5e dim. après la Pentecôte, Dominic. t. II, p. 482. Pour paraître honnête homme, en un mot, il faut l'être, Boileau, Sat. X. Le roi depuis ce temps paraît n'y plus penser, Racine, Esth. II, 1. Rien n'est comme il vous paraît, ni à la place où vous croyez qu'il soit, Voltaire, Dict. phil. Apparence. Des services plus importants ne m'ont pas paru si dignes de reconnaissance, Rousseau, Conf. IV.

    Paraître se construit avec un nombre d'années, pour signifier que la personne semble avoir tel âge ; il y a ellipse du verbe avoir. Elle paraît soixante ans, Sévigné, 30 déc. 1672. La fille unique du prince de Monaco avait trente-quatre ou trente-cinq ans, et les paraissait, Saint-Simon, 33, 129.

  • 10 Impersonnellement, en parlant de personnes et de choses. Il a paru autrefois des hommes audacieux qui… Quand il paraîtra de grands génies. Il paraît une comète. Savez-vous qu'il paraît deux petits volumes de lettres de Mme de Pompadour ? elles sont écrites d'un style léger et naturel… plusieurs faits sont vrais, quelques-uns faux, peu d'expressions de mauvais ton ; tous ceux qui n'auront pas connu cette femme croiront que ces lettres sont d'elle, Voltaire, Lett. Mme du Deffant, 6 juillet 1772.

    Il y paraît, c'est-à-dire on le voit bien, la chose se montre. Sans qu'il y paraisse, c'est un homme fort instruit. Tous mercenaires de nouvelle levée, sans expérience, sans courage… il y parut bien dans le combat ; ils ne purent soutenir la première attaque, Rollin, Hist. anc. Œuv. t. I, p. 340, dans POUGENS. L'esprit républicain est au fond aussi ambitieux que l'esprit monarchique ; il y parut bien quelques mois après, Voltaire, Louis XIV, 21.

    Il n'y a rien qui n'y paraisse, cela est encore très sensible, très évident. Il me dit être géomètre ; et il n'y avait rien qui n'y parût, car il était dans une rêverie profonde, Montesquieu, Lett. pers. 128.

    Ironiquement. Il n'y a rien qui n'y paraisse, cela est manifestement faux. Vous dites qu'il est brave ; il n'y a rien qui n'y paraisse, je l'ai vu lâcher pied en mainte circonstance.

    Il n'y paraît pas, il n'y paraît plus, c'est-à-dire il n'en reste pas, il n'en reste plus de trace. Mon fils est toujours les délices de Quimper… j'espère que dans quinze jours, il n'y paraîtra plus, et qu'il sera prêt à partir avec les autres, Sévigné, 399. Et moyennant un bon repas Dans un moment ou deux il n'y paraîtra pas, Dancourt, Sancho Pança, v, 15. En bon historiographe et en bon citoyen, j'allai voir en passant les champs de Fontenoi, de Raucoux et de Laufelt ; il n'y paraissait pas ; tout cela était couvert des plus beaux blés du monde, Voltaire, Voy. à Berlin.

  • 11Il paraît, il semble, c'est l'apparence. Il me paraît que mon fils est à Fontainebleau, sans être à la cour, Sévigné, 26 juin 1680. Oui, vous [la fontaine de Bourbon] pouvez chasser l'humeur apoplectique…, Mais, quand je lis ces vers par votre onde inspirés, Il me paraît, admirable fontaine, Que vous n'eûtes jamais la vertu d'Hippocrène, Boileau, Épigr. XVIII. Il ne paraît pas qu'on ait défini le sublime, La Bruyère, I. Il me parut que je devais, en sauvant ma vie, sauver celle des autres, Fénelon, Tél. IV. On se fait honneur de ces grands exemples ; il paraît glorieux de ne rien croire d'après de si illustres exemples, Massillon, Carême, Doutes sur la relig.

    Il ne me paraît pas (non paret), termes dont à Rome les juges se servaient pour déclarer qu'ils n'absolvaient ni ne condamnaient. Chacun donnait son avis d'une de ces trois manières : j'absous ; je condamne ; il ne me paraît pas, Montesquieu, Espr. VI, 4.

  • 12Laisser paraître, ne pas cacher complétement. Elle a bien plus de mérite et d'esprit qu'elle n'en laisse paraître, Sévigné, 542.
  • 13Faire paraître, montrer. Nous allons tous le remercier des extrêmes bontés qu'il nous fait paraître, Molière, Impr. sc. 10. Quels sentiments aurai-je à lui faire paraître ? Molière, Tart. v, 4. Sans prendre garde à la fin à laquelle on la destine [une bulle] et qu'ils [les jésuites] ont fait paraître si à découvert dans des pièces si authentiques, Pascal, Prov. XIX. Voici un commencement de guerre, où d'abord nous faisons paraître notre dernière ressource, Sévigné, 13 avr. 1689. Faites paraître vos talents… de quels talents me parlez-vous, et à qui voulez-vous que je les fasse paraître ? Bossuet, Disc. vie cachée. Quelle assemblée l'apôtre saint Jean nous fait paraître ! ce grand prophète nous ouvre le ciel…, Bossuet, Mar.-Thér. [Certains sages, en prenant le parti de la retraite] ont affecté de faire paraître que, très contents de leurs propres biens et de leur propre suffisance, ils savaient trouver en eux-mêmes non seulement tout leur entretien, mais encore tout leur secours et tout leur plaisir, Bossuet, Vêtures, Pour la profession d'une demoiselle, Préambule. …Il ne faut pas toujours Juger de ce qu'on sent par ce qu'on fait paraître, Deshoulières, Poésies, t. II, p. 137. Je m'en fie aux transports qu'elle m'a fait paraître, Racine, Brit. v, 1.

    Faire paraître, mettre en état de faire figure. Nous ferions des épargnes pour faire vivre et paraître notre enfant ; c'est tout mon but, Sévigné, 5 fév. 1688.

    Faire paraître, tirer de l'obscurité. Loin de les décrier [des poëtes critiqués], je les ai fait paraître, Boileau, Sat. IX.

    Faire paraître, publier. Quand ferez-vous paraître votre brochure ?

  • 14Se faire paraître, se faire voir, se manifester. Toi, pense à te guérir, et crois que, pour le mieux, Je ne veux pas montrer ce perfide à tes yeux ; Sans doute qu'aussitôt qu'il se ferait paraître…, Corneille, Clit. III, 1. L'amour s'y fait paraître avec la majesté, Corneille, Rodog. v, 2. Votre sincérité s'y fait assez paraître, Corneille, ib. v, 3. Mais si son amitié pour vous se fait paraître, Molière, Mis. I, 1. Il y a si peu de personnes à qui Dieu se fasse paraître par ces coups extraordinaires…, Pascal, Lett. à Mlle de Roannez, 2.

    Voltaire a condamné la locution se faire paraître. Elle a pourtant, comme on voit, de bonnes autorités ; mais elle a vieilli.

  • 15 S. m. Apparence. Préférer l'être au paraître.

    PROVERBE

    Être et paraître sont deux.

    Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.

REMARQUE

Paraître régit l'infinitif sans préposition ; on dit : Vous me paraissez douter de ma sincérité, ou il me paraît que vous doutez de ma sincérité. Dans le sens négatif, il régit le subjonctif : Il ne paraît pas que vous doutiez de ma sincérité.

HISTORIQUE

XIIIe s. …Tous [la reine Blanche] les hait et desdaigne ; Bien y parut, l'autre jour, à Compaigne, Quant li baron ne purent droit avoir, Hues de la Ferté, Romanc. p. 184. Bien parut puis à Charle, qui fut rois poestis…, Berte, v. Bien en monstre semblant et bien i a paru Que ce que elles font à Bertain mout valu, ib. L.

XVIe s. Il y paroist à la farcissure de mes exemples, Montaigne, I, 81. Le faiste d'aulcuns bastiments paroist encores, Montaigne, I, 232. Et pour ce que la plus generale difference des buts et complexions des hommes est que les uns pointent leurs desirs et desseins aux apparences, et les autres aux effects, l'autheur a commencé ces dialogues par un baron de Gascogne [baron en l'air], qui a pour seigneurie Faeneste, signifiant en grec paroistre, D'Aubigné, Faeneste, préface.

ÉTYMOLOGIE

Prov. paraisser ; cat. parexer ; esp. parecer ; d'une forme non latine parescere, de parere, paraître. Freund pense que parēre est la forme neutre de parĕre, et veut dire fondamentalement être engendré, être mis au jour. L'ancienne langue avait dérivé directement du latin parēre le verbe paroir, qui se conjuguait : il pert, il paraît ; il parra, il paraîtra ; parant, paraissant ; il paroit, il paraissait, etc. Berry, faire paraître une chose à quelqu'un, représenter, convaincre : Je lui ai fait paraître que.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

PARAÎTRE. - REM. Ajoutez :

2. On connaît la tournure : Il a cinquante ans, et il les paraît (voy. d'ailleurs le n° 9). Voici un emploi différent, mais analogue, de paraître, dans une lettre de Louis XIV : Ce que vous me mandez de mes vaisseaux me donne encore plus d'inquiétude que vous n'en paraissez, car je vois que la tempête a continué…, Lett. etc. de Colbert, t. VI, p. 316.